tag:blogger.com,1999:blog-25326819421997047222024-03-26T23:37:39.231-07:00La vie est un tangoUn blogue sur le tango, la vie et comment les deux sont connectés, par Andrea Shepherd.Andrea Shepherdhttp://www.blogger.com/profile/00215588849281040364noreply@blogger.comBlogger44125tag:blogger.com,1999:blog-2532681942199704722.post-42185650416209006682023-07-30T09:44:00.000-07:002023-07-30T09:44:49.740-07:00Notre histoire de tango<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="float: left; margin-right: 1em; text-align: left;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEixfvGQZ7bahIwkwWCuOqmWOy2dIKrTMCHrj-1ghKg1N5YwHRgxCXOoBQfo4pM7RdYAJgZdWCnzgUxEio9_3zAdDO_9ic_nu5DSfqkaRpc7gLMwAfS6cZVwgqpkk3bcz64QzdgdH9bhmmCh5Wlg19N9s28RJEvAWpIk2MT83TRyORlJy8htatl-6xVF6vQ/s2048/PICT0203_1_1.jpeg" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="2048" data-original-width="1536" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEixfvGQZ7bahIwkwWCuOqmWOy2dIKrTMCHrj-1ghKg1N5YwHRgxCXOoBQfo4pM7RdYAJgZdWCnzgUxEio9_3zAdDO_9ic_nu5DSfqkaRpc7gLMwAfS6cZVwgqpkk3bcz64QzdgdH9bhmmCh5Wlg19N9s28RJEvAWpIk2MT83TRyORlJy8htatl-6xVF6vQ/s320/PICT0203_1_1.jpeg" width="240" /></a></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: left;">Wolf et moi en 2005.</td></tr></tbody></table><table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="float: left; margin-right: 1em; text-align: left;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgbdHjXmgeTzmHR8gZZW7LkvEh4W4yaJClRbTHyAPvYj3Jywo9ZUCA8eYRj3CjGpJvKchcb8KEYDMpl_HB7WWz-nfjqAGXmkUKCWFijZTHtGThjQjrfP6rXWWPsvWwQ10DtnF4f3PvlU5os5UDCgvEWYMgWlrLPa4S8I4Cd2u_YXxaNSZGyHS7VFPlbbtM/s4032/IMG_0091.HEIC" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="4032" data-original-width="3024" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgbdHjXmgeTzmHR8gZZW7LkvEh4W4yaJClRbTHyAPvYj3Jywo9ZUCA8eYRj3CjGpJvKchcb8KEYDMpl_HB7WWz-nfjqAGXmkUKCWFijZTHtGThjQjrfP6rXWWPsvWwQ10DtnF4f3PvlU5os5UDCgvEWYMgWlrLPa4S8I4Cd2u_YXxaNSZGyHS7VFPlbbtM/s320/IMG_0091.HEIC" width="240" /></a></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: left;">Célébrant nos 20 ans en 2023.</td></tr></tbody></table><br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: left;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: left;">Vingt ans. C'est long, mais ça semble être passé en un éclair.</div><br />Ce mois-ci, le 25 juillet 2023 pour être exact, mon partenaire, Wolf, et moi avons célébré notre 20e anniversaire. N’étant pas officiellement mariés, nous n'avons pas d’anniversaire de mariage à célébrer, mais nous avons par contre un anniversaire de tango. Grâce à une <a href="https://www.youtube.com/watch?v=b5N9BXGVm5c" target="_blank">vidéo</a> mise en ligne il y a quelques années, nous savons que notre tout premier tango ensemble était précisément le vendredi 25 juillet 2003, nous marquons donc cette date comme notre anniversaire, même si ce n’est que quelques semaines plus tard que nous sommes devenus amoureux. (<a href="https://www.youtube.com/watch?v=b5N9BXGVm5c" target="_blank">La vidéo est disponible ici.</a> Le clip très court de nous est à exactement 4:49; cherchez le jeune homme en chemise blanche et la jeune femme en robe rouge.)<br /><br />Au fil des ans, de nombreuses personnes ont demandé, se sont interrogées et ont spéculé sur la façon dont nous nous sommes rencontrés et comment nous avons commencé le tango, alors cette occasion mémorable semble être un bon moment pour raconter notre histoire.<br /><br />J'ai suivi mon premier cours de tango en 1997 à Graffiti Tango, l'une des premières écoles de tango de Montréal, qui a fermé une couple d’années plus tard. Mes professeurs, des noms reconnaissables maintenant mais de nouveaux instructeurs à l'époque, étaient Mylène Pelletier et Mireille Painchaud. J'avais dansé le ballet pendant de nombreuses années, j'étais une passionnée de salsa et j'étais devenue curieuse du tango après un événement auquel j'avais assisté avec une amie. J'ai particulièrement aimé l'élégance de la danse et la façon dont les femmes s'habillaient, avec leurs jupes fendues, leurs bas noirs et leurs talons hauts. J'ai aussi apprécié les cours que j'ai suivis et j'aurais peut-être continué, mais j'avais un horaire de travail difficile qui ne coïncidait pas avec les sessions à venir, donc mon voyage dans le tango s'est terminé là pour le moment.<br /><br />J'ai continué à travailler comme une folle - je faisais du soutien technique, de la formation et de la mise en page dans la salle de rédaction de The Montreal Gazette, j'avais commencé à écrire à la pige et j'enseignais un cours de mise en page au département de journalisme de l'Université Concordia. La plupart de mes heures libres ont été passées dans des clubs de salsa, ce qui a mené à quelques prestations amateures ici et là, et j'ai aussi occasionnellement aidé en tant que partenaire substitut dans les cours de salsa qu'une de mes amies enseignait. En 1998, elle a commencé à louer un espace dans un studio de tango nouvellement ouvert, l'Académie de Tango Argentin sur Saint-Laurent près de Mont-Royal. Là, j'ai été présentée au propriétaire Santiago Gimenez, qui m'a encouragée à reprendre des cours de tango, et peu après à commencer à travailler avec lui en tant qu’assistant professeur. Et cette fois, je suis devenue accro. Les encouragements et la personnalité contagieuse de Santiago m'ont donné un goût et une passion pour tout ce qui était tango argentin : la danse, l'histoire, la musique et, bien sûr, les milongas.<br /><br />Cette même année, j'ai pris un congé du travail et j'ai fait des réservations pour un voyage de six mois en Amérique du Sud qui devait se terminer par un séjour de deux mois à Buenos Aires. Mais la chance n'était pas de mon côté : la compagnie aérienne avec laquelle j'avais réservé tous mes vols a fait faillite pendant que j'étais au Venezuela, et aucune marche pénible autour de Caracas vers les bureaux des compagnies aériennes et les agences de voyages ne pouvait m'amener en Argentine sans payer un nouveau billet, ce qui était au-delà de mes moyens. Alors je suis retournée sur l'île de Margarita, j'ai dansé la salsa et fait la fête jusqu'à ce que j'aie dépensé l'argent qu'il me restait et que je suis rentrée à la maison.<br /><br />Je suis retournée à la Gazette et à l'Académie, où j'ai recommencé à enseigner le tango et j'ai eu le privilège de prendre des cours avec le légendaire Carlos Gavito. Il était en tournée avec Forever Tango et a été invité par Santiago à donner des ateliers à plusieurs reprises. Cet été-là, Gavito est allé à Toronto (qui avait une petite communauté de tango par rapport à la nôtre à l'époque) pour donner une fin de semaine d'ateliers, et j'ai eu le privilège d'être invitée à l'assister. C'était un honneur et j'ai sauté sur l'occasion, même si j'étais loin d'être prête. La fin des années 90 a été une période très cool pour le tango à Montréal. Notre ville était considérée comme la capitale du tango en Amérique du Nord, il y avait déjà des milongas sept jours par semaine, et en plus de Gavito, nous avions des visites régulières de grands noms comme Pablo Verón, dont le film qui l’a rendu vedette, The Tango Lesson, venait de sortir et il faisait (et fait toujours) des visites régulières au Studio Tango, qui était au centre-ville sur la rue Bleury à l’époque.<br /><br />Cet automne-là, j'ai rencontré quelqu'un et je suis tombée enceinte. Il est devenu clair assez rapidement qu'il n'était pas intéressé à être père, mais j'avais 30 ans, je voulais des enfants et j'ai décidé de garder le bébé, même si je savais que la relation ne durerait même pas le temps de la grossesse. En juillet suivant, mon fils est né, et en tant que mère célibataire avec une carrière exigeante, j'ai pensé qu'une fois de plus, mon voyage tango était probablement terminé.<br /><br />Mais quelques mois plus tard, j’ai reçu un appel de Mylène Pelletier, qui avait pris la direction des cours à l'Académie, m'invitant à reprendre l'enseignement. Chanceuse d'avoir un frère et des parents prêts à garder mon fils, j'ai encore une fois sauté sur l'occasion et réintégré mon monde de tango bien-aimé. Gérer la maternité, ma carrière à la Gazette (à cette époque j’ai eu une promotion importante) et deux postes d'enseignement à temps partiel (Concordia et tango) ne laissait pas beaucoup de place à la danse salsa, c'est donc la chose qui a été à peu près abandonnée.<br /><br />À l'été 2003, un ami du tango et chanteur qui s’appelle Stanley Colimon m'a demandé si je serais intéressée à danser avec lui lors d'une prestation musicale qu'il allait donner à La Tanguería. Il avait une chanson de tango dans son répertoire et avait besoin de deux danseuses pour danser avec lui pendant qu'il dansait et chantait «Pardonnez-moi si je vous aime», à propos d'un homme s'excusant d'être amoureux de plus d'une femme à la fois. Les danseuses étaient Laura Steinmander, propriétaire de la Tanguería, et moi-même.<br /><br />Pendant une des répétitions, il y avait un gars dans le studio qui faisait du travail administratif sur l'ordinateur. Je le trouvais pas mal attirant et j'avais l’impression qu'il me regardait avec intérêt aussi. Ensuite, le soir de la représentation, ce même gars était là et pendant la partie milonga de la soirée, il m'a invité à danser. Je me souviens que je trouvais qu'il dansait bien et lorsque je lui ai demandé son nom et qu'il m'a répondu «Wolf», j'ai cru qu'il plaisantait et j'ai répondu «non, pour de vrai!». C'est plus d'une décennie plus tard que je suis tombée sur une <a href="https://www.youtube.com/watch?v=b5N9BXGVm5c" target="_blank">vidéo</a> en ligne de cette nuit qui a capturé non seulement cette toute première danse de Wolf et moi, mais aussi une partie de la démonstration avec Laura et Stanley.<br /><br />Wolf (version raccourcie de Wolfgang) a été un peu insulté que je ne pensais pas qu’il m’avait donné son vrai nom, mais néanmoins, au cours des semaines suivantes, nos chemins ont continué à se croiser, parfois par accident et parfois à dessein, et après pas longtemps nous avons formé un couple. J'enseignais toujours des cours à l'Académie, où j'avais travaillé avec Caroline Demers et Luis López entre autres, et j'enseignais à nouveau avec Santiago, mais il était en train d'abandonner l'enseignement, alors j'ai demandé à Wolf, qui avait commencé à aider aux cours à La Tanguería, d'enseigner avec moi. Il a accepté et nous avons continué à donner des cours ensemble jusqu'à ce que je sois enceinte d'environ six mois de notre fille à la fin de 2004. Après cela, les cours ont cessé à l'Académie et une fois de plus j'ai pensé que mon séjour en tango était peut-être terminé. Non seulement deux enfants représentent plus de deux fois le travail d'un, mais il semblait que je n'avais plus d'école de tango où retourner.<br /><br />Mais l'été après la naissance de notre fille, j'ai reçu un appel de mon ancienne amie et collègue Caroline. Elle venait d'ouvrir sa propre école, Tango Rico, à Chambly, et cherchait à agrandir son corps professoral. Wolf et moi nous sommes donc joints à son équipe pour quelques séances, puis avons également donné des cours que Mylène organisait à Montréal. Wolf, qui a une formation en conditionnement physique, avait commencé entre-temps à travailler au YMCA et il a lancé un cours de tango pour débutants au Y de Westmount.<br /><br />En janvier 2007, nous avons loué un espace dans un studio de ballet de notre quartier, N.D.G., et avons lancé un autre groupe de débutants, suivi peu de temps après par un autre cours dans un autre espace, un autre soir, ainsi qu'une petite pratique. Nous avons commencé à nous rendre compte qu'il y avait de la place et de la demande pour le tango à N.D.G. et avons commencé à rêver assez fort d'ouvrir notre propre école, allant même jusqu'à enregistrer le nom de notre entreprise, MonTango, et à visiter quelques espaces commerciaux. Mais nous avions deux jeunes enfants (3 et 7 ans à l'époque), peu d'argent et j'avais une carrière solide que j'aimais avec un bon salaire et des bénéfices qui sont à peu près inédits de nos jours.<br /><br />Donc, nos rêves sont restés exactement cela - jusqu'à l’automne suivant, lorsque la Gazette a annoncé qu'ils devaient supprimer 18 emplois dans la salle de rédaction et offriraient des forfaits de rachat volontaire avant de commencer à licencier des gens. Une fois de plus, nous avons commencé à rêver notre rêve de tango, mais cela semblait trop téméraire, trop irresponsable, trop impossible. Je n'ai donc pas fait de demande de rachat et le dernier jour, quand j'ai découvert que la collègue qui s’assoyait à côté de moi avait été approuvée, j'ai commencé à pleurer - non pas parce qu'elle partait, mais parce que je ne partais pas. Cette nuit-là, Wolf et moi avons eu un cœur à cœur très sérieux et avons décidé que j'irais voir le patron le lendemain et lui demanderais s'ils avaient encore besoin de se débarrasser de monde. Ils m’ont dit que oui.<br /><br />Il a fallu 24 heures pour que ma demande soit approuvée. C'était en novembre 2007. J'ai travaillé mon dernier quart de travail en décembre, nous avons trouvé un local pour notre école en janvier et fin février 2008, nous donnions des cours dans notre propre studio de tango, MonTango. C'était irréel et incroyable, et nous l’avions fait contre l’avis de mes parents, de mon conseiller financier et d'autres. Nous étions pleinement conscients que l'échec était une grande possibilité, voire une probabilité. Mais nous étions persuadés que nous avions fait le bon choix. Si nous n'avions pas essayé, nous nous serions demandé «Et si?» et l'aurions regretté pour toujours.<br /><br />Nous avons beaucoup grandi au fil des années, en tant que professeurs, danseurs, partenaires et personnes. Il y a trop d'histoires à raconter sur nos expériences et nos aventures dans tous les domaines : parentalité, affaires, enseignement, spectacles. Nous sommes finalement allés en Argentine il y a plusieurs années (et nous y retournerons l'année prochaine), nous avons étudié, suivi des formations et pratiqué énormément et nous avons enseigné et organisé d'innombrables cours, milongas et événements spéciaux, rencontrant un nombre incroyable de personnes en cours de route.<br /><br />En cette année 2023, notre studio a fêté ses 15 ans et cette semaine, Wolf et moi célébrons 20 ans de tango - et d'amour - ensemble. Aucun des chemins n'a été droit ou facile et nous travaillons incroyablement fort pour que tout continue, mais à travers tout cela, malgré les obstacles, les frustrations, les blessures et, bien sûr, la pandémie, nous sommes incroyablement reconnaissants de pouvoir faire ce que nous aimons tous les jours et de le faire ensemble.<br /><br /><i>Maintenant que j'ai raconté notre histoire, je pensais commencer une nouvelle série d'articles sur certains des personnages intéressants qui composent la communauté du tango montréalais. Cherchez-en dans les semaines et les mois à venir, et si vous ou quelqu'un que vous connaissez avez une histoire de vie/tango intéressante à raconter, faites-le moi savoir!</i><br /><br /><i>Vous appréciez mon écriture? <a href="https://andreashepherd.ca/accueil" target="_blank">Consultez mon site Web d'auteur ici,</a> avec des liens pour acheter mon livre de tango, 25 leçons de tango, ainsi que mon nouveau roman, <a href="https://andreashepherd.ca/thecurtainlady" target="_blank">The Curtain Lady.</a></i><br />Andrea Shepherdhttp://www.blogger.com/profile/00215588849281040364noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-2532681942199704722.post-17348717858850287012022-02-10T11:53:00.001-08:002022-02-10T11:53:17.506-08:00Les limites de la liberté<p><table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEiNsn7IotruxV5EPnFP91D4fkOIB9mgxTvVW9zscS8t35fCV-wJ1feq6DMO2F9pyF3oxeZKB7kYckj7DefjTgM-dYUne1dYXSd4h7iOD9_pw7Z9dv2li4ogEGiIlGJxqUQTlcVuMBvj7F2RdXggr-qA8Exf0FemTDXS2TNUnCP8RwUStr2vzANoA-8c=s1300" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="1300" data-original-width="840" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEiNsn7IotruxV5EPnFP91D4fkOIB9mgxTvVW9zscS8t35fCV-wJ1feq6DMO2F9pyF3oxeZKB7kYckj7DefjTgM-dYUne1dYXSd4h7iOD9_pw7Z9dv2li4ogEGiIlGJxqUQTlcVuMBvj7F2RdXggr-qA8Exf0FemTDXS2TNUnCP8RwUStr2vzANoA-8c=w259-h400" width="259" /></a></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Les danseurs de tango sont libres, <br />mais dans certaines limites.</td></tr></tbody></table><br /><b><br /></b></p><p><b>Traduit par François Camus<br /></b><a href="https://lifeisatango.blogspot.com/2020/08/the-limits-of-freedom.html" target="_blank">Lire la version originale en anglais ici</a></p><p>On a beaucoup parlé de liberté ces derniers temps. Ce que nous sommes libres de faire et de ne pas faire, ce que nous sommes libres de porter et de ne pas porter, où nous sommes libres d'aller et de ne pas aller.</p><p>Je suis une grande partisane de la liberté. Liberté de choix, d'expression, de religion. Mais la liberté dans une société civilisée ne signifie pas que nous pouvons faire tout ce que nous voulons. La société a des règles et des lois que nous sommes obligés de suivre ou nous en subissons les conséquences. Nous sommes «libres», oui, mais dans certaines limites. Nous ne sommes pas libres de tuer des gens. Nous ne sommes pas libres d'agresser physiquement les gens. Nous ne sommes pas libres de voler les autres. Nous ne sommes pas libres de conduire de manière erratique à n'importe quelle vitesse, de fumer où nous voulons ou de placer nos enfants à l'arrière de la voiture sans sièges ni ceintures de sécurité. En général, les gens acceptent ce genre de limites. Parfois, certains d'entre nous considèrent certaines limites comme injustes et luttent alors pour le changement. C'est ainsi par exemple que les femmes ont obtenu le droit de vote et les homosexuels ont obtenu le droit de se marier. Mais même lorsque nous considérons certaines limites inappropriées, la plupart d’entre nous admettons qu’il est normal d’imposer des limites à nos libertés. Être libre ne signifie pas que nous pouvons absolument tout faire, car à peu près tout ce que nous faisons affecte ceux qui nous entourent.</p><p>En tango, l'idée de liberté - ou de son absence - revient souvent, en particulier dans le rôle de guidée. Les observateurs du tango et les novices voient souvent la danse comme une relation dominant-soumise ou actif-passif, mais c'est une fausse idée. Une partie de cette fausse idée vient des termes mêmes de «guideur» et de «guidée», qui sont à mon avis des étiquettes trompeuses et problématiques. (Vous pouvez lire davantage sur ce sujet dans mon article sur la <a href="https://lavieestuntango.blogspot.com/2020/10/terminologie-du-tango.html" target="_blank">terminologie du tango</a>.) Les limites les plus évidentes à la liberté de la guidée sont celles établies par le guideur, mais le rôle de la guidée est loin d'être passif et plus nous, les guidées, sommes habiles, plus nous nous rendons compte que nous sommes en fait assez libres à l'intérieur du cadre établi par notre partenaire, la musique et l'espace dans lequel nous dansons. Si nous nous contentons de lancer nos jambes n’importe comment et d'exprimer la musique comme elle nous émeut en accordant peu d’attention à ce que notre partenaire suggère, nous pouvons nous sentir libres, mais nous ne dansons pas en partenariat, donc nous ne dansons pas vraiment le tango. Trouver notre liberté à l'intérieur du cadre imposé est en fait l'un des défis amusants et enrichissants du rôle de guidée en tango.</p><p>Les guideurs ont également des limites. Eux aussi doivent suivre et s'adapter à leurs partenaires ainsi qu'à la musique et au flux de la circulation sur la piste de danse. S'ils guident simplement tout ce qu'ils veulent, ignorant si leur partenaire est prête, les particularités de la musique ou la présence des autres danseurs, ils pourraient considérer cela une expression de leur liberté, mais ce serait aussi manquer de considération et ce serait désagréable pour tout le monde impliqué.</p><p>Est-ce une atteinte à notre liberté que l’on s’attende à ce que nous limitions nos mouvements à ceux qui respectent nos partenaires, la musique et les autres danseurs? Ces attentes sont-elles raisonnables si nous voulons tous faire partie de la communauté qu’est une milonga?</p><p>Je crois que souvent, lorsque les danseurs se sentent limités ou confinés par des facteurs tels que le rythme, le flux sur la piste ou le partenaire, ce n'est pas vraiment une question de liberté ou de manque de liberté, c'est une question de difficulté et de résistance à travailler sur quelque chose qui est, franchement, difficile. Pour les guideurs, l'une des parties les plus difficiles de l'apprentissage du tango est d’apprendre à suivre le flux de la piste de danse, ce qui implique de rester dans sa voie, de maintenir une distance constante avec le couple devant vous et de vous adapter à des situations en continuel changement. Vous avez enfin compris comment enchaîner certains mouvements et les guider clairement à une partenaire, puis vous allez à votre première milonga et vous ne pouvez pas en faire la moitié car vous devez constamment vous arrêter, ralentir et changer votre plan en fonction de ce qui se passe tout autour de vous. C’est certes frustrant, mais c’est une partie nécessaire du processus d’apprentissage. Ce n’est pas une question de liberté, mais de respect. Le tango est une danse sociale, ce qui signifie que nous ne dansons pas seuls et que nous ne dansons pas uniquement pour notre plaisir personnel. Dans un cours, une pratique ou une milonga, nous faisons partie d'une communauté, nous ne pouvons donc pas être trop individualistes, sans tenir compte de l'effet que nos actions pourraient avoir sur ceux qui nous entourent.</p><p>C'est une comparaison surutilisée, mais lorsque vous conduisez sur l'autoroute, reculez-vous en sens contraire de la circulation, changez-vous de voie sans regarder au préalable, roulez-vous à la vitesse qui vous convient et zigzaguez-vous chaque fois qu'une voiture est devant vous? Probablement non, espérons-le. Et vous ne vous plaignez probablement pas que c’est une violation de votre liberté d’éviter de faire ces choses. Vous acceptez que pour avoir le privilège d'être autorisé à conduire, vous devez assumer la responsabilité de suivre le code de la route. De même, apprendre à danser au sein de la communauté du tango est difficile, mais n’utilisez pas votre liberté personnelle comme une excuse pour ne pas faire face à la partie la plus difficile du travail.</p><p>Lorsque les danseurs roulent des yeux avec impatience quand les enseignants insistent pour qu'ils écoutent et suivent le rythme de la musique, protestent-ils vraiment contre le manque de liberté de danser comme ils le veulent et d'exécuter leurs mouvements sophistiqués, ou est-ce une excuse car il est difficile d'apprendre la musicalité si elle ne vient pas naturellement?</p><p>La liberté a des limites. Parfois, ces limites sont agaçantes. Je sais que j'ai été ennuyée quand j'ai dû attendre six mois et payer des centaines de dollars pour obtenir un permis pour changer les balustrades du balcon de ma maison. «C’est ma maison et je devrais pouvoir en faire ce que je veux!» ai-je dit plusieurs fois avec frustration. Bien que je soutienne que la longue attente et les frais élevés étaient disproportionnés avec un changement aussi mineur, la nécessité de demander des permis existe pour de bonnes raisons. Dois-je être autorisée à construire ma maison pour qu'elle bloque la vue et la lumière du soleil de tous mes voisins? Puis-je installer une statue pornographique géante sur ma pelouse? Les limites à notre liberté sont normales, parce que ma liberté ne devrait pas vous créer un grand inconfort ou un danger. Lorsque nous faisons partie d’un tout collectif, et nous le sommes, c’est juste égoïste, immature et naïf de penser que la liberté signifie le droit de faire tout ce que nous voulons. Bien sûr que certaines limites sont injustes, nous pouvons et devons travailler pour les changer lorsqu'elles sont carrément erronées ou dépassées. Mais lorsque nous crions à la liberté, nous devons nous assurer que nous n’exprimons pas simplement la frustration que nous ressentons en réaction aux inconvénients mineurs que nous subissons afin de nous assurer que les vrais enjeux soient pris au sérieux.</p><p>Un autre enjeu qui est présentement au coeur des préoccupations tant à l'intérieur qu’à l'extérieur du tango est l'hygiène personnelle.</p><p>Pour en revenir à l'époque pré-COVID, les gens étaient certainement libres de ne pas se laver les mains après avoir utilisé les toilettes. Ils n’auraient pas été arrêtés pour ne pas l’avoir fait. Mais je pense que la plupart des danseurs seraient d’accord pour dire que c’est insalubre, irrespectueux et, enfin, dégoûtant de ne pas le faire, en particulier au tango où vous allez tenir un grand nombre d’autres danseurs avec vos mains pleines de germes. Les gens sont également libres de ne pas se brosser les dents ni de porter de déodorant. Mais dans la communauté du tango, où les membres passent la plupart de leur temps en contact très étroit les uns avec les autres, le lavage des mains, le brossage des dents et le port de déodorant sont vraiment le strict minimum en termes d'actes de respect en matière d'hygiène.