Friday 13 January 2017

Les classes, les milongas et les prácticas

Nous allons aux milongas pour danser et avoir du plaisir, pas pour pratiquer la dernière figure à la mode
que nous ne maîtrisons pas encore.

Traduit par André Valiquette
Lire la version originale en anglais ici. 

Les cours de groupe, les leçons privées, les prácticas et les milongas. Il y a plusieurs voies que vous pouvez emprunter pour arriver à maîtriser le tango. Toutes vous offrent une démarche d’apprentissage et, éventuellement, vous tenterez chacune de ces expériences lors de votre cheminement. Je vous présente ici un condensé de leurs avantages et désavantages respectifs afin de vous donner une bonne idée de ce que vous pourrez en retirer.

Les cours de groupe

Ils sont donnés à une cohorte d’étudiants à la fois. La grande majorité des étudiants de tango commencent avec ce type de cours et c’est une bonne façon de se lancer. Le tango argentin est surtout une danse sociale qui se prête bien à un apprentissage partagé. Les gens qui apprennent à un rythme modéré, c’est-à-dire ni vraiment plus vite ni plus lentement que la moyenne du groupe, s’intègrent généralement bien dans ces classes.

Dans la catégorie des cours de groupe, il y a plusieurs options. Les voici, divisées en plusieurs sous-catégories : 

Cours réguliers à une école de votre localité


Les studios de votre région offrent habituellement une progression par niveaux organisés en sessions étalées sur un certain nombre de semaines. Des mouvements et des séquences sont présentés, en partant des fondements, et les aspects techniques tels que la marche, la posture et la musicalité sont abordés dans les grandes lignes.

Chaque école qui a passé l’épreuve du temps offre normalement des cours de bonne qualité. Les écoles de tango ne sont pas là pour faire de gros profits (croyez-moi!), c’est dire que vos professeurs sont vraiment passionnés par le tango et son enseignement. S’ils persistent plus d’une couple d’années, c’est parce qu’ils adorent ce qu’ils font et savent ce qu’ils font.

Les écoles de tango orientent normalement leurs étudiants vers des cours de différents niveaux qui peuvent être désignés comme « Débutant, Intermédiaire, Avancé... », « Tango 1, 2, 3, 4... » ou par des appellations similaires. L’apprentissage par niveaux est utilisé largement, car, avant tout, il fonctionne bien et permet à beaucoup de gens de se familiariser avec les habiletés de base pour aller plus loin et commencer à danser le tango.

Mais cette formule n’est pas sans failles. Elle réunit forcément des gens de différentes capacités et, alors que plusieurs étudiants passent brillamment d’un niveau à l’autre, certains n’y arrivent que de justesse.

Comme c’est souvent le cas pour l’enseignement de groupe, les professeurs s’adressent avant tout à l’étudiant moyen, qui sont les premiers bénéficiaires de ces cours. Ceux qui peinent à suivre ou, au contraire, pigent tout de suite, peuvent être laissés pour compte dans ces situations.

La progression par niveaux peut donner l’impression à des gens qu’ils ont échoué, par exemple, si le professeur suggère de recommencer une séquence de cours avant d’aller plus loin. C’est dommage, car le tango est un apprentissage, pas un examen éliminatoire; alors, pourquoi aller plus loin si vous ne maîtrisez pas encore ce sur quoi vous travaillez? Ce système peut aussi laisser croire à certaines personnes qu’elles ont davantage appris que ce qu’elles ont vraiment assimilé, dans le cas d’étudiants qui ont passé de justesse à travers cinq niveaux et pensent qu’il leur reste peu à apprendre. En tango, compléter les niveaux de base est le début de l’apprentissage, non sa conclusion.