</p><p>Maintenant, à l’ère de la COVID, des mesures d'hygiène plus strictes sont en place partout pour des raisons de santé beaucoup plus urgentes. On dit à tout le monde de se laver les mains plus soigneusement et plus souvent que jamais et de porter des masques pour aider à protéger non pas le confort mais la santé et la sécurité de ceux qui nous entourent. Et un nombre surprenant de personnes se portent aux armes relativement à cette atteinte à leur liberté. Eh bien, oui ce l’est. Tout comme les autres règles de sécurité comme ne pas fumer dans les bureaux et les restaurants, porter une ceinture de sécurité dans votre voiture et ne pas porter d'armes dans une école ou un avion. Ce sont toutes des atteintes à nos libertés personnelles, mais elles concernent la santé et la sécurité de tous.</p><p>Je me souviens qu'il y a quelques années, un danseur que je ne connaissais pas avait décidé de changer radicalement son style de vie. Il a abandonné sa maison et sa carrière pour suivre une voie de yoga, de méditation et une vie de nomade. Nous ne l’avons pas vu pendant plusieurs mois. Puis un jour, il s’est présenté au tango pieds nus, avec la barbe broussailleuse, portant un débardeur, ses aisselles poilues et, franchement, très odorantes bien à la vue. «Les odeurs des gens ne m'offensent pas», a-t-il mentionné à un moment donné. (Peut-être avait-il entendu quelqu'un commenter le sien?) Vraiment, je respecte cela. Je suis plus anticonformiste que conformiste et je pense que les gens devraient être autorisés à s'habiller comme ils le souhaitent et à ne pas porter de déodorant s'ils ne le souhaitent pas. Mais qu'en est-il dans une milonga? Il a dansé avec quelques femmes qui se sont ensuite plaint à mon partenaire et moi de son odeur et nous étions déchirés: Lui demandons-nous de partir pour le confort des autres ou respectons-nous sa liberté de se laver et de s'habiller à sa guise? En fin de compte, il n’est pas resté longtemps et nous ne l’avons pas revu depuis. Nous n’avons jamais eu à traiter ce dilemme particulier.</p><p>En tango, nous nous rapprochons beaucoup des autres. Les odeurs personnelles offensent beaucoup de gens, et si vous allez danser en étroite étreinte avec d'autres personnes, la plupart de ces personnes ne veulent probablement pas sentir votre sueur vieille de trois jours et sentir vos poils humides collés contre leur peau. Si vous refusez de prendre en considération le confort des autres, alors que vous exprimez peut-être votre propre liberté de choix, vous ignorez également la liberté de votre entourage de profiter d’un environnement agréable. </p><p>Le fait de devoir suivre notre partenaire, de synchroniser nos pas à la musique et de respecter l'espace des autres danseurs inhibe notre liberté de choix et de mouvement sur la piste de danse. Mais si nous ne faisons pas ces choses, nous ne tenons pas compte des autres sur la piste, ni de la danse elle-même. Et si nous allons trop loin, les responsables de l'établissement devraient se sentir libres de nous demander de partir. </p><p>La communauté de tango est toujours le reflet de l’ensemble de la société, et les similarités susmentionnées relatives à la liberté dans les limites de ces contraintes me sont apparues ces derniers temps. Dans le tango comme dans la vie, nous sommes libres de bouger et de nous exprimer, mais cette liberté est limitée par une structure que nous devons respecter ou nous n'aurons pas de tango, nous aurons le chaos.</p>Andrea Shepherdhttp://www.blogger.com/profile/00215588849281040364noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-2532681942199704722.post-64742613956941140422022-01-02T10:43:00.003-08:002022-01-02T12:24:58.637-08:00Des mots qui inspirent : la pratique<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEi_FMddv8i-g2cxalPFgRfSvfBvJacbSUV6ud2O9qz0knC1sYUdvTuuKz7K5YC8PpOhGffNcOGmnFmAyMaKjAgKoPNi7llLenn4XHcX-iG4_5waOFqAkfsFpE3rx3oQKvWrVZpVi5par7nIRWx15gfOt_M9qhlpx0qA8hjnxD2KieKHs0JKIRffdueb=s1095" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="1095" data-original-width="800" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEi_FMddv8i-g2cxalPFgRfSvfBvJacbSUV6ud2O9qz0knC1sYUdvTuuKz7K5YC8PpOhGffNcOGmnFmAyMaKjAgKoPNi7llLenn4XHcX-iG4_5waOFqAkfsFpE3rx3oQKvWrVZpVi5par7nIRWx15gfOt_M9qhlpx0qA8hjnxD2KieKHs0JKIRffdueb=w293-h400" width="293" /></a></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">La pratique en solo est l'un des meilleurs moyens<br />pour améliorer votre danse.</td></tr></tbody></table><br /><p><b>Traduit par François Camus<br /></b><a href="https://lifeisatango.blogspot.com/2022/01/words-to-live-by-practice.html" target="_blank">Lire la version originale en anglais ici</a></p><p>Ces jours-ci je reviens souvent à ce mot.</p><p>Puisque que je suis enseignante, je rappelle presque toujours aux gens de pratiquer, mais le mot «pratiquer» a des significations sous-jacentes profondément bénéfiques.</p><p>Alors que nous nous dirigeons vers l'An 3 de la pandémie de COVID-19, la danse, en particulier la danse sociale, a été arrêtée à divers degrés pendant tout ce temps, de nombreuses personnes ont déploré à plusieurs reprises la «mort» du tango. À Montréal, les milongas intérieures ont finalement rouvert en novembre dernier – pour être fermées à nouveau un mois plus tard. Donc, de nos jours, si nous voulons continuer à danser, nous ne pouvons que pratiquer. Là encore, toute danse est, en fait, de la pratique, n'est-ce pas?</p><p>S'il est vrai que de nombreux événements de danse sociale ont été annulés au cours des deux dernières années, certaines personnes ont trouvé des moyens de continuer à danser tout au long des fermetures et des réouvertures apparemment sans fin, suivant des cours en ligne avec ou sans partenaire, prenant des cours privés lorsque cela était possible et travaillant seul à la maison.</p><p>En plus du tango, j'enseigne aussi le yoga. Je donne des cours, mais je prends aussi des cours hebdomadaires et j'ai une pratique personnelle régulière. Parce que le yoga est une pratique. C'est ce que disent les yogis : nous ne <i>faisons</i> pas de yoga; nous <i>pratiquons</i> le yoga. Contrairement au tango, le yoga n'est pas avant tout une activité sociale, le but de sa pratique n'est donc pas quelque chose «d’autre», comme aller aux milongas et danser avec nos partenaires de choix. Le but de la pratique de yoga en est la pratique elle-même. Cela apportera une amélioration continue de la pratique, qui apportera à son tour des avantages à notre corps et à notre vie, tels que des jambes plus fortes, une meilleure posture et peut-être un esprit plus calme. Hmmm. Nous pouvons également tirer des bénéfices similaires de la pratique de notre danse.</p><p>Je souhaite souvent que le tango soit vu de la même manière. La plupart des danseurs sociaux arrêtent très tôt de suivre des cours réguliers, souvent après un an ou deux. La grande majorité des danseurs de tango suivent quelques sessions de cours réguliers, puis ils regardent de haut les offres de leurs studios locaux, choisissant d'arrêter complètement de suivre des cours ou de ne prendre que des cours donnés dans des festivals par les maestros invités.</p><p>Dans les cours en groupe, la plupart des gens veulent juste monter, monter, monter, plutôt que d'apprendre simplement pour apprendre. Je dis la plupart des gens, car il y a bien sûr des exceptions. Il y a ceux qui prennent régulièrement des cours privés pendant des années et ceux qui préfèrent les pratiques aux milongas. Alors qu'un système de cours en groupe par niveaux s'est avéré le plus commercialisable, offrant aux étudiants un sentiment de progression et d'accomplissement, il a pour malheureux effet d'encourager les étudiants à se précipiter d'un niveau au suivant et à se sentir découragés si les enseignants leur suggèrent de répéter un cours. Je me souviens avec émotion d'un étudiant qui n'était libre qu'un soir par semaine, je pense que c'était le mardi, et pendant des années, il s'est simplement inscrit aux cours que nous proposions le mardi soir. Peu importait qu'il s'agisse de milonga, de <i>vals</i>, d'un cours avancé sur les <i>sacadas</i> ou les <i>boleos</i>, ou de Tango 1, 2 ou 3; il était toujours là et il apprenait toujours quelque chose.</p><p>Beaucoup de satisfaction peut être trouvée juste en faisant un effort. C'est aussi vrai dans le tango qu'ailleurs. Les effets secondaires positifs abonderont, allant de devenir un partenaire de tango de plus en plus recherché, à l'amélioration de la fonction cérébrale (comme le montrent de plus en plus d'études), au maintien d'une bonne posture tout au long de notre vie.</p><p>L'entrée du dictionnaire Oxford pour le mot « pratiquer » comprend deux définitions soulignant l'idée que nous pouvons pratiquer afin d'atteindre un objectif ou simplement pour les avantages de la pratique elle-même :</p><blockquote style="border: none; margin: 0px 0px 0px 40px; padding: 0px; text-align: left;"><p>1. Effectuer (une activité) … à plusieurs reprises ou régulièrement afin d'améliorer ou de maintenir ses compétences.</p></blockquote><blockquote style="border: none; margin: 0px 0px 0px 40px; padding: 0px; text-align: left;"><p>2. Effectuer ou exécuter (une activité, une méthode ou une coutume particulière) de manière habituelle ou régulière.</p></blockquote><p>Il est clairement important de pratiquer. Mais si l'on veut vraiment s'améliorer, il est tout aussi nécessaire de bien pratiquer. Nous connaissons tous l'expression «la pratique rend parfait», mais certains ont soutenu qu'un meilleur dicton est «la pratique rend permanent». Cela implique deux choses : que pratiquer régulièrement aura des effets à long terme, mais aussi que pratiquer quelque chose de la mauvaise manière ne servira qu'à enraciner davantage les mauvaises habitudes.</p><p>Une chose que nous voyons tout le temps sur la piste de danse et que les professeurs déplorent, ce sont des danseurs qui dansent dans les milongas depuis une décennie ou plus avec une mauvaise technique avec peu ou pas d'amélioration. Je le vois aussi dans la posture. Une mauvaise posture se développe tout au long de la vie. Si vous êtes assis, affaissé, courbé pendant huit heures par jour ou plus pendant 30 ans, votre corps adoptera progressivement une forme arrondie et voûtée. Si vous vous initiez à quelque chose comme le tango et souhaitez améliorer votre posture (et donc votre élégance et votre équilibre) pendant que vous dansez, vous devrez passer pas mal de temps à pratiquer de nouvelles habitudes posturales, sur et en dehors de la piste de danse. Je ne peux pas vous dire combien de fois que je suggère à quelqu'un de relever la tête ou la poitrine, et que je me fais répondre sommairement : «C'est comme ça que je suis fait.» Bien sûr, je ne peux pas forcer quelqu'un à travailler sur quelque chose qui ne l'intéresse pas, mais je dois admettre que ce genre de remarque me rend dingue. Si des années d'affaissement quotidien peuvent arrondir votre dos, une pratique quotidienne soutenue pour se tenir droit peut certainement le redresser, au moins quelque peu. Cela améliorerait non seulement votre tango, mais aussi la force de votre dos, votre respiration et votre confiance en vous.</p><p>Cela ne veut pas dire que vous ne pouvez rien apprendre en dansant dans les milongas. Les précieuses compétences que vous perfectionnerez sur une piste de danse bondée incluent des capacités de navigation et de réagir instantanément, l'adaptabilité à différents partenaires et les habiletés d'improvisation. Sans parler des compétences sociales telles que l'utilisation du système de <i>mirada-cabeceo</i> et comment gérer le rejet avec élégance. De plus, vous ne pouvez pas (ou du moins ne devriez pas) obtenir ou donner des commentaires sur votre danse dans une milonga comme vous pourriez le faire dans un cours ou même une séance de pratique sérieuse avec votre partenaire. Si votre technique est déjà excellente, vous pouvez la renforcer par la danse sociale, mais si ce n'est pas le cas, vous vous retrouverez probablement à renforcer encore plus vos mauvaises habitudes.</p><p>Beaucoup de danseurs de tango détestent l'idée de la pratique en solo, la jugeant inutile - puisque le tango est censé être dansé avec un.e partenaire - ou la jugeant tout simplement ennuyeuse. L'un des cours que mon partenaire et moi avons le plus enseigné pendant la pandémie s'appelle Tango Drills. Dans celui-ci, nous faisons quelques exercices techniques puis nous enseignons de courtes séquences sur la musique, nous les répétons et les combinons, nous répétons encore et recombinons. C'est un excellent cours pour ces temps de COVID, car vous n'avez pas besoin d'un.e partenaire et cela fonctionne aussi bien en ligne qu'en personne. Au cours de l'été, nous l'avons enseigné plusieurs fois dans le parc et nous avons publié en ligne une vidéo du cours. Un commentateur a fait la remarque : «Ce n'est pas du tango, c'est de la danse en ligne.» Oh, comme j'aime quand les gens expriment leurs opinions arrêtées sur ce que le tango «est» et «n'est pas». Mais c'est hors de mon propos, lequel est que la pratique en solo est l'un des meilleurs moyens d'améliorer votre danse. Si vous pouvez exécuter des <i>giros</i> et des <i>ochos</i> seul avec de l'équilibre, du style et de la musicalité, vous ne serez pas un lourd fardeau pour votre partenaire parce que vous vous accrochez à lui pour votre survie, ou que vous vous précipitez d'une étape à l'autre pour éviter de perdre votre équilibre, ou en vous fiant uniquement à sa capacité de suivre le rythme de la musique. Tous ceux qui ont suivi nos drills au cours des deux dernières années sont d'accord : leur danse s'est améliorée.</p><p>Souvent, un peu de pratique fait beaucoup de chemin. Lorsque j'enseigne à quelqu'un et que je remarque une amélioration de leurs compétences entre les cours, je leur demande : «Vous êtes-vous pratiqué?» Leur réponse est presque inévitablement «Oui». Même si cela signifie qu'ils n'ont pratiqué que 20 minutes une fois entre les cours, cela se voit toujours.</p><p>À l'autre extrémité du spectre, il y a les étudiants qui s'éloignent ou s'assoient chaque fois que nous enseignons un exercice en solo pendant un cours. Je me souviens d'un étudiant en particulier qui se tenait là à regarder le reste du groupe répéter ses croisés arrières. Nous l'avons encouragé à participer, mais il a refusé en disant : «Oh, je l'ai déjà appris.» Il ne voyait tout simplement pas l'importance de répéter une chose pour mieux la faire. Dans sa tête, s'il l'avait essayé une fois et l'avait compris, cela suffisait et il était temps de passer à autre chose.</p><p>Les deux dernières années, avec toutes leurs turbulences et leur imprévisibilité, ont été l'occasion de pratiquer beaucoup de choses : patience, acceptation, lâcher prise, gratitude. Parfois, ce n'est pas facile. Nous avons dû être patients, confinement après confinement, et nous avons dû accepter tant de choses, les constants changements de normes, les politiques et les croyances extrêmement différentes des membres de notre famille, de nos amis et de nos connaissances. Au cours des dernières semaines, le nombre de cas de COVID au Québec est monté en flèche, et lorsque mon école de danse a de nouveau été fermée et que plusieurs membres de la famille ont attrapé le virus (moi y compris et malgré le fait que nous soyons prudents et entièrement vaccinés), mettant fin à nos plans de Noël, c'était facile se sentir victime et de se plaindre : «Pourquoi moi? Pourquoi nous?» Puis j'ai eu ma pratique quotidienne du yoga, qui comprend toujours un rappel de pratiquer la gratitude, et j'ai pensé aux nombreuses choses pour lesquelles je dois être reconnaissante : ma famille, une maison chaude, de la nourriture sur la table, un corps sain qui est capable de lutter contre la maladie, et l'accès aux vaccins qui l'aident à le faire. En pratiquant la gratitude, il ne faut pas longtemps pour la ressentir et devenir reconnaissant.</p><p>J'aime me considérer comme une personne ouverte d'esprit et sans jugement. Mais tout le monde juge, du moins parfois, même moi! Alors que puis-je faire à ce sujet? Il est difficile de changer nos réflexes ou nos réponses automatiques, et de temps en temps je pourrais voir quelqu'un qui est habillé «drôlement» ou «mal» et je pourrais penser, «Beurk! Qu'est-ce qu'ils portent?» Mais ensuite, je me rappelle consciemment de ne pas juger les gens, m'entraînant à ne pas porter de jugement, même lorsque mon premier réflexe était de le faire.</p><p>Il en va de même dans le tango. Si, par exemple, vous avez l'habitude de soulever et de tendre vos épaules lorsque vous dansez, prendre conscience de cette tendance est un premier pas. Vous pourriez avoir besoin de plusieurs rappels de la part d'un enseignant ainsi que de quelques techniques pratiques pour détendre vos épaules et les placer correctement. Ensuite, vous devez vous pratiquer. Vos épaules continueront de se soulever et de se tendre, mais vous le remarquerez et vous vous corrigerez encore et encore jusqu'à ce que vous changiez enfin les réflexes de votre corps et que maintenir vos épaules vers le bas devienne normal. Cela peut prendre beaucoup de temps et beaucoup de répétitions, mais l’effort deviendra beaucoup moins conscient jusqu'à ce qu'un jour la correction se fasse sans effort.</p><p>À peu près tout ce que nous répétons dans notre vie quotidienne pourrait être considéré comme une pratique, qu'elle soit intentionnelle ou non. Quand il s'agit de choses que vous aimeriez améliorer, que ce soit votre danse ou votre attitude, pourquoi ne pas en faire une pratique consciente? Les avantages seront certainement nombreux et de grande portée.</p>Andrea Shepherdhttp://www.blogger.com/profile/00215588849281040364noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-2532681942199704722.post-26434120076810767872021-10-17T07:20:00.001-07:002021-10-17T07:26:32.172-07:00Qui savait que les danseurs étaient si dangereux?<p></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjp255ujiahzlVVzOX-tKZRuGmwm-8PP6zUxo2roK3NIETpylsm9gJCt_PJ7me0YxsjC4uhBYC8NT658UVd3rwzQoulf9vu8a8NrDSqNdqtWPVSABSkiPs2V9dsXPsBxq1aKuTcTQzp8nM/s700/dancesilhouette.png" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="700" data-original-width="650" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjp255ujiahzlVVzOX-tKZRuGmwm-8PP6zUxo2roK3NIETpylsm9gJCt_PJ7me0YxsjC4uhBYC8NT658UVd3rwzQoulf9vu8a8NrDSqNdqtWPVSABSkiPs2V9dsXPsBxq1aKuTcTQzp8nM/s320/dancesilhouette.png" width="297" /></a></div><br /><b><br /></b><p></p><p><b>Traduit par François Camus<br /></b><a href="https://lifeisatango.blogspot.com/2021/10/who-knew-dancers-were-so-dangerous.html" target="_blank">Lire la version originale en anglais ici</a></p><p>Qu’est-ce que notre gouvernement a contre la danse? J’ai posé cette question à maintes reprises, et je n’ai toujours pas reçu de réponse satisfaisante, en fait, pas de réponse du tout.</p><p>Pendant longtemps, j’ai pensé que nos dirigeants provinciaux étaient tout simplement ignorants de la simple existence de la danse sociale. Ils sont très certainement ignorants de ses nombreux avantages (plus à ce sujet plus tard). Mais maintenant, je suis devenu convaincue qu’ils ont réellement quelque chose contre elle et contre <i>nous</i>. La seule mention publique de notre secteur négligé lors d’une récente conférence de presse annonçant l’assouplissement des mesures Covid dans tous les domaines du divertissement, à l’exception de la danse, était quelque chose du genre: « Les jeunes qui dansent dans des discothèques, non, nous ne sommes pas encore prêts pour cela. »</p><p>Tout d’abord, pourquoi est-ce la seule image de la danse qui nous est présentée? Des bandes de jeunes irresponsables et ivres dansant toute la nuit, propageant leurs virus à toutes les autres personnes dans la pièce. Croyez-moi, je n’ai rien contre les clubs de danse ou discothèques, et je pense qu’il est temps qu’ils soient aussi autorisés à ouvrir, mais qu’en est-il des milongas (soirées de tango), les clubs de salsa, les événements de danse sociale, sans parler du swing, de la danse en ligne, de la danse carrée et autres. Des activités où l’objectif est de danser plutôt que de draguer ou de consommer de l'alcool.</p><p>En parlant de boire, qu’y a-t-il avec l’interdiction absolue de boire et de danser au même endroit? Depuis le début de la pandémie, les SAQ n’ont jamais fermé une seule fois. L’alcool est apparemment un service essentiel, dans le haut de la liste avec les épiceries, les pharmacies et la chirurgie cardiaque. Même les rendez-vous chez le dentiste ont été annulés au début de la pandémie et mon rendez-vous de mars 2020 avec mon médecin généraliste n’a toujours pas été reporté. Mais les ventes d’alcool gérées par le gouvernement n’ont jamais cessé, car que doivent faire les gens lorsqu’ils ne peuvent pas manger à l’extérieur, se faire couper les cheveux, socialiser, aller au gym ou même prendre une marche après 20 heures? (Je suis à peu près certaine que ma consommation de vin en soirée était responsable de la plupart des 15 livres que j’ai gagnées au cours des trois premiers mois de la pandémie - malgré le yoga quotidien, les promenades de chiens et l’enseignement en ligne.)</p><p>Finalement, les restaurants et même les bars ont été autorisés à rouvrir ... en autant que leurs pistes de danse restent fermées! Donc, quand il s’agit d’alcool, c’est tout ce que vous voulez et autant que vous pouvez en boire! Mais certainement pas de danse!</p><p>Aux fins de la réglementation sanitaire, les studios de danse ont été regroupés avec les gymnases dès le début. Donc, mon studio de tango est censé appliquer directement et de manière transparente les mêmes règles énoncées pour la musculation, courir sur un tapis roulant et des cours d’aérobie. Pendant ce temps, la danse a en quelque sorte été purement et simplement diabolisée avec les gymnases, en grande partie à cause d’un gymnase maintenant tristement célèbre de la ville de Québec qui est devenu un super-épandeur de Covid et a causé une des pires éclosions au pays. Maintenant, permettez-moi d’être claire, c’était un gymnase. Pas un studio de danse. De plus, un gymnase dirigé par un anti-masque bien connu qui n’a pas appliqué les mesures sanitaires ni la distanciation. Alors, ce gymnase était-il un bon exemple de la façon dont la danse sociale, ou même les gymnases, peuvent être dangereux ou à quel point un propriétaire d’entreprise anti-vax, anti-masque, irresponsable qui bafoue les règles peut être dangereux?</p><p>Alors que les niveaux de vaccination augmentent et que nous entrevoyons la fin de la pandémie de Covid, à peu près tous les pays/états/provinces/ villes du monde permettent à nouveau la danse sociale. Mais pas le Québec. Il y a eu un marathon de tango à Toronto la fin de semaine dernière, auquel des dizaines de Montréalais privés de danse ont assisté. La promotion de cet événement mentionnait que les participants devaient être vaccinés et, pour autant que je sache, aucune éclosion de Covid ne lui a été associée. La scène de tango de la ville de New York est de retour en pleine activité et, selon <a href="https://www.nytimes.com/2021/10/15/arts/dance/new-york-tango.html?smid=fb-share&fbclid=IwAR0jysUU2eQ8gVKGi3JejolFy0AUmNYCCy5I0xBHS0zXS5J9lYcmd0X5Bj4" target="_blank">un article récent du New York Times</a>, la Covid n’a pas commencé à se propager au sein de la communauté de tango. Presque tous les pays d’Europe (à l’exception peut-être de l’Italie et de la Belgique) autorisent maintenant la danse sociale.</p><p>Ici, à Montréal, depuis la semaine dernière, la distanciation sociale a été abandonnée dans les restaurants, les théâtres, les salles de concert et d’autres secteurs. Mais pas dans les studios de danse. Ainsi, vous pouvez maintenant avoir plus de 21 000 amateurs de hockey ou de musique qui crient assis côte à côte dans le Centre Bell pendant des heures à la fois, enlevant leurs masques pour manger leurs hot-dogs et boire leurs bières, mais les studios de danse sont toujours limités à 25 danseurs sobres et masqués. Si vous avez un énorme studio et que vous êtes ainsi autorisé à dépasser les 25 danseurs, vous ne pouvez autoriser aucun changement de partenaire et devez appliquer la règle de distanciation de deux mètres sans exception. Tout cela, pour les danseurs de tango, signifie une chose claire: pas de milongas.</p><p>Si des milongas – ici ou ailleurs – ou des événements similaires avaient été responsables d’importantes éclosions de Covid, je comprendrais un peu plus. Mais pour autant que je sache, les éclosions continuent de se produire dans les écoles, les lieux de travail et les résidences pour personnes âgées. Alors, pourquoi punir les danseurs?</p><p>Dans mon studio de tango, nous avons rouvert brièvement à l’été 2020 et depuis juillet dernier nous organisons des cours et des pratiques guidées. Nous suivons de près les règles extrêmement restrictives de distanciation/port du masque/vaccination et avons eu un total d’un élève qui a déclaré avoir eu la Covid en près de deux ans, mais il ne l’a pas attrapé ni transmis à notre école ni dans notre communauté. Alors, où est le terrible danger dans le monde de la danse? Je ne le vois pas.</p><p>Les bienfaits physiques et psycho-émotionnels de la dance sont bien connus. Il y a l’aspect exercice, l’aspect socialisation... Dans tous les cas, les avantages sont sûrement plus importants que ceux de vider une bouteille de vin pendant le souper ou de rester assis dans une salle de cinéma pendant deux heures et demie (par opposition à être sur un canapé devant Netflix).</p><p>Pourtant, d’une manière ou d’une autre, la danse, les danseurs et les entreprises de danse restent pris à la gorge tandis que le reste de la société est autorisé à s’ouvrir et à aller de l’avant.</p><p>Pour être clair: je suis pro-vaccin et mon partenaire et moi avons adhéré dès le début aux règles dans nos vies personnelles et professionnelles. Je ne pense pas que le port du masque, la vaccination et le soin de ma santé et de celle des gens autour de moi soit une atteinte inacceptable à ma « liberté ». Mais je crois que nous devons finalement apprendre à vivre avec ce virus et que si toutes les autres entreprises et tous les autres secteurs sont autorisés à aller de l’avant, nous devrions l’être aussi. </p><p>Les restrictions sur la danse me laissent un sentiment d’exclusion, d’oubli, de colère, de frustration et d’impuissance. Qu’en est-il pour vous?</p>Andrea Shepherdhttp://www.blogger.com/profile/00215588849281040364noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-2532681942199704722.post-14273488464982900302021-01-08T10:23:00.006-08:002021-01-08T10:25:30.093-08:00Une lettre d'adieu à 2020<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEia9mJfPn4sBafnoko5Z0Wkv_MLvCEpOkdq5ITTS7fWyeRC36BNkIJeTiT8-7q5kxiCkRhdqtvih5794w9nlKQmkIUo1iFodWJrWq_gVYcisgRQA9_Mdvk0Ac1j5ir_69TyQTtEp42g0c0/s979/books-scroll-quill-pen.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em; text-align: center;"><img border="0" data-original-height="583" data-original-width="979" height="239" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEia9mJfPn4sBafnoko5Z0Wkv_MLvCEpOkdq5ITTS7fWyeRC36BNkIJeTiT8-7q5kxiCkRhdqtvih5794w9nlKQmkIUo1iFodWJrWq_gVYcisgRQA9_Mdvk0Ac1j5ir_69TyQTtEp42g0c0/w400-h239/books-scroll-quill-pen.jpg" width="400" /></a></div><div></div><div><br /></div>Cher 2020, <div><br /></div><div>Adieu et bon débarras! </div><div><br /></div><div>Tu ne vas pas me manquer, mais cela ne veut pas dire que je n'ai rien appris de toi. </div><div><br /></div><div>Tu étais difficile, stressant, grossissant et frustrant. Tu étais plein de perte, de solitude, de conflit, de controverse et de drame. </div><div><br /></div><div>Tu as creusé un fossé entre beaucoup d'entre nous alors que nous avons exposé pleinement nos sentiments et nos opinions à ton sujet. Grâce à toi et avec un peu d'aide des médias sociaux, nous avons publiquement partagé nos points de vue sur la politique et la science, exposant souvent avec colère des pensées et des sentiments comme jamais auparavant avec des amis, des collègues et des connaissances.</div><div><br /></div><div>Cependant, les gens apprennent beaucoup de l'adversité et je ne suis pas différente. Alors, qu'est-ce que tu m'as appris? Qu'ai-je accompli avec toi et grâce à toi? </div><div><br /></div><div><b>J'ai appris à ralentir. </b>C'était l'une des leçons les plus difficiles pour moi. Au lieu de remplir chaque jour d'autant d'heures d'enseignement, de pratique, de planification, de publicité, de gestion et de courses que possible, j'ai fait de longues promenades et de longues pratiques de yoga, j'ai lu des livres et regardé des émissions et des films, j'ai cuisiné et jardiné et dépensé plus de temps avec ma famille et mes animaux de compagnie. Bien sûr, j'ai travaillé aussi, adaptant mon entreprise à la nouvelle réalité au fur et à mesure qu'elle se déroulait et évoluait du mieux que je pouvais, mais même avec un enseignement en ligne (et un retour bref mais tellement bienvenue à l'enseignement en personne) et en gérant la tâche de garder notre école de tango à flot (rester en contact avec nos danseurs et chercher de l'aide financière) le rythme de ma vie quotidienne a considérablement baissé. Ralentir n'est pas facile pour quelqu'un comme moi qui a besoin de se sentir constamment utile et productive, mais je sais que cela m'a fait du bien. (Maintenant, je me demande même comment je vais recommencer à travailler 10 à 12 heures par jour cinq ou souvent six jours par semaine le moment venu.) </div><div><br /></div><div><b>J'ai appris à être patiente et adaptable.</b> En mars 2020, je n'avais jamais donné de cours en ligne. Neuf mois plus tard, j'en ai enseigné une centaine. En mars, je ne pouvais pas imaginer porter un masque chaque fois que j'allais dans un lieu public, sans parler d'enseigner ou de danser avec un. Maintenant, j'ai fait tout cela d'innombrables fois et je n'y pense presque plus. (Est-ce que j'aime ça? Bien sûr que non. Mais je préfère porter un masque et pouvoir socialiser un peu que de rester enfermée plus que je ne le suis.) Je me suis habituée à faire la queue, à donner de l'espace en passant des gens dans la rue et à m'abstenir de donner des câlins ou des bisous à mes amis. Notre famille s'est adaptée à l'étrangeté de l'année scolaire de notre fille et au fait que nous soyons tous à la maison et dans l'espace de l'autre, bien plus que jamais auparavant. </div><div><br /></div><div><b>J'ai appris à quel point les gens peuvent être généreux. </b>Mon partenaire et moi avons été submergés par l'effusion de soutien pour notre école de tango, <a href="http://montango.ca" target="_blank">MonTango</a>. Il y a eu tellement de messages d'encouragement et de dons financiers de notre communauté pendant cet arrêt presque total des activités de danse sociale. En mars, nous espérions rouvrir en mai, puis en juin, puis en juillet. Nous avons ouvert partiellement en juillet, mais c'était extrêmement limité et de courte durée. Nous avions l'espoir d'un retour à la normale pour janvier, mais nous voici le début de janvier, fermés plus complètement que jamais avec des chiffres de Covid pires que jamais. Qui sait quand nous rouvrirons du tout, sans parler de quelque manière que ce soit qui ressemble à «normal»? Nous n'aurions pas survécu aussi longtemps sans le soutien de nos amis, étudiants et danseurs et cette réalité nous rend humble et grandement reconnaissant. </div><div><br /></div><div><b>J'ai appris à apprécier les petites choses. </b>Si rien d'autre, l'année dernière a été un rappel de prendre le temps de s'arrêter pour sentir les fleurs et de ne rien prendre pour acquis. Je me suis retrouvée régulièrement à sentir de la gratitude pour ma santé, mon contact humain, un repas savoureux, une conversation avec un cher ami, le beau temps, la nature, la capacité de marcher, la présence de ma famille et bien plus encore. </div><div><br /></div><div><b>J'ai appris à vivre le moment plus que jamais. </b>J'ai toujours cru que c'était l'une de mes qualités, mais la dernière année m'a confirmé qu'il faut vraiment saisir chaque opportunité, car demain vous n'auriez peut-être pas la chance. La vie est courte, fragile et imprévisible. Donc je n'ai pas attendu quand j'avais besoin d'une coupe de cheveux ou d'un massage, quand j'ai eu la chance d'enseigner un cours ou de rendre visite à un ami en personne, quand un défi d'écriture de livres est arrivé, quand nous avons eu la chance de passer quelques jours au bord du lac ou dans les montagnes. </div><div><br /></div><div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br /></div><b>J'ai appris à lâcher prise. </b>De l'intolérance et du jugement sur les modes de pensée des autres; de la frustration face aux décisions du gouvernement; de l'impatience face à tout, de l'attente de la fin de cette pandémie à l'attente dans les files interminables des épiceries. Colère, frustration, inquiétude, impatience: ce sont des émotions naturelles, mais tellement improductives, voire contre-productives, c'est donc un bon exercice de les remarquer, d'éviter de trop s'en prendre à elles et de les laisser partir. </div><div><br /></div><div><b>J'ai appris l'acceptation. </b>Semblable à la leçon précédente, celle-ci s'est manifestée en acceptant mes amis et ma famille à la fois malgré et à cause de nos divergences d'opinions ainsi qu'en acceptant la réalité du jour, aussi désagréable ou incroyable qu'elle soit. Tout cela contribue à nous garder ouverts d'esprit, flexibles et, en fin de compte, plus généreux.</div><div><br /></div><div><div><b>J'ai appris de nouvelles compétences informatiques. </b>Plus de temps libre signifiait du temps pour acquérir de nouvelles compétences. J'ai donc appris à utiliser un nouveau programme informatique pour le «DJing», ce que j'avais l'intention de faire depuis des années, et, comme le reste de la planète, j'ai appris à «Zoomer».</div><div><br /></div><div><b>J'ai appris à cuisiner de nouveaux plats. </b>Moi aussi, j'ai fait beaucoup de pain, sans parler des biscuits, des gâteaux et des tartes et j'ai essayé beaucoup de nouvelles recettes, certaines plus réussies que d'autres et beaucoup d'entre elles végétaliennes. Je suis végétarienne (et végétalienne occasionnelle) depuis plusieurs années. En fait, ce mois-ci, je rejoins le mouvement <a href="https://veganuary.com/fr/" target="_blank">Veganuary</a>, donc pas de produits d'origine animale pour les 31 prochains jours (et peut-être plus)!</div><div><br /></div><div><b>J'ai réappris à écrire. </b>Mon retour initial à l'écriture, après une interruption de dix ans, remonte à six ans en 2014, lorsque j'ai commencé à écrire ce blogue. En 2017, je me suis fixée l'objectif ambitieux d'écrire <a href="http://lavieestuntango.blogspot.com/2018/01/vingt-lecons-de-tango-premiere-partie.html" target="_blank">20 articles</a> en une seule année - et je l'ai accompli. Ensuite, mon écriture a de nouveau diminué pendant quelques années. L'année passée, j'ai publié huit nouveaux articles et plusieurs traductions. Puis, en novembre, j'ai rejoint le défi <a href="https://nanowrimo.org" target="_blank">NaNoWriMo</a> (National Novel Writing Month) et j'ai écrit 50 000 mots d'un roman en 30 jours. Une semaine et 20 000 mots plus tard, j'avais terminé mon premier brouillon et maintenant j'ai terminé ma première réécriture. Je ne sais pas si mon roman sera publié un jour, mais le terminer est un grand accomplissement d'un objectif de toute une vie, donc je suis fière de moi-même!</div><div><br /></div><div>Alors, voilà, 2020, dix leçons précieuses que tu m'as apprises. Merci pour toutes et je ne t'oublierai sûrement jamais, mais il était vraiment grand temps pour nous de nous séparer.</div><div><br /></div><div>Sincèrement,</div><div><br /></div><div>Andrea</div></div>Andrea Shepherdhttp://www.blogger.com/profile/00215588849281040364noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-2532681942199704722.post-19590308648849054862020-10-24T10:01:00.003-07:002020-10-24T12:49:53.740-07:00Terminologie du tango<div style="text-align: center;"><b>Un guide de quelques termes couramment utilisés dans le tango argentin. Cette liste est un travail en cours. N'hésitez pas à m'envoyer vos questions, corrections ou suggestions.</b></div><br /><div style="text-align: center;"><a href="http://lifeisatango.blogspot.com/2020/10/tango-terminology.html" target="_blank">Lire en anglais.</a></div><div style="text-align: center;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgKp6kRkPM5OxhMj8Q73chSLpNfhSDz3KWSmWTsv_937EIcxGK0ztXbMcRIfS7-lOCBgbHmjulPixC8EmfSsTBda2hsFsGwlx_UHYv3_TzLnUjw5lMaTjk20tl1f7f2epJXLCcX2mYzpvY/s746/abrazo.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em; text-align: center;"><img border="0" data-original-height="361" data-original-width="746" height="155" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgKp6kRkPM5OxhMj8Q73chSLpNfhSDz3KWSmWTsv_937EIcxGK0ztXbMcRIfS7-lOCBgbHmjulPixC8EmfSsTBda2hsFsGwlx_UHYv3_TzLnUjw5lMaTjk20tl1f7f2epJXLCcX2mYzpvY/w320-h155/abrazo.jpg" width="320" /></a></div><b>Abrazo. </b>Câlin. L'enlacement ou l’étreinte du tango ou la position des bras dans la danse. Les danseurs peuvent utiliser un <i>abrazo abierto,</i> ou enlacement ouvert, en maintenant une certaine distance entre les hauts du corps, ou bien un <i>abrazo cerrado,</i> ou enlacement rapproché, avec contact entre les partenaires au niveau du torse. La danse rapprochée est plus difficile à maîtriser pour la plupart, mais elle a également tendance à être le choix préféré des <i>milongueros</i> et <i>milongueras</i> de haut niveau. Voir aussi Milonguero.<br /><div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br /></div><b>Adelante.</b> Vers l'avant.<br /><br /><b>Adorno. </b>Ornement, embellissement ou décoration. Parfois appelé dentelle en français. Les <i>adornos</i> sont des jeux de pieds ajoutés par l'un ou l'autre des partenaires pendant les <i>paradas</i> et les pauses ou entre les actions.<br /><br /><b>Apertura. </b>Aperture ou ouverture. Utilisé pour décrire une <i>salida</i> de côté, spécifiquement avec la jambe gauche du guideur. Voir Salida.<br /><br /><b>Arrastre. </b>Traîne. Voir Barrida.<br /><br /><b>Atrás. </b>En arrière.<br /><br /><b>Balanceo. </b>Balancement. Des transferts de poids partiels ou mini-rebonds, utiles pour éviter les collisions, jouer avec le rythme et faire des changements de direction dans les petits espaces. Peut aussi faire référence à un léger déplacement de poids d'un pied à l'autre sur place et en rythme avec la musique au début d'une danse. Aussi appelé <i>cadencia</i>.<br /><br /><b>Baldosa. </b>Tuile. Voir Cuadrado.<br /><br /><b>Barrida. </b>Balayage. Le pied d'un partenaire entre en contact avec le pied de l'autre puis le déplace vers une nouvelle position sur le sol sans perdre le contact. Aussi appelé <i>arrastre</i>.<br /><br /><b>Boleo. </b>Parfois écrit <i>voleo</i>. Un mouvement où la jambe libre fait une projection ou un coup de pied vers l'arrière, vers l'avant ou enveloppant, normalement en réponse à un changement d'énergie ou de direction, le plus souvent un changement de pivot. Le mot vient probablement de <i>boleadoras,</i> un type d'arme à lancer faite de poids aux extrémités de cordes, autrefois utilisé par les gauchos pour capturer des animaux en emmêlant leurs jambes et maintenant utilisé comme instrument de percussion dans un type de danse folklorique argentine. Certains soutiennent que <i>voleo</i> est l'orthographe correcte, dérivant du mot <i>volear,</i> l'acte de lancer une volée en sports. Notez qu'il n'est jamais épelé (ou prononcé) «bolero», qui peut se référer soit à un genre entièrement différent de musique et de danse latines, soit à une veste courte inspirée de celles portées par les toreros espagnols.<br /><br /><b>Cabeceo. </b>Hochement de la tête. Du mot <i>cabeza,</i> qui signifie tête. Il fait référence à la technique traditionnelle et non verbale du regard (<i>mirada</i>) et du mouvement de tête (<i>cabeceo</i>) pour inviter les partenaires de danse à distance dans les milongas. Voir également Mirada. <a href="http://lavieestuntango.blogspot.com/2020/05/vengt-lecons-de-tango-treizieme-partie.html" target="_blank">Pour en savoir plus sur le cabeceo, lisez mon article sur les codes et l'étiquette de la milonga.</a><br /><br /><b>Cadencia. </b>Voir Balanceo.<br /><br /><b>Calesita. </b>Carrousel. Une figure dans laquelle le leader contourne sa partenaire tout en la gardant pivotante sur sa jambe d’appui.<br /><br /><b>Caminata. </b>Marche. Généralement considérée comme le véritable pas de base du tango argentin. Les grands danseurs de tango sont appréciés avant tout pour la qualité de leur marche.<br /><br /><b>Candombe. </b>Un type de danse à l'origine dansée par les descendants d'esclaves noirs dans la région du Río de la Plata et toujours vue à Montevideo, en Uruguay. La musique d'origine africaine a un rythme marqué joué sur une sorte de tambour appelé «tamboril». Il survit aujourd'hui comme fond rythmique de certaines milongas. <a href="https://youtu.be/G0PO_0td1v4">Voir une prestation musicale du candombe moderne «Tango Negro».</a><br /><br /><b>Canyengue. </b>Un style de tango très ancien du tout début du 20e siècle. La musique de cette période avait un tempo 2/4 plus rapide ou dynamique, de sorte que la danse avait une saveur rythmique similaire à celle de la <i>milonga</i> moderne. Un <i>abrazo</i> très rapproché a été utilisé ainsi que des éléments uniques de posture, d'étreinte et de jeu de pieds. <a href="https://youtu.be/H1VDu-sl5aU" target="_blank">Regardez un exemple de la danse canyengue ici.</a><br /><br /><div style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjgbi7IWbLiVv4-l7hmBbQ_4qKADwr1qeQcbyOSLkUVdO0u9zaevQ48zwQS8p1RK5Nq5-Xu1PRFMfjoKZf5oE-w_k8JV53j5zex61ENTOwSAYIPKi12uw4P1iVzQMOl2J2As23UiS-Z7q4/s802/Colgada.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="563" data-original-width="802" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjgbi7IWbLiVv4-l7hmBbQ_4qKADwr1qeQcbyOSLkUVdO0u9zaevQ48zwQS8p1RK5Nq5-Xu1PRFMfjoKZf5oE-w_k8JV53j5zex61ENTOwSAYIPKi12uw4P1iVzQMOl2J2As23UiS-Z7q4/s320/Colgada.jpg" width="320" /></a></div><b>Colgada. </b>Littéralement, cela signifie suspendu. Dans le tango, c'est un type de mouvement hors axe en position «V», où les pieds du couple restent proches et les hauts du corps s’éloignent. L’équilibre des deux danseurs repose sur une force de contrepoids qu’ils exercent ensemble dans une direction opposée. <br /><br /><b>Cortina. </b>Rideau. En tango, ça décrit le clip de musique de 30 à 60 secondes qui sert d’intermède entre les <i>tandas</i> ou les «sets» de musique. En principe, une <i>cortina</i> ne doit pas être dansée. On choisit donc un style de musique en dehors de l'univers musical du tango.</div><div><br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhozTDoYNY0XGLtOLuVhNV9j-vMm9NtB_Ipptx-itduQ6-OrYTD2YQeXs0biDGwBpuYtk8PKu_YP_QBjPjBHB1ceyPNr3b-aB2SEK5Mn0hAFN4gPYms2g7_LLE7d5ZY7KhoMUYM1nM21eM/s678/cross.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="678" data-original-width="528" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhozTDoYNY0XGLtOLuVhNV9j-vMm9NtB_Ipptx-itduQ6-OrYTD2YQeXs0biDGwBpuYtk8PKu_YP_QBjPjBHB1ceyPNr3b-aB2SEK5Mn0hAFN4gPYms2g7_LLE7d5ZY7KhoMUYM1nM21eM/w156-h200/cross.jpg" width="156" /></a></div><b>Cruce. </b>Désigne la position croisée de base utilisée le plus souvent par la guidée, dans laquelle la jambe gauche croise devant la droite. À ne pas confondre avec le système croisé.<br /><br /><b>Cuadrado. </b>Carré ou boîte. Parfois appelé <i>baldosa,</i> ou tuile. Une séquence de base en 6 temps composée de pas en avant, en arrière et de côté.<br /><br /><b>Enganche. </b>Toute action d'accrochage de jambes. Semblable et souvent interchangeable avec <i>gancho.</i><br /><br /><b>Enrosque. </b>Vis. Un <i>adorno</i> dans lequel on pivote sur place en gardant les pieds croisés. Souvent fait par des guideurs de haut niveau pendant un <i>giro.</i><br /><br /><b>Gancho. </b>Crochet. Un mouvement dans lequel vous accrochez ou attrapez la jambe de votre partenaire avec la vôtre. Notez qu'il s'agit d'un «gancho» et non d'un «gaucho». Un <i>gaucho</i> est un cowboy argentin. </div><div><br /><b>Giro. </b>Tour. Un partenaire, généralement le leader, tourne plus ou moins sur place pendant que la guidée fait une sequence appellée <i>molinete</i> autour de lui (ou d'elle). Voir aussi Molinete.<br /><br /><b>Guidée. </b>Le partenaire dansant ce qui était traditionnellement le rôle de la femme. Aujourd'hui, nous trouvons des couples non traditionnels sur la plupart des pistes de danse, donc dans l'intérêt de l'inclusivité et du politiquement correct, ainsi que pour simplement refléter les réalités modernes, il y a eu un mouvement général pour cesser d'utiliser les termes «homme» et «femme» dans le contexte des rôles de danse de tango et d’utiliser des mots plus neutres comme «guideur» (ou «leader») et «guidée». Le problème est que ces mots limités sont des descriptions assez erronées de ce que sont les deux rôles. D’une part, les mots français ont un genre masculin et féminin alors qu’en anglais leader et follower n'en ont pas. D’autre part, ils donnent l'impression que la personne qui guide est le partenaire dominant et que celle qui suit est passive ou soumise. Les termes ne décrivent vraiment pas ce qui se passe réellement entre les deux partenaires. Le processus beaucoup plus complexe ressemble à ceci: le «leader» invite la «guidée» à exécuter un mouvement; la «guidée» exécute le mouvement qu'il ou elle a ressenti et le «leader» suit son partenaire à travers l'achèvement de ce mouvement, que ce soit ou non le mouvement qu'il ou elle a voulu, et tout le processus recommence. En plus, une guidée d'expérience peut influencer les choix de son guideur en ajoutant des <i>adornos</i> ou des interprétations musicales. Certains vont même jusqu'à dire que la «guidée» est en fait le vrai leader, car quelle que soit l’intention initiale du leader, il (ou elle) doit donner suite à l’interprétation et à l’exécution de son guide par son partenaire. Voir aussi Guideur.<br /><br /><b>Guideur ou Leader. </b>Le partenaire dansant ce qui était traditionnellement le rôle de l’homme. Il y a eu un mouvement général pour cesser d'utiliser les termes «homme» et «femme» dans le contexte des rôles de danse de tango et d’utiliser des mots plus neutres comme «guideur» (ou «leader») et «guidée». Le problème, c’est que ces termes donnent l'impression qu'un rôle est plus dominant que l'autre et ils ne décrivent vraiment pas ce qui se passe réellement entre les deux partenaires, qui est beaucoup plus complexe et nuancé. C’est intéressant de noter que les termes «guideur» et «guidée» ne sont pas vraiment utilisés en espagnol. Lorsqu’on fait référence aux partenaires, souvent les professeurs hispanophones continuent à dire simplement «hombre» (homme) et «mujer» (femme), qui ne sont pas neutres sur le plan du genre, mais ont l'avantage de ne pas limiter les partenaires à un rôle actif et un rôle passif. Lorsqu'ils se réfèrent à l'action du leader, ils disent «marcar», ce qui signifie marquer ou indiquer, pas diriger. La femme ou guidée «acompaña» (accompagne) ou «se deja llevar» (se laisse guider), ce qui a une connotation moins passive et implique que c'est son choix. N'oublions pas qu'au début du 20ième siècle, quand il y avait beaucoup plus d'hommes que de femmes en Argentine, les hommes apprenaient le tango ensemble, pratiquant et maîtrisant les deux rôles avant d'avoir le privilège de danser avec une femme. Voir aussi Guidée.<br /><br /><b>Lápiz. </b>Crayon. Des embellissements circulaires «dessinés» au plancher par un ou l’autre des partenaires. <br /><br /><b>Marca. </b>Marque. Le guidage.<br /><br /><b>Milonga. </b>Ce mot a un triple sens, donc il peut être mêlant pour les novices.<br /><ol style="text-align: left;"><li>Un des trois genres musicaux qui composent le tango argentin : tango, <i>milonga</i> et <i>vals</i> (valse). La <i>milonga</i> est jouée sur une mesure à 2/4. (Le tango peut être en 2/4 ou 4/4 et la valse est en 3/4.) La <i>milonga</i> est très rythmée, avec des temps fortement accentués, contient souvent un rythme "habanera" sous-jacent et est généralement plus rapide et plus joyeuse que la musique de tango. Elle a son propre style de danse pour l'accompagner, dans lequel les danseurs évitent de faire des longues pauses, restent la plupart du temps dans le système parallèle et utilisent souvent des pas à double temps, appelés <i>traspié</i> en <i>milonga.</i> La danse <i>milonga</i> utilise les mêmes éléments de base que le tango, avec un fort accent sur le rythme, et des figures qui ont tendance à être moins complexes que beaucoup de celles utilisées dans le tango. </li><li>Le nom donné à tout lieu dédié au tango argentin, normalement une école de danse où l'on tient également des activités dansantes comme des <i>prácticas</i> et des <i>milongas.</i></li><li>Le nom donné à un événement de danse social de tango argentin.</li></ol>Alors vous vous habillez pour aller danser dans une <i>milonga,</i> où vous entendrez et danserez sur la <i>milonga.</i></div><div><a href="https://youtu.be/NaurtUsL-ps" target="_blank">Cliquez pour regarder mon partenaire et moi danser une milonga à notre milonga.</a><i><br /></i><br /><b>Milonguero/Milonguera. </b>Un danseur ou une danseuse qui fréquente les <i>milongas</i> (contrairement à un danseur de scène, par exemple). Généralement, on réserve la définition de <i>milonguero/a</i> pour les danseurs d'un certain niveau. <i>Milonguero</i> peut aussi faire référence à un vieux style de tango dans lequel le couple maintenait un <i>abrazo</i> tellement rapproché que la guidée ne pouvait pas vraiment tourner ses hanches, ce qui a donné naissance à des figures où des <i>ochos</i> pivotés sont remplacés par des pas croisés, comme le <i>ocho cortado</i> et le <i>ocho milonguero</i>. <br /><br /><b>Mirada. </b>Regard. Jumelée au <i>cabeceo,</i> la <i>mirada</i> complète le système traditionnel et non-verbal pour la sélection des partenaires de danse dans la <i>milonga.</i> Voir aussi Cabeceo. <a href="http://lavieestuntango.blogspot.com/2020/05/vengt-lecons-de-tango-treizieme-partie.html" target="_blank">Pour en savoir plus, lisez mon article sur les codes et l'étiquette de la milonga.</a><br /><br /><b>Molinete. </b>Littéralement, cela signifie moulin, mais en danse, cela fait référence à la séquence qu'on appelle «grapevine». Fait de la série de pas avant-côté-arrière-côté (ou parfois avant-ensemble-arrière-ensemble), il est le plus souvent dansé en cercle par la guidée autour du leader pour faire un <i>giro.</i> Voir aussi Giro.<br /><br /><b>Ocho. </b>Huit. Une combinaison de pivots avec des pas en avant ou en arrière qui, lorsqu'elles sont effectuées par paires, dessinent la forme d'un huit au sol. Il y a plusieurs sortes de ochos:<br /><ul style="text-align: left;"><li><b>Ocho adelante. </b>Huit en avant.</li><li><b>Ocho atrás. </b>Huit en arrière.</li><li><b>Ocho cortado. </b>Huit coupé. Le pivot en avant est interrompu pour produire un balancement de côté abrupt suivi d'un retour direct à la position croisée.