Pour ceux qui sont vraiment en avance, ils peuvent être négligés dans les grands groupes qui comportent beaucoup d’étudiants qui ont besoin ou demandent de l’assistance. Plusieurs étudiants peuvent aussi s’ennuyer si, par exemple, ils apprennent et mémorisent des séquences facilement. N’oubliez pas, pourtant, qu’il est possible de travailler intensément sur des éléments très simples si vous vous concentrez sur la technique ou la musicalité. Vous pouvez aussi poser aux professeurs des questions pointues sur votre technique, en vous assurant qu’ils vous ont à l’œil pour vous corriger. Comme dans bien des domaines, vous retirez quelque chose dans la mesure où vous y avez investi de vous-même.

Essayez de ne pas surestimer votre propre niveau lorsque vous choisissez un cours. À moins que vous ne soyez exceptionnellement talentueux – et peu d’entre nous le sont – il est préférable que vous suiviez un cours qui se situe légèrement en bas de votre niveau plutôt que légèrement au-dessus. Si vous pouvez facilement maîtriser les pas qui sont enseignés, vous serez capable de mettre l’accent sur votre énergie et l’amélioration de votre technique. De plus, suivre des cours qui sont au-dessus de votre niveau peut vous sembler amusant, mais ce l’est moins pour les autres participants du groupe lorsqu’ils pratiquent avec vous ou quand les professeurs ralentissent la leçon pour que vous puissiez suivre.

Pour : une façon amusante et abordable d’apprendre les mouvements et techniques incontournables. Les personnes qui apprennent à un rythme moyen sont à l’aise dans ces groupes-cours.
Contre : dans les grands groupes, vous pouvez recevoir moins d’attention. Certains étudiants peuvent se sentir largués dans ces groupes. Si vous vous inscrivez seul, vous n’avez pas beaucoup de contrôle sur le choix de votre partenaire.


Les classes ouvertes ou à la carte

Les leçons à la pièce proposent une méthode facile pour ajouter un ou deux pas nouveaux à votre répertoire s’il vous paraît prendre de l’âge.

Elles sont en général moins coûteuses que les ateliers ponctuels ou les leçons offerts à l’intérieur d’un programme de session, sans compter que lorsqu’ils sont offerts avant une milonga ou une práctica, comme c’est souvent le cas, le coût de cet événement est souvent inclus dans la leçon. Donc, elles sont abordables et donnent l’occasion de rencontrer des gens et de faire quelques contacts avant de commencer la milonga.

Pour : un choix très abordable. Une bonne façon de rencontrer des gens. Permets d’apprendre des notions nouvelles sans avoir à s’engager dans un programme de session.
Contre :
il n’y a pas d’assurance de s’associer avec un partenaire qui nous convient, ou même d’avoir un partenaire, alors ce peut être intéressant d’aller à ces leçons avec un partenaire. Le niveau d’habileté des participants peut varier considérablement. Ces leçons tendent à présenter des pas plutôt que des techniques, alors, tout en vous donnant accès à de nouvelles figures, elles ne vous permettront pas d’améliorer beaucoup vos qualités de danseur.

Les ateliers de technique

C’est toujours un bon choix. Les techniques pour femmes, les techniques pour couples, les techniques pour hommes, les techniques pour les ochos, les techniques de marche... prenez-les !

Ne soyez pas réticent à l’appellation : « technique ».

Travailler sur vous-même est essentiel. Si vous ne pouvez pas exécuter correctement un mouvement par vous-même, vous serez un fardeau pour votre partenaire. Et une bonne technique vous libérera éventuellement pour danser avec aisance, fluidité et avec un plaisir très ressenti. De plus, cela amène beaucoup de satisfaction de s’améliorer. Si la seule pensée de pratiquer votre marche ou vos pivots en solo vous ennuie, cela n’augure rien de bon pour votre attitude envers le perfectionnement.

Pour : moins coûteux que les cours privés, avec des bénéfices comparables.
Contre : ne s’applique pas!

Ateliers donnés par des maestros invités

Que ce soit dans le cadre d’un festival ou d’une activité spéciale offerte par votre école, les ateliers présentés par des maestros invités sont une activité populaire et, souvent, pour de bonnes raisons. Les danseurs étoiles ne le sont pas devenus par hasard. Ils ont souvent un talent remarquable sans parler d’un certain charisme.