</li></ul><b>Parada. </b>Arrêt. Le leader arrête l'action de la guidée plaçant simultanément son pied contre le sien. Souvent utilisé en combinaison avec le <i>sandwich.</i> Voir aussi Sandwich.<br /><br /><b>Pas de base. </b>Voir Paso básico.<br /><br /><b>Paso básico. </b>Pas de base. Alors que le véritable pas de base du tango argentin est généralement considérée comme la marche, cette structure en huit temps est utilisée comme séquence d'enseignement de base depuis des décennies. C'est une petite séquence remarquablement controversée. Encore utilisée par de nombreux instructeurs, elle est boudée par d'autres. Les partisans croient que c'est une séquence pédagogique utile qui contient des éléments essentiels, y compris les pas en avant, en arrière et de côté ainsi que la position croisée; les détracteurs disent qu'il est inutile d'enseigner un «pas de base» que les danseurs n'utiliseront pas comme tel dans la danse sociale réelle ou sur lequel ils deviendront dépendants, pouvant les empêcher d'apprendre à improviser comme il faut.<br /><br /><b>Práctica. </b>Pratique. Un événement de danse tango moins formel qu'une milonga. Les codes de conduite et le suivi de la <i>ronda</i> sont généralement moins strictement appliqués pendant les <i>prácticas,</i> de sorte que les danseurs peuvent travailler sur leurs mouvements et leur technique, et parler en dansant est toléré. Il est généralement suggéré que les étudiants de tango fréquentent les <i>prácticas</i> pendant un certain temps avant de passer aux milongas. Lors d'une pratique, des enseignants peuvent ou non être présents et peuvent ou non diriger la pratique en suggérant ou en enseignant des exercices ou des figures.<br /><br /><b>Rebote. </b>Rebond. Une action de <i>balanceo</i> où les danseurs reviennent en arrière, poussant contre le sol pour retourner à la position précédente.<br /><br /><b>Ronda. </b>Littéralement, cela signifie un rond. Dans le tango, c'est ce que nous appelons habituellement la «ligne de danse» en français. La ronda du tango circule toujours dans le sens antihoraire autour de la piste de danse. On s'attend à ce que les couples suivent le flux général des danseurs devant eux, résistant à l'envie de couper devant les danseurs plus lents ou de rester à un endroit bloquant la circulation pendant que les autres continuent d'avancer. Sur les plus grandes pistes de danse, il peut y avoir plusieurs <i>rondas</i> à la fois, une sur le bord extérieur de la piste, généralement réservée aux danseurs plus expérimentés et disciplinés, et jusqu'à trois autres ronds plus petits à l'intérieur, comme des voies sur une piste de course. C'est mal vu de zigzaguer au hasard d'une voie à l'autre; les changements doivent être effectués en modération et avec prudence. Pour en savoir plus, lisez mon article sur les codes et l'étiquette de la milonga. <a href="http://lavieestuntango.blogspot.com/2020/05/vengt-lecons-de-tango-treizieme-partie.html" target="_blank">Pour en savoir plus, lisez mon article sur les codes et l'étiquette de la milonga.</a><br /><br /><b>Sacada. </b>Du verbe «sacar» qui veut dire enlever. Dans le tango, un partenaire entre directement dans l’espace de son partenaire, obligeant apparemment le partenaire à changer de place et provoquant parfois un embellissement de la part de l’autre personne en cas de contact avec la jambe libre.<br /><br /><b>Salida. </b>Littéralement ça veut dire sortie, mais ça fait référence au pas d'ouverture d'une danse ou d'une séquence.</div><div><br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgtZ2Q30Hilkm4ykdV5QVOv54i1xvKoUVirEkm1PS_TYRXXz2pkKcOXoxavyBREDWd00knXjitjjvRhdsnY9Sp6Byc4Csv5EULia9dNj6pjwast5FCBo7jNi7xZfxPPd50xEySFZfqI13Y/s506/sandwich.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="506" data-original-width="398" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgtZ2Q30Hilkm4ykdV5QVOv54i1xvKoUVirEkm1PS_TYRXXz2pkKcOXoxavyBREDWd00knXjitjjvRhdsnY9Sp6Byc4Csv5EULia9dNj6pjwast5FCBo7jNi7xZfxPPd50xEySFZfqI13Y/w158-h200/sandwich.jpg" width="158" /></a></div><b>Sandwich.</b> Aussi appelé <i>sanguche, sanguchito</i> ou <i>mordida</i> (morsure). Pendant une <i>parada,</i> <br />un partenaire prend le pied de l’autre entre les siens. Voir Parada.<br /><br /><b>Sistema cruzado. </b>Système croisé. Fait référence à la relation de marche entre les deux partenaires. Lorsque le leader marche en ligne avec son partenaire, nous l'appelons «système parallèle», essentiellement juste le système de marche normal avec les partenaires marchant en même temps, mais sur des jambes opposées: la gauche du leader et la droite de la guidée ou vice-versa. Dans le système croisé, les deux partenaires marchent en fait avec la même jambe, gauche et gauche ou droite et droite. Au moins 50% des figures utilisent le système croisé. Les <i>ochos,</i> par exemple, se déroulent le plus souvent en système croisé. Voir aussi Sistema paralelo.<br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh9E2N5SH26GtIbNNGaZdDTT-TJCSra9TX8UIwxqdzcrJse1ac-PGaxTjTVcB6gx9qrav-WqwJecvYrduarxX9Hx0FOzXM1XgGKWVRm-jTduPga0TJ1t5K9go_TZBpXoVLDMQ-orFcjZKE/s466/sistemas.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="250" data-original-width="466" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh9E2N5SH26GtIbNNGaZdDTT-TJCSra9TX8UIwxqdzcrJse1ac-PGaxTjTVcB6gx9qrav-WqwJecvYrduarxX9Hx0FOzXM1XgGKWVRm-jTduPga0TJ1t5K9go_TZBpXoVLDMQ-orFcjZKE/s320/sistemas.jpg" width="320" /></a></div><div style="text-align: center;"><br /></div><b>Sistema paralelo. </b>Système parallèle. Lorsque le leader marche en ligne avec sa partenaire, nous l'appelons «système parallèle», essentiellement juste le système de marche normal avec les partenaires marchant en même temps, mais sur des jambes opposées: la gauche du leader et la droite de la guidée ou vice-versa. En système parallèle, chaque partenaire est l'image dans le miroir de l'autre. Voir aussi Sistema cruzado.<br /><br /><b>Tanda. </b>Une série de chansons pour danser. Généralement, les tandas durent trois ou quatre chansons. (Elles étaient parfois aussi longues que cinq, mais c'est rare de nos jours.) Les chansons sont toutes d'un genre particulier (tango, <i>milonga</i> ou <i>vals</i>) et sont le plus souvent toutes du même orchestre de la même décennie (parfois la même année) et peut-être avec le même chanteur. Les <i>tandas</i> peuvent également être composées de chansons par différents orchestres avec un son et une sensation similaires. Dans une <i>milonga,</i> le format est généralement le suivant: deux <i>tandas</i> de tango, une de <i>vals</i>, deux de tango, une de <i>milonga</i> et ainsi de suite.<br /><br /><b>Tango. </b>La musique et la danse d'accompagnement originaires du Río de la Plata, les villes portuaires de Buenos Aires et de Montevideo, en Uruguay, il y a plus d'un siècle. Voir aussi Tango argentin.<br /><br /><b>Tango argentin. </b>Synonyme de tango, la musique et la danse d'accompagnement originaires du Río de la Plata il y a plus d'un siècle. Nous spécifions le tango <i>argentin</i> pour le différencier du tango dansé en danse sociale ou «ballroom», qui a été radicalement transformé en quelque chose de très stylisé et voyant ainsi que standardisé.</div><div><div><a href="https://youtu.be/ovvTy9-fW8s">Cliquez ici pour regarder une prestation de tango Argentin.</a></div><div><a href="https://youtu.be/qKnC9uh77uk" target="_blank">Cliquez ici pour voir un exemple de tango ballroom.</a></div><br /><b>Tanguero/tanguera. </b>Un danseur ou une danseuse de tango.<br /><br /><b>Vals. </b>Un des trois genres musicaux qui composent le tango argentin : tango, <i>milonga</i> et <i>vals</i> (valse). La valse est jouée sur une mesure à 3/4. (La <i>milonga</i> est en 2/4, le tango peut être en 2/4 ou en 4/4.) Les danseurs utilisent les mêmes pas et la même technique dans les <i>vals</i> que dans le tango, mais ont tendance à sélectionner des figures qui coulent, basculent et tournent, tout en étant rapides et rythmées, afin d'exprimer à la fois le sentiment et la structure rythmique de la musique. Ils utilisent le premier temps de la mesure comme rythme de marche de base, ajoutant des pas accélérés ou des embellissements sur le deuxième et/ou le troisième temps comme ils veulent. <a href="https://youtu.be/MJWSBaeUE9c" target="_blank">Voir un vals dansé ici.</a><br /><br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi-lcC7JEFOEio9bKseFDne2PD7xxgcNS36KRckhjYc4O8J-DadNyzuJmaPbtXp92Z0NTmvtjUpznJuUDmePlVRUQtKafwpnLi9Mn5Ym5VF1l0i6CuH_xifStc7-kFs0I_Ydd7oWfgESWc/s1328/Volcada.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1328" data-original-width="1175" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi-lcC7JEFOEio9bKseFDne2PD7xxgcNS36KRckhjYc4O8J-DadNyzuJmaPbtXp92Z0NTmvtjUpznJuUDmePlVRUQtKafwpnLi9Mn5Ym5VF1l0i6CuH_xifStc7-kFs0I_Ydd7oWfgESWc/s320/Volcada.jpg" /></a></div><b>Volcada. </b>Littéralement, cela signifie renversé. Dans le tango, c'est un mouvement hors axe dans lequel la guidée s'incline en avant, soutenu par le torse ou les bras du leader. Habituellement, la «chute» vers l'avant est accompagnée d'un <i>adorno</i> de sa jambe libre.<br /><br /><b>Voleo. </b>Voir Boleo.</div><div><br /></div><div><i>Révision de texte: François Camus</i></div><style class="WebKit-mso-list-quirks-style">
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Voici le dernier volet.</i><br /><br /><b>Leçon no. 20 : J'ai le meilleur travail que je puisse avoir.<br /></b><br />Quand j'étais petite, je voulais être actrice, danseuse et écrivaine. Le chemin de ma vie n'a pas été en ligne droite, et ce que je pensais que ces choses signifieraient était assez différent de ce qu'elles se sont avérées être. Mais près d'un demi-siècle plus tard, je me rends compte que le travail que j'ai aujourd’hui inclut toutes ces choses et plus encore.<br /><br />Dans mon école de tango, je porte les chapeaux de professeur de danse, de propriétaire de studio, d'organisatrice de milonga, de danseuse de spectacle, de productrice de spectacle, de DJ et, bien sûr, de blogueuse. Tout cela signifie que je travaille assez dur la plupart du temps, mais comme j'aime ce que je fais, souvent cela ne me semble pas vraiment être du travail.<br /><br />Comme je l'ai mentionné <a href="http://lavieestuntango.blogspot.com/2020/08/vingt-lecons-de-tango-lecon-no-16-quand.html" target="_blank">dans un article récent,</a> faire affaire dans le domaine du tango n'est pas toujours facile. Mais je me considère chanceuse de faire ce que je fais, car mes journées sont remplies de plein de choses :<br /><br /><b>Danser. </b>Comme je l'ai dit, j'ai toujours voulu être danseuse. J'ai suivi mon premier cours de ballet à l’âge de 4 ans, et même si j'ai abandonné le rêve de devenir ballerine puis délaissé complètement le ballet à la fin de l'adolescence, je n'ai pas arrêté de danser depuis. Le fait que je puisse danser tous les jours me garde heureuse et en bonne santé, corps et âme.<br /><br /><b>Enseigner. </b>J'ai grandi avec une peur intense de parler en public et, dans ma jeunesse, je n'ai jamais, jamais imaginé que je deviendrais enseignante. J'ai commencé à enseigner grâce à ma précédente carrière en journalisme. J'étais la principale formatrice de la salle de rédaction sur les nouvelles technologies au journal où je travaillais, et pendant des années, j'ai donné un cours universitaire sur la conception de journaux. Au début, tout cela était terrifiant pour moi, mais j'ai appris à aimer enseigner et les gens n'arrêtaient pas de me dire que j'étais bonne dans ce domaine. L'enseignement est à la fois stimulant et gratifiant et je peux vraiment dire que cela me passionne. Une fois que j'ai commencé à enseigner le tango, eh bien, je savais vraiment que j'étais sur une piste.<br /><br /><b>Connecter avec des gens. </b>Au-delà de la danse elle-même, c'est ce qu'est le tango. J'aime les gens, toutes sortes de gens et le tango regorge de relations humaines variées, souvent intenses, fascinantes et satisfaisantes.<br /><br /><b>Construire une communauté. </b>Mon partenaire et moi n'avons pas forcément planifié cet aspect lorsque nous avons lancé notre petite école de tango, mais nous avons réalisé assez tôt que nous n'enseignions pas seulement aux gens à danser, nous construisions une communauté et nous facilitions donc la création de toutes sortes de relations. J'adore voir des amitiés et des partenariats se former autour de moi et en partie, grâce à moi.<br /><br /><b>Organiser des fêtes. </b>Pendant mon adolescence et ma vingtaine, j'adorais organiser des fêtes. C'était assez simple pour moi : fournir une table pleine de nourriture, beaucoup de musique de danse bruyante et inviter tout le monde à qui je pouvais penser. J'ai adoré planifier la nourriture, préparer la musique et la liste des invités. Donc je suppose qu'il est parfaitement logique que j'aime animer et être DJ de milongas chaque week-end.<br /><br /><b>Produire des spectacles et exécuter des numéros. </b>Si j'avais commencé le tango et m'y étais plongée à temps plein à un plus jeune âge, j'en aurais probablement fait davantage sur ce plan. Malgré ma timidité, j'adore faire des prestations et l’expérience de produire des spectacles, avec la créativité et l'excitation des coulisses, est absolument exaltante.<br /><br /><b>Être DJ. </b>C'est un autre bonus inattendu de mon travail. Du mixage de cassettes aux CD en passant par les listes de lecture iTunes, j'ai toujours aimé assembler de la musique, que ce soit pour les sessions d’entraînement, écouter dans la voiture et surtout, faire danser les gens lors d'une fête. Maintenant, je passe des heures à chercher de la musique de tango, traditionnelle ou alternative, et à assembler des tandas.<br /><br /><b>Travailler pour moi-même. </b>Encore une fois, pas toujours facile, mais tellement satisfaisant. Il serait difficile pour moi de retourner travailler pour quelqu'un d'autre à ce stade. Ce n'est pas que j'aime tellement être le patron, je ne pense pas du tout que je suis très boss, mais j'aime bien être mon propre patron.<br /><br /><b>Travailler sur moi-même.</b> J'ai toujours été active. Le tango m'aide à rester en forme et mobile, consciente de ma posture et de l'effet que tout ce que je fais a sur mes partenaires. Mais il faut plus que du tango pour se maintenir en forme pour la danse et pour la vie. En plus de ma vie en danse, je cours régulièrement depuis 25 ans. (J’essaie toujours d'abandonner parce qu’avec tout le tango que je fais, c'est trop dur pour mes pieds meurtris. Mais c'est difficile d'y renoncer car je ne me sens tout simplement pas la même quand je n’ai pas fait cet intense effort cardio.), l'un des dérivés les plus marquants de ma carrière de tango a été la découverte du yoga. Je m’y suis mise il y a quelques années pour essayer d'augmenter ma flexibilité. J'ai rapidement gagné non seulement de la flexibilité, mais aussi une amélioration de ma force et de mon équilibre, une toute nouvelle compréhension de la posture, de l'alignement et de mon propre corps, ainsi qu’une nouvelle compréhension de moi-même. Depuis, je me suis plongée de plus en plus dans le yoga, explorant les aspects qui vont au-delà des poses physiques et obtenant plus tôt cette année, mon certificat d'enseignement.<br /><br /><b>Bloguer. </b>Comme je l'ai dit, j'ai toujours voulu être écrivaine. L'anglais a été ma matière la plus forte et ma préférée au secondaire. Mes études postsecondaires étaient toutes liées aux langues et à la littérature. J'ai étudié la traduction pendant un certain temps et travaillé comme réviseur pendant plusieurs années. Pendant ce temps, j'ai écrit, mais rien de régulier. Il y a trois ans, j'ai réalisé qu'avec toutes mes observations sur le tango et toute la réflexion analytique que j'en faisais, je devrais probablement commencer à en écrire une partie. J'ai donc franchi le pas et écrit mon premier article de blog, et maintenant j'ai en fait une suite! Ce blog m'oblige à écrire régulièrement et les gens lisent mes trucs. Cool!<br /><br />Être propriétaire d'une petite entreprise n'est pas toujours facile. Et parce que le business du tango me tient à cœur, il peut être aussi bien difficile émotionnellement que financièrement. Mais les récompenses de faire ce que j'aime compensent le fait que je travaille de longues heures tardives et que je ne gagne pas beaucoup d'argent.<br /><br />Quand j'envisageais de quitter ma carrière pour démarrer une école de tango, ma mère et mon conseiller financier m'ont dit de ne pas le faire. J'avais de jeunes enfants, des avantages sociaux, un régime de retraite et des dettes. Ouvrir une petite école de danse alors que je poussais 40 ans n'était pas un choix judicieux. Alors je l'ai fait. Je ne pouvais ignorer les larmes que j'avais versées et le douloureux vide que j'avais ressenti dans mon estomac à l’idée de ne pas saisir ce qui était probablement la dernière opportunité de poursuivre les rêves de toute ma vie. J'avais le soutien total de mon partenaire et des réserves d’argent pour tenter de réussir pendant une année, alors nous nous sommes tenus la main et nous avons sauté, emmenant notre jeune famille avec nous.<br /><br />Dans quelques mois, notre école de tango fêtera ses 10 ans. Aussi difficile et exigeant que cela ait été par moment, je n'ai jamais regretté d’avoir fait le saut il y a dix ans, mais je sais avec une certitude absolue que si je ne l'avais pas fait, je le regretterais chaque jour.<br /><br /></div><div>Quand je prépare des tandas pour une milonga à venir, que je ris avec les étudiants lorsque je les aide à exécuter un mouvement difficile ou que je me mêle aux danseurs d'une milonga que j'anime, je n'en reviens toujours pas de la chance que j’ai de faire ce que je fais.<br /><br />La leçon avec laquelle je vous laisse est la suivante : si vous avez une passion, suivez-la. Et ne laissez pas la peur vous retenir.<br /><br /><a href="http://lavieestuntango.blogspot.com/2020/10/vingt-lecons-de-tango-19e-lecon.html" target="_blank"><b>Article précédent : </b>Leçon no 19. Le tango est un voyage de découverte de soi.</a><br /><a href="http://lavieestuntango.blogspot.com/2018/01/vingt-lecons-de-tango-premiere-partie.html" target="_blank">Lire la série depuis le début.</a></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br /></div><br /></div><style class="WebKit-mso-list-quirks-style">
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</style>Andrea Shepherdhttp://www.blogger.com/profile/00215588849281040364noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-2532681942199704722.post-38493491631464334532020-10-12T12:06:00.005-07:002020-10-12T12:20:13.957-07:00Vingt leçons de tango : 19ième leçon : Apprendre à se connaître<div><table cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="float: left;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEho4cvTzgPT1v9Pz5YNb0oKKx3-gCr-XLcUj_2d0zeHfSXCAE3HgTa1s-8vgKrtXzDuwMohUAZVut7hZACIjmQ_sxpIRiw9tw2ItVz3k2e4yYnIbq6bju_Pki47GcXH6N_twY-CVS6JAQiM/s1600/DancingRedLightBW.jpg" style="clear: left; margin-bottom: 1em; margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="1600" data-original-width="1026" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEho4cvTzgPT1v9Pz5YNb0oKKx3-gCr-XLcUj_2d0zeHfSXCAE3HgTa1s-8vgKrtXzDuwMohUAZVut7hZACIjmQ_sxpIRiw9tw2ItVz3k2e4yYnIbq6bju_Pki47GcXH6N_twY-CVS6JAQiM/w256-h400/DancingRedLightBW.jpg" width="256" /></a></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><div style="text-align: left;">La piste de danse de tango est l'un </div><div style="text-align: left;">des rares endroits où je peux </div><div style="text-align: left;">vraiment lâcher prise.</div></td></tr></tbody></table><b>Traduit par François Camus</b></div><a href="http://lifeisatango.blogspot.com/2017/12/twenty-tango-lessons-part-19-getting-to.html" target="_blank">Lire la version originale en anglais ici.<br /></a><br /><i>En 2017 j'ai souligné mes 20 ans en tango en écrivant une série de 20 articles, ou leçons, que j’ai apprises par l’intermédiaire de cette danse, dont plusieurs sur moi-même.</i><br /><br /><b>Leçon n ° 19. Le tango est un voyage de découverte de soi. </b>Tout comme nous en apprenons beaucoup sur les autres grâce à leur façon de danser, nous pouvons aussi en apprendre beaucoup sur nous-mêmes.<br /><br />Étudier la danse, c'est autant <a href="http://lavieestuntango.blogspot.com/2016/01/developper-notre-conscience.html" target="_blank">développer une conscience</a> que développer des compétences spécifiques. Nous découvrons nos corps en travaillant avec eux et nous nous découvrons nous-mêmes.<br /><br />La conscience corporelle est la capacité de comprendre comment nos corps bougent et où ils se trouvent dans l'espace. Des disciplines physiques telles que la danse requièrent et améliorent notre proprioception, qui est le sens qui nous permet de contrôler les parties de notre corps sans les regarder.<br /><br />La conscience de soi, c'est avoir une perception claire de notre personnalité, y compris nos forces, nos faiblesses, nos pensées, nos croyances, nos motivations et nos émotions, puis d’en prendre le contrôle. Le tango peut également nous aider à développer cette compréhension.<br /><br />Donc, pour progresser en tango, nous devons savoir non seulement quelles sont nos forces, faiblesses et tendances physiques, mais aussi nos forces psycho-émotionnelles: suis-je réceptif? Réactif? Défensif? Passif? Impatient? Est-il facile pour moi de m'affirmer? De lâcher prise?<br /><br />Voici quelques-unes des choses que j'ai apprises ou confirmées sur moi-même au fil des ans, avec un peu d'aide du tango :<br /><ul style="text-align: left;"><li>J'aime l'intensité. Je suis convaincue que c'est l'une des principales qualités qui m'attire dans le tango. Pas vraiment une personne du genre tiède, j'aime la nourriture riche, le café fort, le vin corsé, les films d'horreur, la musique forte, les douches chaudes et les entraînements exigeants. J'aime aussi les relations humaines intenses : je ne suis pas passionnée par les petites conversations, j'aime la conversation profonde, ou une tanda profondément connectée. Les danseurs de tango sont un groupe très éclectique et je me suis souvent demandée si l'un des fils communs qui nous lient ensemble est un désir de sensations ou de connexions intenses.</li><li>Le tango me permet de lâcher prise. C'est l'un des autres principaux intérêts de la danse pour moi. La paix de l’esprit ne me vient pas facilement. Je suis une personne occupée dont le cerveau occupé peut me tenir éveillée la nuit pendant des heures. Je m'inquiète et je stresse … jusqu'à ce que j'arrive sur la piste de danse, où la musique, le mouvement et le contact humain se combinent pour constituer ma grande évasion. Sur la piste, dans les bras d'un danseur, au rythme d'une belle musique, tout disparaît sauf l'ici et maintenant. Non seulement est-ce totalement agréable, mais c'est aussi, je crois, extrêmement thérapeutique.</li><li>Je vais avec le courant. J'ai toujours aimé les surprises et je suis tout à fait capable de prendre la situation qui m'est donnée et de courir avec. Je roule avec les coups, pour ainsi dire. Cela fait de moi une guidée naturelle, car je ne pense pas trop à ce qui se passe et je suis assez douée pour accepter ce qui vient, aussi inattendu que ce soit. Je pense que tout cela fait de moi un guideur patient, car je ne suis pas trop attachée au passé ou au plan pré-établit.</li><li>Je peux être un guideur patient, mais il m'a fallu du temps pour prendre confiance. Comme je l'ai mentionné dans <a href="https://lavieestuntango.blogspot.com/2020/03/vingt-lecons-de-tango-dixieme-partie.html" target="_blank">mon article de blog sur l'affirmation de soi</a>, il est important d'avoir des intentions claires, dans la vie et dans le tango. Sachez ce que vous voulez, dites ce que vous voulez, poursuivez ce que vous voulez. Aucune de ces compétences ne me vient naturellement, mais le tango et l'enseignement m'ont aidé à les développer. De plus, je suis allée chercher ce que je voulais quand mon partenaire et moi avons ouvert notre école, <a href="http://montango.ca" target="_blank">MonTango</a>, il y a dix ans, et elle est depuis devenue l'un des principaux lieux de tango de la ville. Cela m'a appris que les rêves valent la peine d'être poursuivis.</li><li> Je ne m'intègre pas toujours. Je pense que l'une des raisons pour lesquelles j'aime être l'hôte, le professeur, le DJ est que, si je ne suis qu'une participante, je me sens parfois un peu inadaptée. Et j'ai toujours ressenti cela : tout au long de mon parcours scolaire et dans ma carrière précédente, je n'ai jamais fait partie du groupe "in" ou de la clique cool. Je n'ai jamais su faire semblant d'être comme tout le monde, d’agir d'une certaine manière ou de dire les « bonnes » choses pour faire partie du « bon » groupe. Ne vous méprenez pas : j'avais des amis, un petit groupe d’amis très proches, et je m'entendais toujours avec la plupart des gens; bien qu’étant un peu à l’extérieur, je n'ai jamais été une paria. Parfois, je me demande si ce n'est pas un autre fil conducteur du tango, dans ce monde il y a tant de personnages étranges (et merveilleux) qu'il ressemble parfois à une réunion d'inadaptés. Mais là encore, il y a des cliques dans le tango. Je n'en fais tout simplement pas partie et ils ne prospèrent pas dans mes milongas. Je pense que ce que j'ai compris, c'est que dans le tango comme dans la vie, je préfère toujours l'inclusivité à l'exclusivité.