Toutefois, ils ne sont pas nécessairement doués en pédagogie. Certains maestros invités sont d’excellents professeurs et chaque minute avec eux vaut son pesant d’or, mais quelques-uns ne sont captivés que par leurs performances et enseignent pour financer cette passion. Ces maestros de passage peuvent être généreux et attentifs aux besoins des étudiants, ou au contraire arrogants et non disponibles, sauf pour les étudiants les plus avancés de la classe.

Il y a un attrait supplémentaire aux ateliers donnés dans le cadre des festivals, c’est que des gens peuvent se déplacer de loin pour y assister, alors participer à ces leçons vous donne l’occasion de rencontrer beaucoup de nouveaux danseurs venus d’ailleurs.

De toute façon, ne sous-estimez pas les professeurs de votre école. Même s’ils n’ont pas la réputation internationale de ceux qui font le circuit des festivals, ils ont probablement au moins autant d’expérience d’enseignement – souvent davantage – et ils peuvent vous assurer d’une continuité que les enseignants de passage ne peuvent assumer.

Pour :
vous rencontrez des vedettes! Vous nouez des liens avec des danseurs qui n’appartiennent pas à votre communauté locale. Vous apprenez de nouvelles techniques qui sont en train de faire leur chemin. Vous voyez votre danse d’une autre façon. Un choix intéressant pour les danseurs avancés qui ne seront pas embrouillés par des techniques ou des explications différentes.
Contre : peut être coûteux. Manque de suivi. Parfois les corrections et les explications formulées différemment peuvent être une source de confusion pour les étudiants débutants ou intermédiaires.

Leçons privées

Beaucoup de danseurs n’en ont jamais pris, mais les leçons particulières sont un impératif si vous désirez vraiment améliorer vos capacités.

Seule une leçon privée vous permettra de procéder à une autoévaluation en profondeur et, à partir de là, de prendre conscience de vos forces et de vos faiblesses.

Si vous faites partie d’une classe de groupe de 10, 20 ou 30 étudiants, il y a des chances que vous n’ayez que cinq minutes en tête-à-tête avec le professeur. Il ou elle vous donnera probablement quelques conseils, comme vous rappeler à une ou deux reprises de descendre vos épaules ou de glisser vos pieds, mais seule l’attention soutenue que vous recevez dans une leçon privée vous apportera l’encadrement dont vous avez besoin pour a) réaliser sur quelles habitudes vous devez vraiment travailler pour évoluer et b) apprendre comment changer ces habitudes.

Les étudiants qui cheminent péniblement à travers les contenus des cours, peu importe qu’ils travaillent fort ou qu’ils constatent qu’ils sont toujours à la traîne du reste du groupe, sont aussi de bons candidats pour des leçons privées, en remplacement ou en ajout aux classes de groupe.

Les leçons privées sont aussi un bon choix pour les étudiants qui avancent plus vite que la moyenne ou qui veulent accélérer le pas. Ceux qui apprennent rapidement ou voudraient y arriver, aussi bien que ceux qui sont contrariés ou impatients de danser avec les étudiants de leur niveau, vont retirer plus de satisfaction d’un enseignement personnalisé avec un professeur.

Les cours privés peuvent être pris individuellement ou en couple. Je suggère de prendre des leçons en couple seulement si vous êtes – ou prévoyez être – des partenaires réguliers. Une bonne partie des leçons en couple sont consacrées à vous enseigner comment danser et communiquer avec une personne particulière, alors si ce que vous désirez réellement est d’améliorer vos habiletés individuelles, prenez aussi des leçons seulement pour vous.

Même les étudiants qui s’amusent et profitent bien des classes de groupe devraient considérer la possibilité de se faire plaisir en prenant de temps en temps des leçons privées. Tout le monde a, à tout le moins, quelques mauvaises habitudes, et c’est bon de se les faire rappeler et proposer des alternatives de temps à autre.