</li><li>Mes limites existent pour être repoussées. Parfois, je pense que j'aimerais vivre une vie plus simple et plus calme. Mais chaque fois que je cherche quelque chose de simple, je finis par aller plus loin que prévu. Cela est évident dans mon parcours dans le tango : non contente de danser, j'ai commencé à enseigner; non contente d'enseigner, j'ai ouvert ma propre école; non contente d'enseigner et de diriger une école, je joue et produit aussi des spectacles, DJ, blog… Et, bien sûr, j'ai continué ma propre formation en danse, en mouvement et en enseignement, prenant des leçons privées chaque fois que possible, apprenant à guider et obtenant une certification d’instructeur de fitness et maintenant d’instructeur de yoga. Je ne sais pas quelle sera ma prochaine grande étape, mais je sais qu'une fois que je serai à l'aise où je suis, je n'y resterai pas longtemps.</li><li>Je ne croirai jamais que je suis suffisante. Je pense que le désir continu d'apprendre, d'avancer et de grandir est une bonne chose, mais dans mon cas, c'est aussi un signe que dans tout ce que je fais je n'ai jamais l'impression d'en faire assez ou que je suis assez bonne. Par exemple, je ne serai jamais la danseuse que je veux être. C'est à la fois une bonne et une mauvaise chose. Cela signifie que je suis parfois très abattue, surtout après avoir regardé ma performance. Mais cela signifie aussi que je me pousse plus fort à chaque fois et donc, je peux l'admettre, je m'améliore.</li><li>J'adore enseigner. Je n'ai peut-être pas l'impression de devenir la danseuse que je m'efforce d'être, mais je sais que je suis un bon professeur, et c'est parce que je suis aussi passionnée par l'enseignement que par la danse. Je pense que je suis un professeur deux fois meilleure (ou plus) que je ne l'étais quand j'ai commencé, et j'ai l'intention de continuer ma croissance. Toutes les leçons que j'ai mentionnées ici, et plus encore, m'ont appris à mieux enseigner aux autres.</li></ul>Alors, qu'avez-vous appris à travers le tango? Cela vous a-t-il aidé à grandir et à évoluer en tant que personne et en tant que danseur? Cela vous a-t-il ouvert les yeux sur quelque chose que vous ne saviez déjà sur vous-même?<br /><br /><b>Prochain article : </b>Leçon n° 20. J'ai le meilleur travail du monde.<br /><a href="https://lavieestuntango.blogspot.com/2020/08/vingt-lecons-de-tango-18ieme-partie-le.html" target="_blank"><b>Article précédent :</b> Leçon no 18. Le tango peut être dur pour les couples.</a><br />Andrea Shepherdhttp://www.blogger.com/profile/00215588849281040364noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-2532681942199704722.post-72946136134276171412020-08-26T09:33:00.000-07:002020-08-26T09:33:45.139-07:00 Vingt leçons de tango : 18ième partie : Le couple de tango<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="float: left; margin-right: 1em; text-align: left;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjmghclln2o6b6c1djs85Vr_spwL6bkTLLSMlqFTgCJ9BTstzTZRvSwgwnl77OC-2hbwTKgwnrsc8BdA3ibgg8uMYGzXERpuqLG4738IA9TUexs0ra9Xb5CuQicvn3VOSZHYIKtmxch8ITK/s1600/Couple.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="1600" data-original-width="955" height="640" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjmghclln2o6b6c1djs85Vr_spwL6bkTLLSMlqFTgCJ9BTstzTZRvSwgwnl77OC-2hbwTKgwnrsc8BdA3ibgg8uMYGzXERpuqLG4738IA9TUexs0ra9Xb5CuQicvn3VOSZHYIKtmxch8ITK/w382-h640/Couple.jpg" width="382" /></a></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><div style="text-align: left;">Apprendre le tango avec votre bien-aimé prendra </div><div style="text-align: left;">de la patience, de l'humilité et un sens de l'humour.</div></td></tr></tbody></table><div><a href="http://lifeisatango.blogspot.com/2017/12/twenty-tango-lessons-part-18-tango.html" target="_blank">Lire la version originale en anglais ici.</a></div><br /><i>En 2017 j'ai souligné mes 20 ans en tango en écrivant une série de 20 articles, ou leçons, que j’ai apprises à travers cette danse qui a déclenché le cliché « Il faut être deux pour danser le tango ».</i><br /><br /><b>Leçon no 18. Le tango peut être dur pour les couples. </b>Quand on dit « tango », les gens évoquent des images de roses, de romance et de passion, et les cours de tango semblent être une bonne activité à entreprendre en couple. Donc, vous vous inscrivez à des cours et au lieu de la romance et de la passion attendues, vous trouvez de la maladresse, de la frustration, de la jalousie ou une attitude défensive. Si cela vous semble familier, vous n'êtes pas seul.<br /><br />Au cours de nos années de tango ensemble, mon partenaire et moi avons vu à peu près tous les problèmes qui peuvent survenir dans un couple, et nous en avons vécu nous-mêmes, surtout au cours de nos premières années. Il existe de nombreux scénarios possibles, chacun présentant ses propres défis. Comprenez tout simplement ceci : Le tango ne cause pas de problèmes relationnels, mais il peut amplifier des problèmes existants.<br /><br />Quelques amis et moi parlions de ce phénomène il y a quelque temps et nous avons trouvé ce slogan : « Si votre couple peut survivre au tango, votre couple peut survivre à tout! » Bien que je ne fasse pas de cette déclaration la nouvelle campagne de marketing de mon école, elle contient un important élément de vérité.<br /><br />Voici quelques situations courantes, certaines difficultés qui en découlent et des solutions possibles pour que non seulement vous puissiez augmenter les chances que votre relation survive au tango, mais aussi que le tango survive à votre relation.<br /><br /><b>•Vous apprenez le tango ensemble. </b><br /><blockquote style="border: none; margin: 0px 0px 0px 40px; padding: 0px; text-align: left;">Les débutants dansent habituellement avec d’autres débutants dans les cours de groupe, mais ce n'est jamais facile. Dans cette situation, certains problèmes relationnels peuvent être facilement amplifiés tels que l'impatience, la jalousie et une attitude défensive.<br />Pour apprendre le tango, comme pour apprendre quoi que ce soit, il faut être réceptif. Si vous êtes sur la défensive à chaque fois que l'enseignant vient à vous avec une correction ou que votre partenaire ne répond pas comme vous l'espériez, vous aurez tendance à bloquer votre propre capacité à apprendre tout en mettant la majeure partie ou la totalité du blâme sur votre partenaire.<br />Faites-y face, les deux membres du couple n'apprendront probablement pas exactement au même rythme. L'un ou l'autre des partenaires pourrait apprendre plus rapidement, et si ce partenaire est vous, vous devrez être plus patient avec votre partenaire. Si votre partenaire apprend plus vite, vous devrez être patient avec vous-même.<br />Nous avons tendance à être moins tolérants envers ceux avec qui nous nous sentons à l'aise, donc lorsque votre partenaire de tango est également votre partenaire de vie, vous pourriez vous laisser aller à le blâmer ouvertement pour tout faux pas plus facilement que vous ne le feriez avec un étranger. </blockquote><blockquote style="border: none; margin: 0px 0px 0px 40px; padding: 0px; text-align: left;">Les premières étapes de la courbe d'apprentissage sont souvent plus difficiles pour ceux qui guident, c'est pourquoi ils reçoivent le plus gros du blâme de la part des deux parties. Les guidées avec une touche de talent naturel peuvent assez rapidement sentir qu'elles dansent bien lorsqu’elles sont jumelées à un guideur expérimenté. Mais pour les guideurs, il y a beaucoup de choses auxquelles penser et à comprendre dès le début. Ainsi, les deux partenaires peuvent penser, un peu à tort, que la guidée apprend plus vite ou danse mieux que son partenaire. La réalité surgit plus tard pour les guidées, une fois qu'elles (ou ils) se rendent compte que leur rôle est bien plus que de simplement « suivre ». Tout cela est commun et normal. Essayez tout simplement de vous rappeler d'être patient et généreux envers votre partenaire car, quoi qu'il arrive, lui aussi est en train d’apprendre et il fait probablement de son mieux. Et de toute façon, il est improductif de passer beaucoup de temps à essayer de déterminer qui est à blâmer. Travaillez en équipe et, avec l'aide de vos professeurs, vous verrez que vous possédez tous les deux des solutions.</blockquote><blockquote style="border: none; margin: 0px 0px 0px 40px; padding: 0px; text-align: left;"><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0.0001pt;">Ensuite, il y a l'insécurité de voir soudainement votre être cher dans les bras de quelqu'un d'autre. Les changements de partenaire sont un excellent outil et, à mon avis, nécessaire pour améliorer vos compétences en danse, mais ils peuvent rendre les novices extrêmement inconfortables. C'est normal. Dans nos cours, nous n'insistons pas que les gens changent de partenaire s'ils sont vraiment contre l'idée. Mais si vous restez à jamais réticent à danser avec quelqu'un d'autre ou à permettre à votre partenaire de le faire, je pense que ce n'est pas un bon signe pour votre avenir ensemble dans le tango.</p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0.0001pt;">N'oubliez pas qu'il ne s'agit que de tango (plus à ce sujet ci-dessous). Que les choses se passent bien ou mal avec un autre partenaire, vous rapporterez une part de ce que vous avez appris à votre partenariat régulier.</p></blockquote><blockquote style="border: none; margin: 0px 0px 0px 40px; padding: 0px; text-align: left;">Apprendre le tango avec votre bien-aimé demandera de part et d’autre de la patience, de la compréhension, de l'humilité et, n'oublions pas, un sens de l'humour.</blockquote><p class="MsoNormal" style="font-family: calibri, sans-serif; margin: 0cm 0cm 0.0001pt;"><b><span face="" lang="" style="color: #222222;"> </span></b></p><b>• L'un de vous danse déjà et initie l'autre au tango.</b><br />De même que lorsque des débutants guident des débutants il y a des difficultés, lorsque l'expérience est associée à l'inexpérience, toutes sortes de déséquilibres se présentent. Les problèmes qui surviennent fréquemment dans cette situation sont, encore une fois, l'impatience et la jalousie, ainsi que les complexes d'infériorité-supériorité.<p class="MsoNormal" style="font-family: calibri, sans-serif; margin: 0cm 0cm 0.0001pt;"><span face="" lang="FR" style="color: #222222;"> </span></p><blockquote style="border: none; margin: 0px 0px 0px 40px; padding: 0px; text-align: left;"><b>Si vous avez moins d'expérience que votre partenaire : </b>Ne mettez pas votre partenaire sur un piédestal. Je vois ceci tout le temps, et ça me rend un peu folle. Bien sûr, si votre partenaire danse depuis un an et que vous venez de commencer hier, il vous semblera être un grand danseur. Mais il en sera de même pour presque tout le monde. Et ce que vous devez savoir, c'est qu'une année n'est rien en tango. Votre partenaire a sûrement encore beaucoup de travail à faire au plan de la technique. Concentrez-vous donc à apprendre à votre rythme sans vous comparer à votre partenaire ni vous impatienter avec vous-même. Plus facile à dire qu'à faire, je sais, mais idolâtrer votre partenaire en tant que danseur ne vous mènera nulle part.</blockquote><blockquote style="border: none; margin: 0px 0px 0px 40px; padding: 0px; text-align: left;">Ensuite, il y a ce monstre aux yeux verts appelé jalousie. Surtout si vous êtes nouveau au tango, il peut être déconcertant de voir l'amour de votre vie dans les bras de quelqu'un d'autre, et d'en avoir du plaisir. J'ai eu plus d'un étudiant venir me voir et dire qu'ils ne pouvaient tout simplement pas supporter de regarder leur bien-aimé avoir clairement le plaisir de sa vie dans les bras d'une autre personne. Cela peut prendre du temps pour devenir suffisamment imprégné du tango pour comprendre que pour la plupart des danseurs il ne s’agit que de la danse et rien de plus. L'intensité, la connexion et l'abandon ne quittent pas la piste de danse. Si quelqu'un cherche plus que de la danse, cela n'a rien à voir avec le tango, le tango est simplement la voie qu'il choisit pour le trouver. Si votre partenariat de vie est solide et que vous faites confiance à votre partenaire, le tango ne sera pas un problème. Si votre relation est fragile et que vous ne faites pas confiance à votre partenaire, le tango peut être un jeu dangereux à jouer, mais il n'est pas à blâmer.</blockquote><p class="MsoNormal" style="font-family: calibri, sans-serif; margin: 0cm 0cm 0.0001pt;"><span face="" lang="" style="color: #222222;"> </span></p><blockquote style="border: none; margin: 0px 0px 0px 40px; padding: 0px; text-align: left;"><b>Si vous avez plus d'expérience que votre partenaire : </b>Ne soyez pas condescendant. Aucun partenariat n'est vraiment égal (bien que les meilleurs finissent par se rapprocher). Amplifier les inégalités en trouvant constamment des moyens de les signaler est contre-productif et ne servira qu'à mettre votre partenaire sur la défensive. Rappelez-vous que vous aussi, vous avez encore beaucoup à apprendre, vous êtes simplement à un endroit différent sur la courbe. En tant qu'enseignant, je vois la condescendance se manifester sous deux formes principales : les attitudes trop encourageantes et le comportement d’enseignant.<br />Trop encourageant? Oh oui. Être encourageant est, en principe, une bonne chose, mais il y a une ligne fine entre le super-soutien et la super-condescendance. Tapoter figurativement la tête de votre partenaire chaque fois qu'il accomplit la moindre chose est presque aussi fatiguant que de le critiquer chaque petite imperfection. Alors, félicitez-le lorsque vous avez une bonne danse ou que vous constatez une réelle amélioration, mais assurez-vous que le compliment est sincère et ne vient pas d'un endroit trop hautain.<br />Je l'ai déjà dit, et je le redis : Ne Pas, Corriger, Votre, Partenaire. Ce n'est pas parce que vous avez plus d'expérience que vous êtes un enseignant qualifié. Soyez donc le partenaire de danse compétent que vous savez être, mais laissez l'enseignement aux professeurs, laissez votre partenaire apprendre à son rythme et évitez la tentation de montrer constamment que vous en savez plus. Personne n'aime un je-sais-tout, les conseils non sollicités deviennent rapidement irritants et se mettre constamment au-dessus de votre humble partenaire ne fera probablement pas grand-chose pour le mettre à l'aise.<br />De plus, si vous êtes trop à l'aise dans votre position supérieure, faites attention : la supériorité relative de vos compétences de danse n’est probablement pas un état d'être permanent. Il y a de bonnes chances que dans un an ou deux, les compétences de votre partenaire aient rattrapé ou même dépassé les vôtres, surtout si lui ou elle continue à travailler dur pendant que vous restez dans votre zone de confort hautaine.</blockquote><p class="MsoNormal" style="font-family: calibri, sans-serif; margin: 0cm 0cm 0.0001pt;"><span face="" lang="" style="color: #222222;"> </span></p><b>• Vous dansez déjà le tango tous les deux lorsque vous entamez votre relation.</b><br /><blockquote style="border: none; margin: 0px 0px 0px 40px; padding: 0px; text-align: left;">Vous avez essentiellement deux choix ici : accepter de rendre votre danse exclusive ou accepter de continuer à danser avec d'autres personnes. Le mot clé dans les deux cas est « accepter ». Quoi que vous décidiez, vous devez tous les deux être d’accord, vous y tenir et accorder à votre partenaire les mêmes libertés que vous accordez.<br />Personnellement, j'aurais du mal à passer de l’habitude de danser avec différents partenaires et amis à celle de tous les éviter pour danser chaque tango avec le même partenaire, même si ce partenaire était la personne que j'aime. Ce choix ne fonctionnerait pas pour moi.<br />Cependant, peu importe depuis combien de temps vous dansez et à quel point vous savez tous les deux que le tango se limite à la danse, il y aura des moments où vous sentirez que votre partenaire a eu une tanda de trop avec une personne en particulier ou avait l'air un peu trop heureux dans les bras d’un certain quelqu'un d'autre. Je le sais parce que je l'ai vécu aussi. Dans notre cas, le tango est notre travail à temps plein, nous n'avions donc pas d'autre choix que d'apprendre tôt à surmonter les insécurités émotionnelles qui se présentaient. Et nous comprenons pleinement et apprécions les avantages que le changement de partenaire apporte à notre danse.<br />Les meilleures suggestions que je puisse faire pour trouver une solution mutuellement acceptable sont de garder les voies de communication ouvertes et, si nécessaire, d’établir des règles de base. Par exemple, je connais des couples qui gardent toujours la première ou la dernière tanda l'un pour l'autre. Cela leur donne quelque chose de spécial qui n'appartient qu'à eux, mais leur permet de continuer à explorer le plaisir des autres partenaires, d'élargir leurs compétences et de ramener de nouvelles expériences qui finiront probablement par nourrir leur relation.</blockquote><p class="MsoNormal" style="font-family: calibri, sans-serif; margin: 0cm 0cm 0.0001pt;"><br /></p><b>• Vous dansez mais pas votre compagnon.</b><br /><blockquote style="border: none; margin: 0px 0px 0px 40px; padding: 0px; text-align: left;">Vous savez aussi bien que moi que le tango n'est pas simplement une autre activité sociale. Mais là encore, ça l'est. Si vous allez continuer à danser et que votre partenaire ne le fait pas, votre partenaire doit accepter que vous ayez un intérêt et un passe-temps important qui ne l'implique pas. Mais cela serait vrai pour toute activité qui vous passionne et à laquelle vous consacrez beaucoup de temps, que ce soit pour s'entraîner au gymnase, chanter dans une chorale ou jouer au golf. Même si vous ne jouez pas au golf joue contre joue et poitrine contre poitrine avec vos collègues golfeurs.<br />Pour un novice, cela peut sembler une rationalisation, mais ce n'est pas le cas. Lorsque vous dansez avec quelqu'un, vous ne dansez pas vraiment avec la personne, vous dansez avec le danseur. Vous pouvez vous connecter intensément, profondément, passionnément avec un étranger, car la plupart des choses chez cette personne n'ont pas d'importance sur la piste de danse : quelle langue il parle, ce qu'il fait dans la vie, si elle a des enfants, ce qu'elle a de planifié pour demain. Ce qui compte, c'est la sensation de leur étreinte, leur lien avec la musique, leur capacité à exprimer, à écouter, à suivre. Ce qui compte dans l'ensemble, c’est tout simplement ce qui se passe au moment présent. Le tango est un moment partagé, ou plutôt 10 minutes partagées, et rien d'autre n'existe pendant ce moment, que vous dansiez avec votre partenaire de vie ou avec un inconnu. Ensuite, la tanda est terminée et vous passez à la connexion suivante. Ces relations ne sont pas sexuelles, mais à leur meilleur, elles sont assez intimes et profondes. Vous vous connectez avec quelque chose qui va au-delà de l'homme ou de la femme dans vos bras. C'est pourquoi beaucoup d'entre nous peuvent tirer autant de plaisir de danser avec l'un ou l'autre sexe, quelle que soit notre orientation sexuelle.<br />Bien sûr qu’il est possible de confondre ces choses et de les poursuivre, ou de vouloir les poursuivre au-delà de la piste de danse. Mais en général, cela n'arrive pas. Et si vous avez quelqu'un qui vous attend à la maison, c'est à vous de ne pas le laisser se produire. Si votre relation est solide et que vous la valorisez, vous devriez être en mesure de vivre pleinement à la fois votre passion pour le tango et celle pour votre être cher qui ne danse pas.</blockquote><p class="MsoNormal" style="font-family: calibri, sans-serif; margin: 0cm 0cm 0.0001pt;"><br /></p>Quelle que soit votre situation avec votre partenaire dans le tango, vous le dansez pour vous amuser et pour ajouter quelque chose de positif à votre vie. Pour continuer à faire ces deux choses, rappelez-vous ceci :<br />• recherchez des solutions, pas des blâmes,<br />• riez des erreurs,<br />• il s’agit de quelque chose qui se passe sur la piste de danse, pas au-delà.<br /><br />En fin de compte, les enjeux relationnels peuvent être ce qui vous fait décider que le tango <a href="http://lavieestuntango.blogspot.com/2020/08/vingt-lecons-de-tango-dix-septieme.html" target="_blank">n'est pas pour vous</a>. Vous pourriez même blâmer le tango pour les problèmes apparemment nouveaux qui ont surgit dans votre relation. Ou vous pourriez finir par utiliser le tango pour résoudre certains de vos problèmes et votre relation en sera plus forte.<br /><br />Comme toujours, j'aimerais recevoir vos commentaires sur ce sujet. Avez-vous vécu des défis similaires? Comment les avez-vous résolus?<p class="MsoNormal" style="font-family: calibri, sans-serif; margin: 0cm 0cm 0.0001pt;"><br /></p><i>Révision de texte: François Camus.</i><br /><br /><b>Article suivant : </b>Leçon no 19 : Le tango est un voyage de découverte de soi.<br /><a href="http://lifeisatango.blogspot.ca/2017/12/twenty-tango-lessons-part-17-is-tango.html"><b>Article précédent : </b>Leçon no 17 : Le tango n’est pas pour tout le monde. </a><p class="MsoNormal" style="font-family: calibri, sans-serif; margin: 0cm 0cm 0.0001pt;"><span face="" lang=""> </span></p>Andrea Shepherdhttp://www.blogger.com/profile/00215588849281040364noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-2532681942199704722.post-10277395567897941742020-08-20T12:31:00.003-07:002020-10-12T12:19:46.055-07:00 Vingt leçons de tango : 17ième partie : Le tango est-il pour vous?<div><table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjCUeV7zRpHiZaZcQ2JoiyoUz1krVoDjjY0haASqBVZ0F-cF4IFTvEgwDbtYx0QOk-l0l85Y0KLfjsS2pa1klM3cuvPpNW7ioS5WPzpcu8ZgLoN0fiF93L2o97CbA-47utfEAZ4A9svJN9r/s1600/B%2526L+3.jpg" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="900" data-original-width="1600" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjCUeV7zRpHiZaZcQ2JoiyoUz1krVoDjjY0haASqBVZ0F-cF4IFTvEgwDbtYx0QOk-l0l85Y0KLfjsS2pa1klM3cuvPpNW7ioS5WPzpcu8ZgLoN0fiF93L2o97CbA-47utfEAZ4A9svJN9r/s640/B%2526L+3.jpg" width="640" /></a></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Le tango : ce n'est pas aussi facile qu'il n'y paraît.<br /></td></tr></tbody></table><b><br /></b></div><b>Traduit par François Camus</b><div><a href="http://lifeisatango.blogspot.com/2017/12/twenty-tango-lessons-part-17-is-tango.html" target="_blank">Lire la version originale en anglais ici</a></div><div><i><br /></i></div><div><i>En 2017 j'ai souligné mes 20 ans en tango en écrivant une série de 20 articles, ou leçons, que j’ai apprises par l’intermédiaire de cette danse qui peut être aussi frustrante que satisfaisante.</i><br /><br /><b>Leçon no 17. Le tango n’est pas pour tout le monde. <br /></b><br />En deux décennies de danse, plus de 15 ans d’enseignement et plus de 10 ans à la tête de mon propre studio, j’ai vu plus de gens abandonner le tango qu’y rester.<br /><br />Sur le site web de mon école, je déclare que le tango est pour tout le monde et que « Si vous pouvez marcher, vous pouvez danser. » Je maintiens ces déclarations: Vous pouvez apprendre le tango si vous avez 25 ou 65 ans, si vous êtes homme ou femme, célibataire ou en couple, timide ou extraverti et la liste continue. Mais bien entendu, ce n’est pas juste parce que vous pouvez marcher que vous allez danser le tango comme un pro et cela ne signifie pas non plus que vous allez l’adorer. Et pour continuer à danser le tango, il faut l’adorer. Parce que si le concept est simple, la danse n’est pas si facile. </div><div><br /></div><div>En tant qu’amateur de tango et professeur de tango, je pense que ce serait génial si tout le monde pouvait essayer le tango. Vous pourriez l’aimer, l’adorer, persévérer et devenir vraiment bon. Ou peut-être pas.<br /><br />Le tango pourrait ne pas être pour vous si :<br /><br /><b>• Vous ne vous en tenez qu’aux choses qui sont faciles pour vous. </b></div><div>Les débutants se rendent vite compte que s’ils veulent danser le tango, ils devront y consacrer beaucoup de temps. Un cours par semaine ne suffit pas et vous n’aurez probablement pas l’impression de danser vraiment en moins d’un an.<br />Vous ne resterez pas au tango au-delà de quelques semaines de cours si vous ne développez pas un désir de vraiment travailler sur votre danse, ce qui signifie travailler sur vous-même.<br />Le tango, comme tous les danseurs expérimentés le savent, est beaucoup plus que la mémorisation de quelques pas ou de quelques séquences. Il s’agit de connexion et de communication, de posture et d’une marche en douceur, de musicalité et d’improvisation. Et il faut des mois, non, des années, pour développer et peut-être, juste peut-être, maîtriser ces choses.<br />Si tout cela vous semble désagréablement intimidant, peut-être que vous êtes sur la mauvaise voie. Si cela vous semble être un défi passionnant, continuez.<br /><br /><b>• Vous vous attendez à ce que le tango soit juste une autre série de pas de danse. </b><br />Tout d’abord, si vous venez au tango après avoir fait d’autres types de danses sociales ou de danses latines, ne vous attendez pas à sauter les niveaux de débutant en raison de votre expérience passée. Chaque style de danse est différent, le tango argentin est unique, et vous n’allez pas l’apprendre dans un format de type 10-danses-en-10-semaines.<br />Votre expérience de danse passée pourrait vous aider à apprendre plus rapidement, vous avez peut-être développé votre conscience corporelle, le sens du rythme et les habiletés de guider ou de suivre, mais vous avez encore besoin d’apprendre les bases. Vous pourriez aussi avoir à désapprendre une partie de vos autres techniques de danse tel que les genoux tournés vers l’extérieur, le déhanchement ou les coudes levés.<br />Apprendre le tango, c’est comme apprendre une nouvelle langue. Si vous parlez déjà deux langues ou plus, vous apprendrez probablement d’autres langues avec plus de facilité, mais cela ne signifie pas que vous sauterez directement au russe de niveau avancé parce que vous parlez déjà anglais et italien.<br />Encore une fois, apprendre le tango est une question de développer une technique au fur et à mesure que vous intégrez un tout nouveau vocabulaire dans votre corps. C’est la découverte d’un monde qui lui est propre et ne ressemble à aucun autre. Les pas et les séquences ne sont qu’une petite partie de ce dont il s’agit. Si vous êtes prêt et décidé à découvrir cela, vous vous dirigez sur le bon chemin.<br /><br /><b>•Vous avez une estime de soi très fragile.</b> </div><div>J’ai récemment écrit un blogue entier à l’effet que <a href="http://lavieestuntango.blogspot.com/2018/11/vingt-lecons-de-tango-septieme-partie.html" target="_blank">vous avez besoin d’avoir la peau dure pour danser le tango.</a> Si votre estime de soi est dans un état fragile, le tango peut ne pas être la stimulation dont vous avez besoin en ce moment.<br />Si vous vous lancez dans le tango, vous découvrirez que vous devez réapprendre à marcher, que votre posture a besoin d’ajustement et que vous ne savez pas vraiment comment enlacer quelqu’un. Donc, il va probablement vous briser avant de vous construire.<br />Et puis il y a l’aspect social. Tout le monde vit de mauvaises soirées quand nous n’obtenons pas le nombre de danses que nous espérions avoir, et ça peut prendre tout un effort pour ne pas laisser une telle soirée nous laisser avec le sentiment d’être défait, indésirable ou aigri.<br />Certains d’entre nous sont défaits par ce genre de défis, mais d’autres en sont inspirés et sont motivés à les surmonter. </div><div><br /></div><div><b>• Le tango est votre idée romantique d’une activité en amoureux avec votre bien-aimée. </b></div><div>Bien sûr, une session de leçons de tango semble être une excellente idée pour injecter un peu de passion supplémentaire dans votre relation. Et je ne dis pas que ce n’est pas le cas. Mais les gens ont des clichés à l’eau de roses sur le tango, que c’est plein de passion et de romantisme, et que cela se transposera comme par magie dans leur vie et leur relation.<br />D'accord. Éventuellement, cela pourrait se produire. Mais pas de la façon que vous imaginez, et non sans investir beaucoup de temps, d’engagement et de travail acharné dans le processus.<br />De plus, je déteste l’admettre, mais le tango peut être effectivement assez dur sur un couple, ce dont je vais discuter en détail dans mon prochain blogue. La vie de couple peut être compliquée à bien des égards, que vous vous engagiez dans le tango seul ou avec votre être cher.<br />Pour être bref, apprendre le tango ensemble prendra de la patience, de la compréhension, un sens de l’humour et une bonne dose d’humilité des deux côtés. Du côté positif, si vous êtes en mesure de travailler sur toutes ces choses, ça ne sera pas seulement amusant et romantique, ça pourrait même rendre votre relation plus forte.<br /><br /><b>• Vous vous inscrivez à des cours de tango dans l’espoir de trouver une relation. </b></div><div>Bien sûr que ça peut arriver. J’ai rencontré mon partenaire à travers le tango et mon propre frère a rencontré sa femme dans un cours de tango, mais dans les deux cas, cela a pris des années.<br />Si vous pensez rester au tango assez longtemps pour devenir bon, vous avez besoin de l’aimer assez pour investir beaucoup de temps et d’efforts à le travailler. Le tango n’est pas une session de « Speed dating ».<br />Bien sûr que vous pourriez rencontrer quelqu’un de spécial à travers le tango. Acceptez-le si cela se produit, mais ne vous attendez pas à ce que cela se produise.<br />Lorsque mon école offre des leçons d’essai gratuites pour les nouveaux venus, nous pouvons immédiatement repérer ceux qui sont là avec un motif ultérieur bien défini, et ils restent rarement longtemps. La danse va juste exiger trop de travail si le véritable objectif est de trouver une relation.<br />Bien sûr, il faut toutes sortes de personnes pour faire un monde (de tango). Dans chaque communauté il y a donc quelques danseurs de longue date qui aiment la danse elle-même et qui l’utilisent en même temps comme moyen de se rapprocher de ceux qu’ils voient comme des compagnons potentiels.<br />Tout cela étant dit, si vous vous inscrivez à des cours de tango comme moyen de rencontrer des gens, ça pourrait être parmi les meilleures choses que vous pouvez faire. Dans les cours de tango et lors des événements de tango, vous rencontrerez toutes sortes de gens fascinants, qui ont tous un intérêt commun significatif. Plus qu’une activité de couple, le tango est une activité sociale, donc vous allez très certainement vous faire des amis et faire partie d’un tout nouveau cercle.<br /><br /><b>• Vous n’avez vraiment pas de place dans votre vie pour une activité dévorante. </b></div><div>Si vous voulez danser le tango, vous devez laisser entrer le tango dans votre vie. Une fois par semaine ne suffit pas. Deux fois par semaine, ce n’est même pas suffisant. Et si vous en venez à aimer cette danse, trois, quatre, cinq fois par semaine pourrait ne pas sembler assez. Le tango a tendance à envahir la vie des gens, du moins pour un temps, et il doit presque le faire, du moins pour un temps, si vous voulez devenir un bon danseur. Le tango est souvent appelé une obsession, une dépendance, une drogue, parce que les danseurs de tango vivent, respirent et consomment leur passion. Si vous vous engagez dans cette danse d’une manière sérieuse, vous la laissez entrer dans votre vie. Ce qui affectera votre calendrier, votre solde bancaire, votre vie sociale et votre âme.</div><div><br />Donc, le tango peut être totalement pour vous si vous n’avez pas peur de quelques années de dur labeur et de vivre occasionnellement une leçon d’humilité, si vous voulez vous faire de nouveaux amis et découvrir quelque chose de stimulant, profond et potentiellement révélateur sur vous-même ou votre relation. Peut-être aussi que le tango n’est pas pour vous. Vous ne le saurez pas avec certitude tant que vous n’en ferez pas l’essai pour voir où il vous mènera.<br /><br /><a href="https://lavieestuntango.blogspot.com/2020/08/vingt-lecons-de-tango-18ieme-partie-le.html" target="_blank"><b>Article suivant : </b>Leçon no 18. Le tango peut être dur pour les couples.</a><br /><a href="http://lavieestuntango.blogspot.com/2020/08/vingt-lecons-de-tango-lecon-no-16-quand.html" target="_blank"><b> Article précédent : </b>Leçon no 16. L’industrie du tango et la communauté du tango ne coexistent pas toujours sans heurt.</a><style class="WebKit-mso-list-quirks-style">
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</style></div>Andrea Shepherdhttp://www.blogger.com/profile/00215588849281040364noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-2532681942199704722.post-49849661799117783972020-08-17T12:08:00.006-07:002020-08-17T12:16:03.767-07:00 Vingt leçons de tango : Seizième partie : Quand les affaires rencontrent la communauté<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhXYTAdv-32mWzPyJd-DT2pN8qZRa0pyhI229I-z3dccZetrkwrHOhItdzfa-rOicoH86lRKoGesGzO3YFoCgosHybkX98Jw5HO5SRShmVZEXr2Q_r1HR2zFUgp-QpeCMaByMqQJIGbpgnt/s1296/milongarialto.jpg" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="771" data-original-width="1296" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhXYTAdv-32mWzPyJd-DT2pN8qZRa0pyhI229I-z3dccZetrkwrHOhItdzfa-rOicoH86lRKoGesGzO3YFoCgosHybkX98Jw5HO5SRShmVZEXr2Q_r1HR2zFUgp-QpeCMaByMqQJIGbpgnt/s640/milongarialto.jpg" width="640" /></a></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">N'est-ce pas plus amusant lorsqu’un plus grand nombre danseurs se réunissent?<br /></td></tr></tbody></table><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><b style="text-align: left;"><br /></b></div><div class="separator" style="clear: both;"><b>Traduit par François Camus</b></div><div class="separator" style="clear: both;"><a href="https://www.blogger.com/#"></a><a href="https://www.blogger.com/#" style="text-align: left;">Lire la version originale en anglais ici</a></div><br /><i>En 2017 j'ai souligné mes 20 ans en tango en écrivant une série de 20 articles, ou leçons, que j’ai apprises en dansant cette danse, en enseignant cet art et en gérant cette entreprise.<br /><br /></i><div> <i>Quand j’ai écrit cet article, la situation du tango à Montréal était bien différente que ce qu’elle est maintenant, en 2020. Présentement on est en pleine pandémie COVID-19 et le tango social n’existe presque pas depuis cinq mois. Il y a seulement 3 ou 4 écoles de tango qui ont pu rouvrir leurs portes – de façon très limitée – jusqu’à date et il ne peut toujours pas avoir de milongas. D’ici six mois ou un an, en aura t-il? Espérons que oui, et espérons que les organisateurs et la communauté se respecteront et se soutiendront mutuellement pour que le tango survivra à cette période difficile et devienne un jour le monde vibrant qu'il était autrefois.</i><br /><br /><b>Leçon n ° 16. L’industrie du tango et la communauté du tango ne coexistent pas toujours sans heurt.<br /></b><br />En tant que propriétaire d'entreprise depuis maintenant 12 ans, j'ai beaucoup de réflexions et d’émotions à ce sujet, lesquelles ne sont évidemment pas complètement impartiaux. Je voulais aborder cette question parce que je pensais que la communauté en général pouvait bénéficier d’en prendre conscience. <br /><span face="" style="font-family: calibri, sans-serif; font-size: 11pt; text-indent: -18pt;"><br /></span></div><div>Comme je l'ai mentionné dans <a href="http://lavieestuntango.blogspot.com/2018/01/vingt-lecons-de-tango-premiere-partie.html" target="_blank">le premier article de cette série</a>, il y a une vingtaine d’années, lorsque je débutais en tango, on pouvait déjà danser sept soirs par semaine à Montréal. La plupart des soirs, il n'y avait qu'un seul endroit où danser, donc les gens savaient où allaient être leurs amis et une grande part de la communauté se retrouvait dans la plupart des milongas.<br /><br /></div><div>De plus, toutes les milongas étaient gérées par des écoles de tango. Ce qui signifiait entre autres, que les propriétaires d'écoles qui travaillaient dur pouvaient compter sur un supplément décent à leurs revenus d'enseignement pour aider à payer leur loyer.<br /><br /></div><div> Tout cela a commencé à changer il y a une douzaine d'années. Tout d'abord, c'est à cette époque que la scène du tango de Montréal a commencé à s'étendre au-delà du centre-ville. Alors que toutes les milongas se trouvaient autrefois dans le secteur allant du Plateau au centre-ville, de nouvelles écoles, dont la mienne, ont commencé à germer dans les quartiers périphériques et les banlieues. Cela signifiait que les danseurs qui vivaient en dehors du centre-ville avaient soudainement plus de choix. Nous pensions que nous n'aurions pas beaucoup d'effet sur les écoles et les milongas existantes parce que nous étions géographiquement éloignés d'eux, mais la réalité était que, bien sûr, nous avions un effet sur eux. En même temps, puisque nous offrions des cours de tango dans de nouveaux quartiers, nous suscitions également un nouvel intérêt pour le tango et attirions de nouveaux danseurs dans la communauté, l'aidant ainsi à se développer.<br /><br /></div><div> Ensuite ont commencé les événements « neutres », des milongas qui n'étaient liées à aucune école en particulier. De nombreux danseurs ont adoré ce nouveau concept, car il signifiait que les gens provenant des différentes écoles et milongas pouvaient se réunir au même endroit, rencontrer de nouvelles personnes et découvrir de nouveaux danseurs. Mais au plan commercial, ce n'était pas aussi positif pour les écoles. Étant donné que toutes les soirées étaient déjà occupées par des milongas organisées par les écoles, les nouveaux événements organisés par des organisateurs indépendants ont eu un impact significatif sur les événements réguliers qui avaient lieu les mêmes soirs.<br /><br /></div><div> Ensuite il y a eu la propagation des festivals et des marathons, ce qui n'est nullement un phénomène propre à Montréal. Il y a quelques années, il y avait trois grands festivals à Montréal ainsi qu'une poignée de plus petits, en plus d’au moins trois marathons. C'est beaucoup de compétition pour les événements réguliers et c’est attendre beaucoup de grosses dépenses de la part de la communauté. C'était clairement plus que ce que notre ville pouvait soutenir, car de nombreux événements ont cessé leurs activités dans les années suivantes. L’année passée il n'y avait que deux festivals majeurs et un seul marathon d’une durée d’un week-end complet.<br /><br /></div><div> De nombreux organisateurs indépendants ne sont pas des enseignants et ne gèrent pas d'écoles. Ils ne contribuent donc pas à augmenter la population de danseurs de tango comme le font les écoles. Et pour ceux d'entre nous dont les milongas soutiennent nos écoles, à la fois socialement et financièrement, il est frustrant de travailler pendant des années à enseigner et à former des danseurs qui augmentent la communauté du tango pour voir quelqu'un lancer une milonga le même soir que la nôtre et faire tout ce qu’ils peuvent pour inciter nos étudiants et nos clients à se rendre à leur événement.<br /></div><div><br /> Sans oublier le fait que les loyers commerciaux sont exorbitants et que Montréal a récemment été déclarée la pire ville au Canada où diriger une petite entreprise. </div><div><br /></div><div>En 2017, juste avant que je publie la version originale de cet article, une école de tango bien connue avait fermé ses portes après une décennie d'activité. Bien qu'il y ait eu toutes sortes de spéculations sur ce qui avait précisément causé sa chute, la multiplication exponentielle des milongas et des événements en a sans aucun doute été un facteur majeur. Les milongas et les événements spéciaux peuvent aller et venir, mais si cela fait que les écoles sont obligées de fermer leurs portes, ce ne sera pas une bonne chose pour la communauté. Je crois que l'une des plus grandes forces de Montréal est la qualité et l'expérience de ses enseignants. Comme mon partenaire me l'a dit récemment, les événements de danse sociale répondent au plaisir des danseurs présentement disponibles sur le marché, ce qui est important, mais les écoles forment les danseurs du futur, assurant la survie à long terme de la danse et de la communauté.<br /><br />Avec la multiplication des événements supplémentaires, la fréquentation des milongas hebdomadaires régulières des écoles a souffert, devenant au mieux irrégulière. Alors de nombreuses écoles ont commencé à offrir des prácticas et des milongas supplémentaires en soirée et en après-midi, certaines accueillant jusqu'à cinq activités de danse par semaine. Cela signifie qu'elles rivalisent de plus en plus les unes avec les autres et diluent encore plus la communauté. Mon école organise une milonga hebdomadaire le vendredi depuis plus d’une décennie maintenant. Il y a habituellement un ou deux autres événements réguliers les vendredis soirs, ce qui n'est pas fou un soir de week-end dans une ville de tango. Mais dernièrement, j'ai parfois compté jusqu'à cinq événements se produisant le même vendredi. Bien sûr, cela me touche personnellement et financièrement. De mon point de vue, c'est trop, mais la partie de moi qui s'efforce d'être objective et de voir les choses du point de vue du public y voit un problème aussi. Est-il vraiment avantageux d’avoir à choisir parmi tant d'options et que nos amis et partenaires de danse soient aussi confrontés à de tels choix? Ne serait-il pas plus amusant de réunir plus de danseurs au même endroit?<br /><br />De toute évidence, une société capitaliste et un marché libre signifient le droit et la liberté de faire tout cela. La situation se résume ensuite à la survie des plus forts, et beaucoup haussent les épaules et disent : « Qu'il en soit ainsi » ou « Vous avez juste à le prendre ». Mais est-ce que cela rend les choses justes ou même bonnes pour la communauté qui est, encore une fois, de plus en plus diluée?<br /><span face="" style="font-family: calibri, sans-serif; font-size: 11pt;"><br /></span></div><div>Un organisateur m'a justifié l'ouverture de sa nouvelle milonga un soir déjà saturé en disant qu'il s'adressait à une « clientèle différente ». Un autre organisateur a astucieusement souligné qu'il s'agissait là d'un euphémisme pour désigner les danseurs avancés et plus jeunes qu'il cherche à attirer. Encore une fois, n'importe qui a le droit de créer un nouvel événement et de cibler un public spécifique, mais le tango n'est-il pas censé être la danse du peuple? Ce qui signifie pour moi tous les danseurs, nouveaux et expérimentés, de niveau moyen et très avancé, jeunes et vieux.</div><div><span face="" style="font-family: calibri, sans-serif; font-size: 11pt;"><br /></span></div><div>Personnellement, j'aimerais voir plus de jeunes dans le tango et attirer les plus jeunes est un défi que beaucoup d'entre nous tentent de relever depuis des années, mais je ne veux pas d'une communauté ségréguée où les « jeunes » danseurs se tiennent ensemble et tout ceux de plus de 40 ou 50 ans sont considérés comme trop vieux ou indésirables. Bien que j’étais encore dans la vingtaine quand j'ai commencé à danser le tango, une des choses qui m'attiraient déjà à l'époque était le fait que c'était une danse pour tous les âges et que je ne me sentirais pas trop vieille une fois que j’aurais atteint 40, 50 ou bien au-delà.<br /><br />Une part de cette situation relève de la taille de la ville et, bien sûr, de la taille de la communauté de tango elle-même. Dans une très petite ville avec une très petite population de tango, le sens de la communauté a tendance à être très fort et à peu près tout le monde travaille ensemble d'une manière ou d'une autre. Dans une très grande ville avec une très grande population de tango, comme Buenos Aires ou Paris par exemple, il y a tellement de danseurs que de proposer plusieurs événements est inévitable, voire nécessaire, et a probablement peu d'impact sur la compétition. Montréal se situe quelque part entre les deux. Nous sommes d’une certaine grosseur, et le tango est assez populaire, mais nous ne sommes pas une grande ville européenne ayant d'autres villes et pays tout autour avec lesquels échanger des danseurs, et nous ne sommes certainement pas Buenos Aires. Quoi qu'il en soit, j'ai entendu dire que la prolifération des marathons et des encuentros en Europe a forcé certains des plus connus à cesser leurs activités et que même à Buenos Aires, les organisateurs tentent de trouver de nouvelles façons de s'entraider en ces temps difficiles.<br /><br />Une solution apparemment évidente, bien sûr, est que les écoles d'ici se réunissent et parviennent à une sorte d'accord ou même à une sorte d'association. Ce sujet a déjà été soulevé dans le passé. Il y a quelques années, un groupe d'entre nous a essayé de former une sorte d'alliance, mais cela n'a pas fonctionné à long terme, pour toutes sortes de raisons.<br /><br />Personnellement, je considère la situation récente des milongas à Montréal comme du chacun pour soi, et je ne crois pas qu’il y ait de solution facile. Là encore, c'est peut-être un problème plus important de mon point de vue personnel que du point de vue du public. Je suis mal à l'aise avec l'idée que la communauté du tango devienne un monde férocement concurrentiel, car je pense que le sens de la communauté sera alors perdu et aussi, je dois l'admettre, car cela rend ma précieuse entreprise plus vulnérable. Là encore, les affaires sont les affaires, diraient certains, et c'est à chacun de nous de lutter pour sa propre survie.</div><div><span face="" style="font-family: calibri, sans-serif; font-size: 11pt;"><br /></span></div><i>Maintenant, en 2020, les écoles luttent pour leur survie à cause d'une toute nouvelle raison au delà de notre contrôle. On ne sait pas ce qu’aurait l’air le tango à Montréal ou dans le reste du monde dans une année ou deux, mais pour terminer, je voulais mentionner que la communauté du tango s'est vraiment mobilisée pour nous offrir son soutien, financier ou autre. Nous sommes reconnaissants et grâce à notre communauté, ça se peut bien que nos entreprises en sortent de l'autre côté.</i><br /><br /><b>Article suivant : </b>Leçon n° 17. Le tango n'est pas pour tout le monde.<br /><br /><a href="http://lavieestuntango.blogspot.com/2020/07/vingt-lecons-de-tango-quinzieme-partie.html" target="_blank"><b> Article précédent : </b>Leçon n° 15. Travaillez fort, ayez du plaisir</a>Andrea Shepherdhttp://www.blogger.com/profile/00215588849281040364noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-2532681942199704722.post-47755399114192190162020-07-15T15:04:00.000-07:002020-07-15T15:04:14.991-07:00Que signifie le tango pour chacun de nous<div><table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh6upNwzlxpbW_hMLr3Oyc9K1bSPG07KlDaQi85XoWl2Ov0dJMOzHMY2ntjRRd3iPUAPcHEL7yx2KIwGqdk9nHCoOIbEsRWpfnwxiVAq8c9VkeyGMr0E9AMgBpCmjzQy9KKTfbmyA07VZc/s1944/ConfinedTango.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="1097" data-original-width="1944" height="354" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh6upNwzlxpbW_hMLr3Oyc9K1bSPG07KlDaQi85XoWl2Ov0dJMOzHMY2ntjRRd3iPUAPcHEL7yx2KIwGqdk9nHCoOIbEsRWpfnwxiVAq8c9VkeyGMr0E9AMgBpCmjzQy9KKTfbmyA07VZc/w625-h354/ConfinedTango.jpg" width="625" /></a></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Pendant combien de temps les cours de technique et les prácticas masquées peuvent-ils remplacer <br />le tango qui était autrefois?</td></tr></tbody></table><b><br /></b></div><b>Traduit par François Camus<br /></b><a href="https://www.blogger.com/#">Lire la version originale en anglais ici<br /></a><br />De toutes les activités qui ont été affectées par la pandémie actuelle de COVID, les activités sociales ont été les plus durement touchées, y compris le tango.<br /><br />Pour ceux d'entre nous qui travaillent dans le tango, particulièrement ceux qui en vivent, cela signifie que nous avons été privés de nos moyens de subsistance et que notre avenir financier immédiat est sombre. De nombreux professionnels du tango repensent leur carrière. Des écoles et des milongas du monde entier ont fermé et certains enseignants cherchent une formation professionnelle dans d'autres domaines.<br /><br />Les danseurs sociaux, ont eux aussi passé leur temps à l’écart du tango à réévaluer leur relation avec la danse. Pour plusieurs, l’arrêt du tango signifie qu’ils n’ont plus de vie sociale. Pour nous tous, cela a réduit ou éliminé l'activité qui nous passionne le plus. Certains danseurs restent en attente jusqu'à ce que les choses reviennent à leur état pré-COVID. D'autres utilisent leur temps pour apprendre et pratiquer comme ils le peuvent, espérant être de meilleurs danseurs lorsque les activités publiques reprendront. D'autres encore, ceux qui ont eu maille à partir avec le côté social complexe du tango, ont décidé de rendre cette pause permanente.<br /><br /><div> Pendant le confinement, lorsque nous ne pouvions sortir que pour faire l'épicerie ou pour promener le chien (si nous avions cette chance), les seules options disponibles dans le tango, à peu près à l'échelle planétaire, étaient les activités en ligne. De nombreux enseignants, moi y compris, ont sauté sur le train Zoom, offrant des cours virtuels pour les célibataires et les couples. Sur les réseaux sociaux, certaines personnes ont rejeté de telles offres. « Ce n'est pas du tango », ont déploré certains. « Je préfère ne pas danser plutôt que danser sans une véritable étreinte », ont insisté les autres. Qui peut leur en vouloir? Surtout pour ceux qui ne vivent pas avec un.e partenaire de tango, une leçon sur un écran d'ordinateur ne remplace pas des abrazos chaleureux dans une milonga animée.<br /><br /></div><div> Mais pour mon partenaire et moi, dont la vocation n'est pas seulement d’offrir des événements de tango amusants mais aussi de donner aux gens des outils pour bien danser afin qu’ils dansent toujours mieux et s'amusent encore plus lorsqu’ils vont aux événements, nous avons vu cette situation comme une occasion d'amener les gens à prendre le temps de travailler leur technique et d'améliorer leurs compétences.</div><div><br /></div><div>Bien sûr, en tant que professeurs à temps plein et propriétaires de studio, nous avons une perspective différente de celle du danseur moyen qui va aux milongas. Mais là encore, nous enseignons parce que nous croyons à l'apprentissage. Et nous pensons que l'apprentissage n'est pas seulement le moyen de parvenir à une fin, c'est aussi la capacité de bien faire dans une milonga. Nous croyons aussi que de travailler dur et d’améliorer vos compétences en danse est enrichissant en soi. (<a href="https://www.blogger.com/#">Vous pouvez lire mon billet sur le sujet en cliquant ici</a><a href="https://www.blogger.com/#">.