De toute façon, laissez votre ego de côté si vous vous engagez pour des leçons privées. Essayez de ne pas vous mettre sur la défensive ou d’être impatients devant les corrections de votre professeur. Vous allez retirer le maximum de vos leçons si vous êtes aussi ouverts que possible. C’est pour ça que vous êtes là!

Les leçons privées sont plus dispendieuses que les classes de groupes, mais vous en aurez plus pour votre argent. Assurez-vous seulement que vous allez prendre des leçons avec un professeur compétent et expérimenté qui démontre un style et une technique qui vous convient.

Pour : une attention complète de votre professeur. Vous apprenez à votre rythme. Vous dansez avec un professionnel!
Contre : plus dispendieux que les classes de groupe (mais ça en vaut la peine!). Si vous ne dansez que dans le cadre de leçons privées, vous ne dansez qu’avec un partenaire, ce qui ne va pas nécessairement vous aider à vous ajuster à différents genres et niveaux de partenaires.
 

Prácticas

Práctica signifie pratique en espagnol. Il y a différents types de prácticas : guidée, supervisée et libre.

Cette classification est fonction du degré d’engagement des professeurs dans cette période de pratique.

Une pratique guidée
signifie qu’il y a un certain enseignement. Le professeur peut montrer une technique ou un pas sur lequel travailler, ou suggérer quelques exercices à faire en couple ou par rapport à la musicalité, par exemple.

Une pratique supervisée signifie que les professeurs sont prêts et disponibles à répondre aux questions et à vous aider.

Une pratique libre ou ouverte,
ou simplement une pratique, veut dire que vous pouvez travailler avec vos partenaires dans un cadre décontracté, mais il n’y a pas, ou très peu, de supervision ou d’intervention de la part du professeur.

Les prácticas sont des moments très agréables et souvent trop sous-estimés. Beaucoup de danseurs cessent de fréquenter les prácticas à partir du moment où ils se sentent prêts à danser dans les milongas, mais c’est une erreur. Tout comme personne ne devrait considérer ne plus avoir besoin de cours, personne ne devrait se croire trop avancé pour se passer de pratiquer.

Entre autres avantages, les prácticas représentent les activités les moins coûteuses, donc une façon accessible de pratiquer, de connaître des danseurs et d’aller chercher un peu d’aide des professeurs si vous le désirez. Sauf dans les événements plus formels de type milongas (voir plus bas), dans les prácticas c’est correct de parler avec votre partenaire et d’essayer de nouveaux pas que vous ne maîtrisez pas encore complètement.

Toutefois, j’aimerais souligner deux points importants :

Premièrement, même durant les prácticas, vous devez toujours suivre votre ligne de danse et respecter les autres danseurs sur la piste. Après tout, la circulation sur le plancher est une des choses les plus difficiles à maîtriser pour le guideur, ce qui implique qu’elle doit être pratiquée au moins autant que le reste.

Deuxièmement, le droit de parler ne signifie pas qu’on puisse se laisser aller à corriger tous ceux avec qui nous dansons. Le fait que votre partenaire ait moins d’expérience que vous ne vous rend pas plus qualifié pour lui enseigner. Dansez toujours au niveau de votre partenaire et laissez l’enseignement aux vrais professeurs.

Pour : bon marché. Atmosphère décontractée avec possibilité de parler un peu sur le plancher de danse. Les professeurs sont souvent disponibles.
Contre : rien à signaler, vraiment, sauf que le niveau des danseurs peut être relativement bas si les danseurs expérimentés se jugent trop avancés pour y participer.


Milongas

Une milonga est un endroit ou un événement où nous dansons le tango uniquement pour le plaisir. C’est le night life du tango.

Danser en milonga est la motivation principale de la plupart des danseurs amateurs de tango. C’est la partie agréable. C’est le moment de fraterniser avec des amis, prendre un verre et danser toute la soirée (ou l’après-midi), avec votre principal partenaire ou, le plus souvent, avec différents danseurs.