</a>) Après tout, mon partenaire et moi sommes tellement passionnés par le tango que nous en avons fait l’œuvre de notre vie, bien que nous passions beaucoup plus de temps à apprendre, à pratiquer et à enseigner que nous n’en passons à danser socialement. </div><div><br /></div><div>Dans tous les cas, des étudiants ont joint nos cours en ligne, nous accompagnant au cours de notre propre courbe d'apprentissage de l'enseignement en ligne, dans certains cas jusqu'à ce jour. Quelques-uns, prenant les cours en solo ou avec partenaire, ont trouvé les cours extrêmement utiles, ils étaient motivés à pratiquer entre les leçons et ils ont fait des progrès notables. Bien sûr, les commentaires que nous pouvons donner aux étudiants sur un petit écran sont limités et l'aide pratique est inexistante, mais il y a encore beaucoup à gagner d'une pratique diligente... avec un coach pour vous guider.</div><div><br /></div><div>Une autre chose que j'ai faite pendant le confinement a été de joindre une communauté de DJ néotango qui ont mis en place des « milongas » en ligne diffusées en direct. Ce n'était pas vraiment des milongas, c'était plutôt une émission de radio Internet. Est-ce la même chose d’être DJ pour un public invisible que pour les danseurs qui évoluent devant nous? Bien sûr que non. Mais c'était assez cool de savoir que les gens écoutaient ma musique en direct de partout dans le monde, de l'Amérique du Nord à l'Europe en passant par l'Australie. Et je pouvais discuter avec eux pendant qu'ils écoutaient, ce qui était amusant et différent tout en nous permettant de nous connecter avec des gens de tango d'autres communautés. Étonnamment, j'ai vu des échanges agressifs sur Facebook entre certains qui étaient impliqués dans le projet et dévoués à garder le tango vivant - en particulier le néotango - et ceux qui n’en veulent rien savoir. Bien sûr, ceux qui ont été DJ lors d’événements en ligne étaient heureux de partager leur musique et d'en discuter, tout en partageant un certain plaisir. Mais encore une fois, pour certains, cela constituait un mauvais substitut, point final. Pourquoi écouter des tandas si vous ne pouvez pas les danser? Les deux perspectives sont compréhensibles, c'est sûr. Ce qui m’était moins compréhensible, c'était qu'il y ait des bagarres d’opinions sur cette question. Pourquoi critiquer quelqu'un d’offrir un service simplement parce que vous n’êtes pas intéressés de l'utiliser? Et pourquoi critiquer quelqu'un parce qu’il ne désire pas le service que vous proposez?</div><div><br /></div><div>Ici en juillet à Montréal, la courbe COVID s'est quelque peu aplatie et la ville s'est progressivement déconfinée (trop négligemment à mon avis, mais ce n'est pas le sujet de cet article). Premièrement, les magasins ont rouvert et les petits rassemblements en plein air ont été autorisés. Puis les garderies, les camps de jour et les sports de plein air ont ouvert. Les services thérapeutiques et esthétiques, tels que les dentistes, les physiothérapeutes, les massothérapeutes, les manucuristes et les coiffeurs ont repris le travail. Les restaurants et les bars ont rouvert. Et, enfin, les gymnases, les sports d'intérieur et, oui, les studios de danse. Mais… </div><div><br /></div><div>À juste raison, toutes ces activités sont sujettes à des limites. Les masques sont obligatoires ou fortement recommandés pour la plupart des activités intérieures, le nombre de participants est limité et les directives de distanciation sont toujours en place. Pour le tango, cela signifie que pour l'instant c'est une activité réservée aux couples. Dans notre studio, nous avons quelques cours de technique pour les danseurs solo. Pour les autres types de cours, les gens doivent venir avec leur propre partenaire et il n'y a aucun changement de partenaire dans aucun de ces cours ou pratiques. Le nombre de participants est également considérablement réduit afin que nous puissions assurer une distance physique sur et hors de la piste de danse. Pour le moment, il n’y a plus de milongas avec 50 ou 100 personnes qui se grouillent. Actuellement, notre activité la plus occupée est une courte pratique guidée que nous limitons à huit couples, ou 16 personnes, qui portent tous des masques. </div><div><br /></div><div>Cela m’attriste, car même si je suis l'un des chanceux qui a un très bon partenaire de tango, je n'ai jamais considéré le tango comme une activité de couple. C’est une activité sociale. Nous le dansons en couples, mais nous le partageons avec tous nos amis du tango. Je suis presque sûre que plus de gens vont aux milongas en tant que célibataires qu’en tant que couples, et même ceux qui se présentent en couple changent généralement de partenaire presque autant que quiconque. Nous savons tous que changer de partenaire améliore nos habiletés à guider et à suivre, tout en insufflant du piquant. J'ai ressenti un sentiment de culpabilité lorsque j'ai annoncé sur Facebook une activité réservée aux couples et que quelqu'un a réagi en affichant un visage triste. Malheureusement, c'est pour les couples seulement ou rien du tout. Nous préférons faire quelque chose que rien. Et vous savez quoi? C'est toujours une activité sociale. Toutes les personnes présentes partagent leur amour de la musique et de la danse. Ils se présentent derrière leur masque et discutent - à distance - de leurs expériences sur la façon dont les choses étaient, sont et seront. Alors, même si ce n'est pas le même tango que nous dansions il y a un an, c'est toujours du tango et c'est toujours un bon moment. </div><div><br /></div><div>Mon partenaire et moi, ainsi que de nombreux autres, craignons que le « retour à la normale » ne survienne pas avant longtemps. Certaines personnes prédisent qu'il faudra un an ou deux avant que nous ne soyons de retour dans des milongas bondées, changeant de partenaires à volonté. Avec optimisme, j'estime au moins six mois de plus de masques et de couples uniquement. En attendant, nous essayons d'évoluer avec la situation et de faire du tango ce qu'il peut être dans ce contexte: un ensemble de tandas en ligne, un cours de technique, une session de pratique pour les couples, un blog bien pensé. Certains danseurs sont heureux de chaque miette qu’ils peuvent avoir. Ils apprécient et savourent les petits morceaux en attendant que les choses reviennent un jour dans leur entièreté. Certains danseurs veulent le package complet – des pistes bondées, un choix de partenaires, des visages découverts – ou rien du tout.</div><div><br /></div><div>Alors quel est le point que je tente d’emmener dans tout ceci? Le tango, pour moi, n'est pas qu'une chose et ce n'est pas un tout ou rien. Mais si c'est ce que c'est pour vous, si c'en est votre expérience, c'est un point de vue aussi valable que n'importe quel autre. Et tout comme je ne vous jugerai pas pour les compromis auxquels vous ne pouvez vous résoudre, vous ne devriez pas juger une autre personne qui fait du tango ce qu’elle peut en faire pour l'instant.<br /><br /><b>Articles liés :</b><br /><a href="http://lavieestuntango.blogspot.com/2020/07/vingt-lecons-de-tango-quinzieme-partie.html" target="_blank">Travaillez fort, ayez du plaisir</a></div><div><a href="http://lavieestuntango.blogspot.com/2018/07/vingt-lecons-de-tango-sixieme-partie-la.html" target="_blank">La quête de la vérité</a></div>Andrea Shepherdhttp://www.blogger.com/profile/00215588849281040364noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-2532681942199704722.post-24316354237245425202020-07-15T14:43:00.002-07:002020-08-17T12:16:43.539-07:00Vingt leçons de tango : Quinzième partie : Travaillez fort, ayez du plaisir<div><table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgSFtgsk1-qWSFxhuWW2EiskADYTNbnxR5llGqNwnxHgfLDeiggA82WCnbKcDkmagIdelo5sBDJ8IIFa7hi_2Nj6cCrQ3vYDdNi2mleoOqSgm51UYG6Jpl9SJdYtkVp3dhGNQoZerHUmbY/s651/couple+at+work+and+play.jpg" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="651" data-original-width="400" height="500" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgSFtgsk1-qWSFxhuWW2EiskADYTNbnxR5llGqNwnxHgfLDeiggA82WCnbKcDkmagIdelo5sBDJ8IIFa7hi_2Nj6cCrQ3vYDdNi2mleoOqSgm51UYG6Jpl9SJdYtkVp3dhGNQoZerHUmbY/w308-h500/couple+at+work+and+play.jpg" width="308" /></a></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">En tango, travail et plaisir vont de pair.<br /></td></tr></tbody></table><b><br /></b></div><b>Traduit par François Camus<br /></b><a href="https://www.blogger.com/#">Lire la version originale en anglais ici</a><div><br /></div><div><i>En 2017 j'ai souligné mes 20 ans en tango en écrivant une série de 20 articles, ou leçons, que j’ai apprises au sujet et par l’intermédiaire de cette danse si plaisante et si exigeante.</i><br /><br /><b>Leçon no 15 : Travailler fort et avoir du plaisir ne sont pas mutuellement exclusif.<br /></b><br />Quelque part entre les phases débutant et intermédiaire, il devient clair pour plusieurs sinon la plupart des élèves de tango que cette danse sociale amusante est plus difficile et requiert plus de travail qu’ils n’avaient anticipé.<br /><br />Cette prise de conscience peut avoir une variété d’effets sur les personnes.<br /><br /><div> Certains concluent que de passer des heures à pratiquer chaque semaine et à subir des blessures à leur ego par les corrections qu’ils reçoivent de leurs enseignants n’est pas la plaisante activité de couple qu’ils avaient en tête et ils abandonnent.<br /><br /></div><div>D’autres continuent, mais ils cessent de progresser. Ils ont éventuellement acquis suffisamment de mouvements et de partenaires pour s’amuser aux milongas. Alors pourquoi tuer leur plaisir en travaillant des choses difficiles et ennuyantes telles que la posture et – beurk – la technique? Ils sont satisfaits de ce qu’ils ont atteint et ils ne se sentent pas motivés à aller plus loin.<br /><br /></div><div>Puis il y a ceux qui sont alimentés par les défis présentés par cette danse à la fois simple et complexe, et ils travaillent encore plus fort, se sentant récompensés chaque fois qu’ils surmontent une difficulté, pour n’être confrontés qu’à la difficulté suivante. Pour ces danseurs, le dur labeur n’est pas seulement un moyen pour atteindre une fin, c’est en lui-même une large part de leur plaisir.<br /><br /></div><div> Ce qu’il y a de bien, c’est que plus vous travaillez fort, plus ça devient facile. Au fur et à mesure que vous améliorez votre posture et votre alignement, que vous fortifiez vos jambes et développez vos habiletés de communication tango, plus l’effort physique et mental pour danser diminue ainsi que tout le multitâche que ça requiert. Alors, si vous avez l’impression de vouloir abandonner prochainement, je vous suggère de poursuivre votre lecture et de persévérer encore un peu.<br /><br /></div><div> <b>Voici quelques façons d’avoir du plaisir tout en travaillant fort pour améliorer votre danse :<br /></b><br /></div><div> <b>Concentrez-vous sur les choses importantes. </b>Presque tous les débutants sont impressionnés par les mouvements élaborés qu’ils voient dans les spectacles et sur YouTube. Les danseurs se mettent de la pression (ainsi qu’à leurs partenaires) pour apprendre des tas et des tas de mouvements élaborés et d’en exécuter le plus possible à chaque danse. Vos enseignants vous disent sûrement que les mouvements ne sont pas la chose importante, mais ceci n’est pas facile à croire à nos débuts. Après tout, c’est difficile de comprendre l’importance d’une étreinte bienveillante et confortable, de la précision musicale et d’une maîtrise de l’art de naviguer la piste de danse quand on n’a pas encore ressenti le plaisir dérivé de ces choses. Que puis-je dire d’autre que: "Croyez-nous!" Quelques mouvements simples bien exécutés dans le cadre d’une étreinte confortable et sincère, une musicalité précise et enjouée, ainsi qu’un déplacement fluide sur la piste de danse sont un bien meilleur objectif et bien moins stressant que d’essayer de mémoriser et d’exécuter tous les mouvements et adornos fous que vous avez vus. Oui, vous avez besoin d’un vocabulaire, mais vous n’avez pas besoin d’utiliser tout votre vocabulaire tout le temps.</div><div><br /></div><div><b>Croyez que le dur labeur apporte ses propres récompenses. </b>Le processus d’apprentissage et de pratique ne sont pas qu’un moyen pour atteindre une fin. Il y a beaucoup de satisfaction à retirer du simple fait de faire un effort. Ceci est plus vrai en tango que nulle part ailleurs. Et bien des récompenses viendront automatiquement de ce travail, allant de devenir un partenaire de tango de plus en plus recherché, à l’amélioration des fonctions cérébrales (comme le démontrent de plus en plus d’études), au maintien d’une bonne posture et de la mobilité des articulations tout au cours de notre vie.</div><div><span style="text-indent: -18pt;"><br /></span></div><div><span style="text-indent: -18pt;"><b>Concentrez-vous plus sur l’amélioration personnelle que sur ce que les autres font de mal. </b>Concentrez-vous sur les défauts de votre partenaire et il est certain que vous en trouverez de plus en plus. Ceci mènera à de la frustration et de l’impatience des deux côtés. Mais concentrez-vous sur ce que vous pouvez faire pour rendre votre partenaire plus confortable et la danse se déroulera certainement plus en douceur, même si votre partenaire n’est pas très bon. Soyez contrarié chaque fois qu’un autre couple vous coupe ou est un peu trop près, et vous perdrez beaucoup de temps à vous sentir contrarié. Élaborez quelques solutions amusantes prêtes à utiliser face à ces réalités inévitables et vous pouvez transformer toute l’affaire en une sorte de jeu. Vous avez probablement entendu dire que vous ne pouvez pas contrôler les événements, seulement comment vous réagissez face à eux. Sur la piste de tango, ceci signifie que vous ne pouvez contrôler comment vont réagir votre partenaire ni les autres couples, mais vous avez le contrôle de la façon dont vous gérez votre réaction. Alors, lorsque les choses ne se déroulent pas comme prévu, ou qu’elles vont tout simplement mal, résistez à l’envie d’émettre des sons d’impatience ou de corriger votre partenaire. Choisissez plutôt d’examiner et de travailler vos habiletés: vous tenir plus droit, abaisser vos épaules, rapprocher vos jambes entre les pas, écouter davantage, ralentir. Vous aurez travaillé à vous améliorer, à donner à votre partenaire une expérience plus agréable et par la même occasion à faire de vous un danseur plus désirable.</span></div><div><span style="text-indent: -18pt;"><br /></span></div><div><span style="text-indent: -18pt;"><b>Rappelez-vous que les autres ne sont pas responsables de vos mauvaises soirées. </b>Parfois vous aurez de mauvaises soirées, peu importe qui vous êtes. Peut-être qu’à la leçon de la semaine dernière vous avez enfin senti que vous avanciez dans la courbe d’apprentissage. Mais ce soir, vous n’avez pas seulement atteint un plateau, vous avez frappé un mur. Peut-être que vous êtes arrivé à la milonga habillé sur votre 36 prêt à danser toute la nuit, mais vous n’avez obtenu que deux tandas et les deux étaient de qualité inférieure. Aussi dur que ce soit, la meilleure chose à faire est d’accepter qu’en effet, vous avez eu une soirée décevante, et passez à autre chose. Ne vous complaisez pas dans votre malheur, ne blâmez pas votre partenaire inadéquat, n’éprouvez pas de ressentiment envers votre enseignant ou les organisateurs de la milonga, et ne tenez pas rancune à tous les danseurs qui ne vous ont pas invité. Et n’allez pas non plus ventiler votre frustration partout sur Facebook. Ressentez comment vous vous sentez, acceptez les événements et ce que vous en pensez, puis faites ce que vous pouvez pour laisser aller. Ne laissez pas non plus une mauvaise soirée (ou même deux ou trois) vous détruire. Utilisez-le plutôt pour vous motiver à vous avancer sur la courbe d’apprentissage. Enregistrez-vous pour une leçon privée, demandez conseil à un enseignant ou à un danseur que vous admirez, faites des arrangements pour pratiquer avec un ami, prenez une entente avec votre partenaire d’être moins critiques l’un envers l’autre pendant les cours.</span></div><br />Tous les jours je vis cet équilibre entre travailler fort et s’amuser fort dans l’exploitation de mon entreprise. Oui, je travaille fort, très, très fort. Plusieurs personnes le font, et quiconque exploite de près une petite entreprise le fait. Le travail me dépasse parfois et il y a des jours que cela me déprime. Je me préoccupe de mes pieds blessés, je suis frustrée de ma propre danse, j’ai des confrontations avec mon partenaire (lequel travaille tout aussi fort), j’affronte une compétition agressive, je grimace face au solde de mon compte de banque… mais les récompenses! Je suis constamment entourée de mouvement, de musique et de merveilleuses personnes. À chaque semaine je danse, j’enseigne, j’organise des soirées et je crée des listes de lecture de mes musiques préférées. Alors j’ai aussi du plaisir. Tellement de plaisir. Non pas malgré, mais à cause du fait que je travaille vraiment, vraiment fort.<br /><br /><div> Alors travaillez fort pour avoir du plaisir, et ayez du plaisir à travailler fort.<br /><br /><a href="http://lavieestuntango.blogspot.com/2020/06/vingt-lecons-de-tango-quatorzieme.html" target="_blank"><b>Article précédent : </b>Leçon no 14: Soyez gentils.</a><br /><a href="https://lavieestuntango.blogspot.com/2020/08/vingt-lecons-de-tango-lecon-no-16-quand.html" target="_blank"><b> Prochain article : </b>Leçon no 16: Le monde des affaires du tango et la communauté de tango ne coexistent pas toujours sans heurts.</a></div></div>Andrea Shepherdhttp://www.blogger.com/profile/00215588849281040364noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-2532681942199704722.post-8619720798343408262020-06-09T12:23:00.001-07:002020-07-15T14:46:09.005-07:00Vingt leçons de tango : Quatorzième partie : Soyez gentils<table cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="float: left; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgnzg2Ar6hZSV3J7t2bxJoEIAf2SBh5_Mq_xspVzeUzNvJjZKA_TG1h30Si4gInEJuipYebSivv227DKOoNKQRb4CybDKfJBe6AWwD58nW_BiNA9pRvK-Mv19uSM_SnUEgtuA3-UMYSrFKJ/s1600/AW.jpg" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="1580" data-original-width="773" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgnzg2Ar6hZSV3J7t2bxJoEIAf2SBh5_Mq_xspVzeUzNvJjZKA_TG1h30Si4gInEJuipYebSivv227DKOoNKQRb4CybDKfJBe6AWwD58nW_BiNA9pRvK-Mv19uSM_SnUEgtuA3-UMYSrFKJ/s400/AW.jpg" width="195" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><div style="text-align: left;">
Respectez votre partenaire, </div>
<div style="text-align: left;">
respectez-vous.</div>
</td></tr>
</tbody></table>
<b>Traduit par François Camus</b><br />
<a href="http://lifeisatango.blogspot.ca/2017/10/twenty-tango-lessons-part-14-be-kind.html" target="_blank">Lire la version originale en anglais ici</a><br />
<br /><i>En 2017 j'ai souligné mes 20 ans en tango en écrivant une série de 20 articles, ou leçons, que j’ai apprises au sujet et par l’intermédiaire de cette danse qui est si merveilleuse, mais qui peut être intimidante aux nouveaux arrivants.</i><br /><br /><b>Leçon no 14 : Il est aussi important d’être gentil et généreux que de respecter les « códigos ».</b><br /><br />Il y a un certain temps, j’ai écrit un article intitulé <a href="http://lavieestuntango.blogspot.com/2015/11/cest-agreable-detre-important-mais-cest.html" target="_blank">« C’est agréable d’être important, mais c’est plus important d’être agréable »</a>. Il est intéressant de constater que c’est mon article le plus populaire jusqu’ici. Ce qui indique que les gens ne perçoivent pas nécessairement les autres danseurs de tango comme étant les gens les plus sympathiques.<br /><br />En relisant cet article cependant, je crois nécessaire de faire la distinction entre ce que je veux dire par être « agréable » et être « gentil ».*<br /><br />Ceux qui sont exagérément préoccupés d’être agréables sont souvent motivés par le besoin d’approbation ou de validation par les autres. En même temps, ils peuvent ignorer leur propre bien-être pour accommoder les autres.<br /><br />La motivation pour être gentil, dans le sens d’être « bienveillant » ou de faire preuve de bonté, est plus interne. Les gens qui font preuve de bonté sont moins préoccupés par ce que les autres pourraient penser et plus intéressés à faire ce qui est bon. Mais leur respect pour les autres est équilibré par leur respect pour eux-mêmes.<br /><br />En tango, les personnes « agréables » acceptent de danser avec tout un chacun parce qu’elles ne veulent pas blesser personne ou être perçues comme impolies ou snobs. Bien que c’est une bonne chose de ne pas vouloir blesser les gens, si une expérience précédente avec une personne a été très désagréable, vous ne devriez pas vous sentir obligé de recommencer à votre propre détriment.<br /><br />D’autre part, les danseurs gentils peuvent réserver quelques tandas pour les danseurs de niveau inférieur qui travaillent fort ainsi que pour les nouveaux venus solitaires qui n’ont pas dansé de la soirée, mais ils savent encore quand dire non.<br /><br />Dans ma jeunesse, j’avais l’habitude d’être une personne excessivement « agréable », dans la vie et dans la danse, alors je laissais parfois les gens me marcher dessus et je me sentais coupable à chaque fois que je devais dire non à quelqu’un. Ce type de personnalité ne fonctionne pas très bien comme parent ni en affaires. J’ai appris en grandissant que je peux être une bonne personne sans nécessairement être toujours agréable.<br /><br />Si vous voulez vraiment être une bonne personne en tango, je crois que vous devez danser occasionnellement avec des débutants. Ceci étant dit, il est important de souligner ce que plusieurs lecteurs ont mentionné dans leurs commentaires sur cet article: Un débutant n’est pas la même chose qu’un mauvais danseur qui n’a pas tenté de s’améliorer depuis une décennie. Alors, si je connais quelqu’un qui prend encore des cours et qui travaille fort, je suis contente de danser avec, sans égard à son niveau. Mais quelqu’un qui se croit vraiment bon simplement parce qu’il danse depuis 15 ans mais qui zigzague partout sur la piste de danse et qui corrige ses partenaires quand elles n’exécutent pas le mouvement qu’il essayait de guider recevra mon refus poli.<br /><br />Je crois personnellement que l’enseignement devrait se faire par des encouragements et des renforcements positifs. Cela signifie que je m’assure de dire aux étudiants non seulement ce qu’ils font mal, mais aussi ce qu’ils font de bien. Pour moi, c’est la partie facile. Au début, il m’était difficile de pointer aux gens leurs erreurs d’alignement et leurs défauts posturaux, particulièrement lorsqu’ils en étaient tout à fait inconscients et que cela signifiait que je devais crever leur bulle. Mais les étudiants viennent à moi pour apprendre et la plupart d’entre eux apprécient un peu de franchise. De plus, j’ai découvert que la plupart des gens ont la peau plus dure que je ne pensais. De toute façon, un bon professeur peut faire prendre conscience aux étudiants de leurs défauts et de ce qui doit être amélioré sans les diminuer ni les critiquer d’une manière négative ou blessante.<br /><br />Tel que j’ai déjà mentionné dans mon <a href="http://lavieestuntango.blogspot.com/2020/05/vengt-lecons-de-tango-treizieme-partie.html" target="_blank">dernier article</a>, je crois fermement qu’il est important de respecter les <i>códigos</i> de la milonga et que cela améliorera ultimement l’expérience de tout le monde. Je crois aussi qu’injecter une dose de générosité dans notre personnalité de milonguero contribuerait grandement à l’amélioration du bien commun. Les deux ne sont pas mutuellement exclusifs. Par exemple, j’encourage pleinement l’utilisation du cabeceo, mais je ne rejette pas les invitations verbales juste par principe. Je serai heureuse de danser avec vous, j’accepterai votre invitation visuelle ou verbale, en autant qu’elle soit respectueuse.<br /><br />Sur la piste de danse, les danseurs avec lesquels il est le plus agréable de danser sont ceux qui mettent leur égo de côté et qui dansent avec générosité. Bien sûr que le niveau d’habileté contribue au plaisir de danser, mais que votre partenaire ait ou non une technique stellaire, s’il vous fait ressentir qu’il prend soin de vous, vous vous sentirez pas mal bien.<br /><br />Voici comment vous pouvez prendre soin de votre partenaire:<br /><ul>
<li>Dansez à leur niveau en faisant en sorte qu’ils se sentent bien à propos de leur danse, plutôt que de vous préoccuper de démontrer tous vos meilleurs mouvements et <i>adornos</i>.</li>
<li>Faites tout votre possible pour éviter les collisions sur la piste de danse. Si un accident survient, assurez-vous que personne n’est blessé et présentez vos excuses à tous ceux impliqués. Ne tombez pas en mode défensif et ne cherchez pas quelqu’un à blâmer.</li>
<li>Ignorez ou riez des erreurs ou des mauvaises communications. Acceptez que les erreurs font partie du tango et, peu importe ce que vous faites, évitez d’enseigner, de corriger ou de commenter la danse de votre partenaire lorsque les choses ne se passent pas comme prévu.</li>
</ul>