Dans une milonga, vous apprenez à vous adapter à différents danseurs et musiques, et vous pouvez affûter votre aisance sur le plancher et votre capacité de naviguer.

Il n’y a pas d’enseignement d’aucune sorte pendant une milonga, et ce n’est pas un bon comportement de corriger ou d’enseigner à votre partenaire, ou même de commenter ses habiletés en danse, autrement que d’une façon positive.

Il y a des règles à suivre dans une milonga, la plus importante à appliquer étant de respecter les autres danseurs.

En gardant cela en tête, la milonga n’est pas la place pour essayer un mouvement difficile que vous avez appris en classe ou vu sur YouTube hier. Les leaders devraient rester dans la zone de confort de leur répertoire, en exécutant des mouvements qui leur sont familiers et que leur partenaire suit facilement.

Pensez-y-bien, si votre objectif est de danser avec des danseurs de très haut niveau, vous aurez besoin de vous y préparer en dehors des milongas pour rehausser votre niveau.

Le danger de seulement pratiquer votre danse en milonga est de renforcer toutes ces petites et mauvaises habitudes que vous traînez avec vous.

Ça vaut la peine de se rappeler que, si avoir du succès en milonga est l’objectif de beaucoup de danseurs, ce n’est pas le cas de tout le monde.

J’ai enseigné à des étudiants qui suivent beaucoup de cours, en groupe et en privé, depuis des années, et qui ne viennent jamais ou presque jamais en milonga.

Quant à moi, je ne comprends pas vraiment cela parce que, à mon sens, l’aboutissement de l’apprentissage du tango ou d’une autre danse sociale est de pouvoir la danser en société. Mais tout le monde n’a pas les mêmes buts. Et les classes ne sont pas toujours un moyen pour arriver à autre chose. Pour certains, les classes elles-mêmes représentent un but. C’est le plaisir d’apprendre et la leçon elle-même est un loisir.

Récemment, dans le cadre d’une leçon privée, j’expliquais à un étudiant comment danser dans un espace restreint pour prendre moins de place sur un plancher de danse encombré et il m’a répondu : « Pourquoi quelqu’un voudrait-il danser sur une piste de danse encombrée? »

Cela peut sembler étranger pour ceux qui vibrent pour les milongas, mais alors que le tango exerce une forte attirance pour des étudiants comme celui-là, cela ne va pas jusqu’aux milongas.

Pour ma part, je crois qu’un équilibre entre ces deux positions représente l’idéal : goûtez votre plaisir à danser toute la nuit en milonga, mais aussi en travaillant intensément vos connaissances et votre technique.

Pour : une activité sociale plaisante. Vous pratiquez et améliorez votre aisance sur la piste de danse et votre capacité de vous y déplacer. Vous apprenez à vous adapter.
Contre :
Ce n’est pas la place pour pratiquer de nouveaux mouvements. Vous ne recevez pas – et ne devriez pas recevoir – de rétroactions critiques sur votre danse, alors si vous avez de mauvaises habitudes – et nous en avons tous – danser en milonga ne fera que les conforter si vous ne prenez pas à côté l’un ou l’autre genre de classe.

Si vous voulez vraiment vous développer comme danseur, vous devez utiliser toutes ces approches. Vous n’avez pas à le faire chaque semaine, mais si vous voulez vraiment travailler sur votre danse, vous devez faire un peu de tout régulièrement.
Si vous êtes satisfait de votre niveau général de danse, mais aimeriez quelques rappels sur ce qu’il vous faudrait travailler ou pour améliorer votre aisance à vous déplacer ou pour élargir le groupe des bons danseurs avec qui vous pouvez danser, assurez-vous simplement d’assimiler un peu de chaque approche chaque année.

Au minimum, je suggère :

- Danser au moins deux fois par semaine.
- Faire plus d’un type d’activité reliée au tango chaque semaine (classes, pratiques, milongas).
- Vous offrir au moins une leçon privée de temps en temps.
- Avoir une autre activité physique au moins une fois par semaine (pour contribuer à vos capacités de danseur et votre bien-être général).