Faites ceci et ceux avec qui vous dansez continueront d’en redemander. Les gens ayant un esprit généreux font passer les autres avant eux-mêmes; les danseurs de tango ayant un esprit généreux font passer le plaisir de leur partenaire en premier, sans sacrifier leur propre bien-être. Si les deux partenaires font cela, alors les deux se sentiront en sécurité, connectés et à l’aise. Ils pourraient même vouloir que la tanda n’ait pas de fin, et ils chercheront certainement à en avoir une autre plus tard.<br /><br />On retire bien peu à être égoïste, ceci bloque notre empathie autant que notre capacité à apprendre. Soyez gentils et généreux et vous contribuerez en fin de compte à la croissance et à l’amélioration des autres, de vous-même, et de la communauté dans son ensemble.<br /><br /><i>* La traduction des mots « nice » et « kind » utilisés dans la version anglaise n’était pas évident, car il y a une distinction claire entre les deux termes en anglais, ce qui ne semble pas exister en français. On a choisi « agréable » pour « nice » et « gentil » pour « kind », mais ces mots ne sont pas tout à fait équivalents. En anglais, être « nice », c'est être agréable surtout pour plaire aux autres. Cette qualité serait motivée par la nécessité d'une acceptation et d'une approbation extérieures. Être « kind » signifie avoir une nature véritablement prévenante et attentionnée, motivée par une sincère compassion pour les autres.</i><br /><br /><a href="http://lavieestuntango.blogspot.com/2020/05/vengt-lecons-de-tango-treizieme-partie.html" target="_blank"><b>Article précédent :</b> Leçon no 13 : Les códigos existent pour une bonne raison.</a><br /><a href="http://lavieestuntango.blogspot.com/2020/07/vingt-lecons-de-tango-quinzieme-partie.html" target="_blank"><b>Prochain article :</b> Leçon no 15: Travailler fort et avoir du plaisir ne sont pas mutuellement exclusifs.</a>Andrea Shepherdhttp://www.blogger.com/profile/00215588849281040364noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-2532681942199704722.post-15974130862838576612020-05-18T11:53:00.000-07:002020-05-18T12:09:08.075-07:00Vingt leçons de tango : Treizième partie : La milonga a des règles et on devrait les suivre<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgRz1x3kxZzmYeXkuRw92_wW-g1MkEGOmL3b2IpAgU0T3nlnZcijRgNYmHhJeuAyAr3_LI1wqfIJCNI5x6-wQDrgpOLhz5x-j5-QiX9_g0V5Q_YglRs9lfRithzwrO3eOcitSSD-3FZM1Oy/s1600/La+Ronda.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="568" data-original-width="1000" height="226" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgRz1x3kxZzmYeXkuRw92_wW-g1MkEGOmL3b2IpAgU0T3nlnZcijRgNYmHhJeuAyAr3_LI1wqfIJCNI5x6-wQDrgpOLhz5x-j5-QiX9_g0V5Q_YglRs9lfRithzwrO3eOcitSSD-3FZM1Oy/s400/La+Ronda.jpg" width="400" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Pour obtenir une ronda qui circule aisément, <br />
il ne faut pas traiter les autres couples sur la piste comme des obstacles à éviter, <br />
mais comme une partie intégrante de notre danse.</td></tr>
</tbody></table>
<div>
<b><br /></b></div>
<b>Traduit par François Camus</b><br />
<a href="http://lifeisatango.blogspot.ca/2017/10/twenty-tango-lessons-part-13-milonga.html" target="_blank">Lire la version originale en anglais ici.</a><br />
<br />
<i>En 2017 j'ai souligné mes 20 ans en tango en écrivant une série de 20 articles, ou leçons, que j’ai apprises au sujet et par l’intermédiaire de cette danse qui est un univers unique en soi, plein de traditions et de coutumes.</i><br />
<br />
<b>Leçon no 13 : Les códigos existent pour une bonne raison.</b><br />
Chaque jour je crois de plus en plus fermement aux <i>códigos</i> du tango (ses codes de conduite), et j’en fait de plus en plus la promotion dans mon enseignement. La raison d’être de ces règles d’étiquette n’est pas de limiter ou de restreindre la liberté des gens ou leur plaisir, mais au contraire, d’assurer que tout le monde puisse passer un moment agréable. <br />
<br />
En plus des règles universelles de courtoisie et de bonnes manières, il y a des règles qui s’appliquent spécifiquement à la danse sociale et même spécifiquement au tango argentin. <br />
<br />
J’ai déjà écrit <a href="http://lifeisatango.blogspot.com/2015/07/a-guide-to-milonga-etiquette.html" target="_blank">un long article sur ce sujet</a> iI y a quelques années. Ceci est une version mise à jour qui, je l’espère, servira de guide aux débutants allant à leurs premières milongas et de rappel amical à ceux qui dansent depuis un certain temps.<br />
<br />
<div>
<div style="text-align: center;">
<u>TRAVERSER LA PISTE DE DANSE</u></div>
Quand vous entrez dans une milonga ou que vous devez traverser d’un côté à l’autre de la salle, faites toujours le tour de la piste de danse, ne passez pas à travers.<br />
<br />
<div style="text-align: center;">
<u>LE SYSTÈME D’INVITATION PAR MIRADA-CABECEO</u></div>
Je suis de plus en plus un ferme supporteur du système d’invitation par mirada-cabeceo. « Mirada » signifie « regard », « cabeceo » signifie « hochement de tête » et ensemble ils constituent le mode d’invitation non-verbal et traditionnel. C’est la méthode la plus largement acceptée d’inviter et de se faire inviter à danser le tango. Essentiellement, les guideurs et les guidées regardent directement la personne avec laquelle ils souhaitent danser en espérant que leurs regards se croisent. Ensuite, le guideur fait un hochement de tête en guise d’invitation et la guidée fait un signe de tête ou un sourire pour accepter.<br />
<br />
Ça vaut la peine de l’utiliser parce que ça marche.<br />
<br />
En tant que guidée, cela signifie que vous n’êtes pas assises en attendant passivement d’être choisie par quiconque décide de marcher jusqu’à vous pour vous inviter. Et accepter ou non n’est plus un problème parce que c’est à vous d’établir un contact visuel afin d’inviter ou d’être invitée, et si vous n’avez pas envie de danser avec quelqu’un, vous n’établissez tout simplement pas de contact visuel. Pas besoin de refuser directement ou d’inventer des excuses. Je crois qu’en fait, cette technique donne du pouvoir aux femmes. Il y a encore des gens qui désapprouvent que les femmes fassent les invitations, mais avec le cabeceo, la ligne entre inviteur et invitée est brouillée. Après tout, si je veux danser avec lui, c’est à moi de le regarder dans les yeux… alors il fait un signe de tête et je souris, ou est-ce moi qui ai souris et lui qui a ensuite fait un signe de tête?<br />
<br />
En tant que guideur, vous ne faites pas une demande directe en risquant un rejet direct ou le « oui » réticent de quelqu’un qui ne veut pas vraiment danser avec vous mais qui ne veut pas vous blesser.<br />
<br />
Ce système signifie que chaque danse est un accord mutuel. Cela prend une subtile affirmation de soi qui n’est pas toujours facile pour les personnes timides, mais si vous maîtrisez cette technique, qui sait ce qu’il pourrait advenir? Par la même occasion vous pourriez surmonter un peu de votre timidité. Et le système mirada-cabeceo est affirmatif pour les deux parties. Vous devez regarder directement la personne avec laquelle vous souhaitez danser et il ou elle doit vous regarder directement. Ensuite, le signe de tête et on y va, nous ayant choisis l’un et l’autre.<br />
<br />
Bien sûr que rien n’est infaillible. L’un des inconvénients est le risque de confusion. Lorsque la salle est grande, sombre ou bondée, il peut être difficile de savoir qui regarde qui. Lorsque quelqu’un fait un signe de tête en direction de votre table, il peut être difficile de discerner la cible. Si vous faites un signe de tête à quelqu’un et que la mauvaise personne accepte, la chose gentille et polie à faire est de danser la tanda avec votre partenaire imprévu/e, et espérer que la prochaine fois vous viserez mieux la cible.<br />
<br />
Dans tous les cas, tout cet échange devrait se produire après le début de la tanda et non pendant la cortina (quoique vous pouvez vous sentir libre de planifier à l’avance et être prêt). Pourquoi? Parce que vous êtes censés choisir vos danseurs et la musique l’un en fonction de l’autre. Dans mon cas, j’aime bien danser le tango avec certains danseurs, mais pas les milongas rapides. Je réserve la plupart des valses pour quelques danseurs spécifiques et les Pugliese dramatiques à d’autres. Bien sûr qu’il y a des danseurs avec lesquels je danserais n’importe quoi avec plaisir, mon propre partenaire est l’un d’eux, mais ils sont des exceptions. La connexion est autant une question de musique que de la personne qui est dans vos bras, et lorsque les deux vont bien ensemble, ça peut être magique.<br />
<br />
<b>L’invitation verbale : </b>Tout en encourageant l’utilisation du cabeceo, il y a des cas où il est tout à fait correct d’inviter quelqu’un verbalement. Si vous vous adonnez à être près de quelqu’un et souhaitez danser avec, il est tout à fait sensé d’utiliser des mots. Si vous êtes en conversation avec quelqu’un et une belle tanda se présente, bien sûr que vous lui demanderez verbalement.<br />
<br />
<b>Avec qui danser : </b>En général, je n’évite pas ou ne refuse pas les gens en fonction de leur niveau d’habileté mais plutôt en fonction de leur attitude et de leur étiquette sur la piste de danse. Les guideurs que j’évite sont ceux qui me poussent, me tirent et me malmènent de telle sorte que je dois lutter à chaque seconde pour maintenir mon équilibre. J’essaie aussi de me tenir à l’écart de ceux qui font preuve d’un mépris total envers les autres danseurs sur la piste de danse. Les guideurs qui utilisent leur partenaire comme un bouclier ou une arme sur la piste de danse sont vraiment stressants parce que les guidées portent toute leur attention au-dessus de leur épaule tentant de faire le travail d’éviter les collisions. Aussi, les danseurs qui corrigent ou enseignent à leurs partenaires sur la piste de danse sont placés bien hauts sur ma liste de danseurs à éviter. <br />
<br />
Comme danseurs avancés, si nous acceptons de danser avec quelques danseurs sans égard à leur niveau d’habileté, nous aiderons des débutants à améliorer leur danse. D’autre part, si nous rejetons sur la base des mauvais comportements, nous pourrions aider certains danseurs à se corriger.<br />
<br />
Au plan de mon plaisir comme guidée, les qualités qui me feront chercher ou accepter des invitations sont : une connexion à moi, une attention aux déplacements et à la sécurité sur la piste de danse, et la musicalité. Les figures créatives et les mouvements amusants sont sur la liste, mais pas s’ils font obstacle aux éléments précédents.<br />
<br />
<b>Interrompre la danse d’un autre couple pour inviter : </b>Non! Pas pendant une chanson, pas entre les chansons. C’est même mal vu d’attraper quelqu’un pendant la cortina alors qu’ils n’ont pas encore quitté la piste de danse après la tanda précédente. Vous n’êtes tout simplement pas supposé inviter quelqu’un qui est déjà sur la piste de danse.<br />
<br />
<b>Entrer sur la piste de danse : </b>S’il-vous-plait, n’oubliez pas ce deuxième usage tout aussi important du cabeceo. Quand vous voulez entrer sur la piste de danse avec votre partenaire, vous devez avoir de la considération pour la circulation et éviter de couper devant le couple qui approche. À moins que vous ne puissiez entrer facilement sur la piste en disposant de plusieurs pas devant le couple qui approche, prenez le temps d’établir un contact visuel avec le guideur avant d’entrer sur la piste et attendez qu’il vous fasse signe que vous pouvez entrer. Quand vous dansez, soyez conscient des points d’entrée sur la piste de danse et permettez aux autres couples d’entrer.<br />
<br />
<div style="text-align: center;">
<u>SUR LA PISTE DE DANSE</u></div>
<b>Les tandas :</b> Les <i>tandas</i> sont des séries de trois ou quatre chansons du même orchestre ou d’un style similaire. Les tandas sont séparées par des cortinas, de courts-extraits de musique qui ne sont pas de la musique de tango. Normalement, il est convenu que l’on danse une tanda complète avec le même partenaire. Être quitté avant la fin d’une tanda n’est pas agréable. Alors, à moins de circonstances exceptionnelles, rappelez-vous qu’une tanda ne dure que 9 à 12 minutes de votre vie. Même si c’est désagréable, vous pouvez probablement sourire et le supporter. Toutefois, il y a trois situations dans lesquelles il est acceptable d’arrêter de danser pendant une tanda : </div>
<div>
<ol>
<li>Les deux partenaires s’étaient entendus avant de commencer à danser.</li>
<li>Une blessure ou une autre urgence est survenue pendant la danse. </li>
<li>Le partenaire est suffisamment impoli ou irrespectueux pour mériter d’être offensé ou embarrassé en étant abandonné au milieu d’une tanda.</li>
</ol>
<b>Respecter la ronda : </b>Guideurs, suivez la ronda, ou ligne de danse. Ceci signifie qu’on ne devrait pas louvoyer aléatoirement d’une ligne de danse à l’autre et qu’on ne devrait pas circuler vite afin d’aller couper devant les autres couples. Idéalement, chaque couple devrait terminer chaque chanson en étant positionné devant et derrière les mêmes couples que lorsqu’elle a commencé. De plus, regardez toujours devant vous plutôt que vers le bas afin d’éviter les collisions, et reculez le moins souvent possible et avec précaution. Ceci est probablement la partie la plus difficile d’apprendre à guider, mais je crois que c’est un peu moins difficile quand vous ne considérez pas les autres couples sur la piste simplement comme des obstacles à éviter, mais comme une partie intégrante de votre danse. Nous devrions danser avec les autres couples, pas contre ou malgré eux. Imaginez tous les couples sur la piste bougeant comme un tout, chaque couple unique, mais ensemble. Quelle fluidité il y aurait.<br />
<br />
Guidées, restez dans l’espace que votre partenaire vous crée et évitez de lever les pieds du sol à moins d’être certaine qu’il est sécuritaire de le faire. Ceci signifie que si vous dansez les yeux fermés, vous ne devriez pas lever les pieds derrière vous. D’autre part, si vos yeux sont ouverts, vous pouvez arrêter votre partenaire de faire un pas à reculons afin de prévenir une collision. <br />
<br />
<b>Moins de bavardage et plus de danse : </b>Quiconque a lu mes <a href="http://lifeisatango.blogspot.com/2014/10/no-teaching-on-dance-floor.html" target="_blank">articles sur le sujet</a> sait que ceci est important pour moi : de grâce, évitez d’enseigner ou de corriger votre partenaire. Dansez au niveau de votre partenaire, et lorsque quelque chose ne fonctionne pas, essayez d’améliorer votre propre technique. Corriger est le travail des professeurs et devrait être limité aux heures de cours. En général, réservez la conversation aux moments où la musique est arrêtée. S’excuser à chaque faux-pas est presqu’aussi distrayant que les corrections. Et si vous voulez parler de la température ou de votre journée, allez vous asseoir au bar.<br />
<br />
<b>De la qualité, pas de la quantité : </b>C’est la connexion qui compte. Limitez les grands mouvements, surtout lorsque la piste de danse est bondée. Et, une fois de plus, ne guidez pas ou n’exécutez pas de boleos aériens avant de vous être assuré qu’il y a amplement d’espace pour le faire.<br />
<br />
Il a été dit que le tanguero qui danse trois heures de suite sans arrêt n’aime pas vraiment le tango, qu’il a juste besoin de bouger, alors qu’un « vrai » danseur choisit ses musiques et ses partenaires avec discernement, et comme mentionné précédemment, souvent en fonction l’un de l’autre. Je pense qu’il y a certainement place pour les deux types de danseurs dans toutes les milongas, mais essayez de ne pas devenir découragé ou amer si vous n’avez pas obtenu autant de tandas que vous espériez. Certaines soirées sont comme ça, et une seule merveilleuse tanda suffit parfois à faire votre soirée. <br />
<br />
<b>Pas de délits de fuite!</b> Des accidents surviennent. Peu importe à qui la faute; il est tout simplement poli de s’excuser, de s’assurer que l’autre personne n’est pas blessée et d’être plus prudent la prochaine fois.<br />
<br />
<div style="text-align: center;">
<u>À PROPOS DE L'HYGIÈNE</u></div>
J'ai ajouté cette section en mai 2020 lors du confinement global dû au COVID-19. J'étais en train de réviser cette traduction de mon article et j'ai décidé que c'était le moment opportun d'ajouter quelques paragraphes sur l'hygiène, car les choses comme le lavage des mains sont devenues plus importantes que jamais ces derniers mois.<br />
<br />
Je déteste que j’ai besoin de dire aux gens qu'il est important de faire des choses comme prendre une douche, se brosser les dents et porter du déodorant avant de se rendre au cours de tango ou à la milonga. Mais il y a encore des gens qui ne savent pas ou ne se préoccupent pas du fait que la mauvaise haleine et d’autres odeurs corporelles sont désagréables pour les partenaires de danse et pourraient très bien faire la différence entre une mirada et un regard détourné. Je déteste encore plus le fait que je doive dire aux gens de se laver les mains après être allé aux toilettes, mais je sais qu'il y a des femmes et des hommes qui ne le font pas; je l'ai vu de mes propres yeux.<br />
<br />
À l'heure actuelle, alors qu'une pandémie fait rage sur la planète, le lavage et la désinfection des mains sont à la mode et pour une bonne raison. Des mains propres empêchent la propagation de toutes sortes d'infections et de maladies, pas seulement des coronavirus. Lorsqu'un jour, dans un avenir qui j’espère ne soit pas trop éloigné, nous pouvons à nouveau organiser des événements de tango social en direct, nous vous rappellerons non seulement de vous laver ou de vous désinfecter les mains après avoir utilisé les salles de bain, mais aussi lorsque vous entrez et sortez des locaux et entre chaque tanda. Et nous insisterons pour que vous restiez à la maison si vous avez des symptômes de rhume ou de grippe. Qui sait? Nous pourrions tous aussi porter des masques pour les premiers mois. Mais même un jour tant attendu où cette crise devient une chose du passé, j'espère que nous nous souviendrons tous de nous laver les mains souvent pour la sécurité de tous… et de nous rafraîchir régulièrement pour le confort de tous.<br />
<br />
Si penser à tout ceci semble être beaucoup, ça l’est au début. Mais en pratique, ces codes et coutumes deviennent une part intégrante de votre danse, comme la marche, enlacer votre partenaire et suivre le rythme. Après tout, quand vous apprenez à conduire une voiture, opérer le véhicule est une petite part de l’ensemble. Sur la route, vous avez à suivre le flot de la circulation, être conscient et respectueux de tous les autres autour de vous et éviter les collisions. Ne devrait-il pas en être de même sur la piste de danse?<br />
<br />
<a href="http://lavieestuntango.blogspot.com/2020/05/vingt-lecons-de-tango-douzieme-lecon-un.html" target="_blank"><b>Article précédent : </b>Leçon no 12: Traitez bien vos pieds.</a><br />
<b>Prochain article : </b>Leçon no 14: Il est aussi important d’être gentil et généreux que de suivre les códigos.<style class="WebKit-mso-list-quirks-style">
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Andrea Shepherdhttp://www.blogger.com/profile/00215588849281040364noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-2532681942199704722.post-51737897066919568102020-05-05T13:20:00.000-07:002020-05-18T11:55:43.079-07:00Vingt leçons de tango : Douzième partie : Un bon soin des pieds est un pas dans la bonne direction<b>Traduit par François Camus</b><br />
<a href="http://lifeisatango.blogspot.ca/2017/10/twenty-tango-lessons-part-12-take-care.html" target="_blank">Lire la version originale en anglais ici</a><br />
<br />
<i>En 2017 j'ai souligné mes 20 ans en tango en écrivant une série de 20 articles, ou leçons. Mes pieds ont subi le poids de ces deux décennies de tango, donc cette leçon a été en partie apprise à la dure.</i><br />
<br />
<b>Leçon no 12 : Traitez bien vos pieds.</b><br />
Nos pieds soutiennent tout notre corps. Ils portent notre poids et ils nous permettent de nous tenir debout, de marcher, courir, sauter et, bien sûr, danser.<br />
<br />
Nous devrions être reconnaissants envers nos pieds et nous devrions les traiter avec soin pour tout ce qu’ils font pour nous. Il y a peu de mouvements qui n’impliquent pas ces petits choux travailleurs au bout de nos jambes.<br />
<br />
Le tango est particulièrement dur sur nos pieds. Si vous utilisez efficacement vos pieds en dansant le tango, lors de la marche avant vous exagérez le roulement du pied, du talon jusqu’aux orteils afin de mieux contrôler l’atterrissage et obtenir le maximum de propulsion. Vous avez sans doute entendu au moins un professeur dire de « pousser dans le plancher ». Lors de la marche, des transferts de poids et des pivots vous devez pousser sur les métatarses et à travers les orteils pour générer de puissants mouvements que votre partenaire pourra ressentir. C’est un aspect essentiel d’une bonne technique de tango et ça exerce beaucoup de pression sur la plante des pieds. Et si, comme la plupart des gens, vous avez passé une grande partie de votre vie à sous-utiliser vos pieds, vous pourriez vous retrouvez avec des pieds fatigués, douloureux, et même blessés.<br />
<br />
Sous-utilisés vous me dites? Mais je viens tout juste de dire que nous utilisons nos pieds dans presque chaque mouvement que nous faisons. Curieusement, bien que nous chargeons constamment nos pieds de poids et de mouvements, nous sous-utilisons généralement les muscles intrinsèques des pieds parce qu’on porte habituellement des chaussures et on marche sur des surfaces dures et plates. Nous ne travaillons pas profondément la force, la flexibilité, ni même la mobilité de nos pieds alors nos muscles s’atrophient et nos pieds deviennent faibles ainsi que sujets à la douleur et aux blessures.<br />
<br />
Les jeunes enfants ont généralement des pieds larges et des orteils évasés. Leurs pieds ont aussi une meilleure dextérité que ceux des adultes et ils peuvent faire des choses telles que remuer leurs orteils séparément. Nous perdons cette habileté à l’âge adulte, mais dans les cultures où les gens sont surtout pieds nus, les gens peuvent conserver cette dextérité pédestre jusqu’à un âge avancé.<br />
<br />
D’autre part, plusieurs sinon la plupart des problèmes de genou, de hanche et de dos commencent avec les pieds.<br />
<br />
La bonne nouvelle est que puisque la plupart des problèmes de pied sont de nature biomécanique, c’est-à-dire qu’ils sont causés par la façon dont nous nous tenons debout et que nous bougeons, ainsi que par les chaussures que nous portons, plusieurs sont évitables et aussi soignables par la biomécanique.<br />
<br />
Des choses que vous pouvez faire pour prendre soin de vos pieds :<br />
<br />
<table cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="float: left; margin-right: 1em; text-align: left;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEihyksz-IYheLfHfrL-oPQTw-LrIcNXRs3AVirV6sJUwj1cQ9wqGg-wIKl4YDD5-Za38snhiKLxNv24Ef5_wjsynr9f0Ftx5rUtS2NnBhjVzibAdaD5SLxbJSYUVHlOA4MLvOlfLBcPOaEj/s1600/Foot-Alignment.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; display: inline !important; font-weight: bold; margin-bottom: 1em; margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><img border="0" data-original-height="201" data-original-width="800" height="80" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEihyksz-IYheLfHfrL-oPQTw-LrIcNXRs3AVirV6sJUwj1cQ9wqGg-wIKl4YDD5-Za38snhiKLxNv24Ef5_wjsynr9f0Ftx5rUtS2NnBhjVzibAdaD5SLxbJSYUVHlOA4MLvOlfLBcPOaEj/s320/Foot-Alignment.jpg" width="320" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><div style="text-align: left;">
Quand vous vous tenez debout, vos pieds devraient</div>
<div style="text-align: left;">
être parallèles, avec une pression égale sur les côtés</div>
<div style="text-align: left;">
intérieur et extérieur.</div>
</td></tr>
</tbody></table>
<br />
<div>
<b>•Observez la position de vos pieds. </b>Comment placez-vous vos pieds lorsque vous vous tenez debout et lorsque vous marchez? Si vous êtes debout, vos pieds devraient être parallèles l’un avec l’autre, avec les orteils pointant vers l’avant plutôt que de pointer vers l’extérieur ou vers l’intérieur. De plus, la pression devrait être égale, sur les côtés intérieur et extérieur des pieds, de sorte que vous n’êtes ni en pronation (pieds roulés vers l’intérieur) ni en supination (pieds roulés vers l’extérieur) lorsque vous vous tenez debout ou que vous marchez. Lorsque vous êtes en mouvement, il est important de mobiliser vos pieds et vos chevilles, et de porter attention au mouvement de roulement à chaque pas vers l’avant et l’arrière. En tango, on recommande habituellement de maintenir les pieds en « V », de sorte que vos talons sont ensembles et le devant des pieds sont légèrement tournés vers l’extérieur. L’ouverture devrait être très petite. Ceci vous stabilise sans compromettre l’alignement des articulations. Vos orteils ne devraient pas être écrasés dans le plancher quand vous êtes debout. Votre centre de gravité devrait être suffisamment déplacé vers l’arrière pour que vous puissiez les lever et les bouger, le centre de gravité devrait rester vers l’arrière même lorsque vous êtes en mouvement. Ceci m’emmène au point suivant.<br />
<br />
<b>• Maintenez un bon alignement postural. </b>Ceci réfère à la façon dont la tête, les épaules, la colonne <br />
<table cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="float: right; margin-left: 1em; text-align: right;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhdmie55lp_vnRwa8Of65r6Am0ZN3HPUDXCNTLOzaJ1H5bZrZwwPQbLVALKE-5jv0832afbmdfC4Fm_dQAjl1URYHLje5GsU4ThGfk9zN7n53pqhAruw-FnZerAJCCDwUjbYpHWbUI_cHp5/s1600/proper+alignment.jpg" imageanchor="1" style="clear: right; margin-bottom: 1em; margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="1232" data-original-width="600" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhdmie55lp_vnRwa8Of65r6Am0ZN3HPUDXCNTLOzaJ1H5bZrZwwPQbLVALKE-5jv0832afbmdfC4Fm_dQAjl1URYHLje5GsU4ThGfk9zN7n53pqhAruw-FnZerAJCCDwUjbYpHWbUI_cHp5/s400/proper+alignment.jpg" width="193" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><div style="text-align: right;">
La ligne qui passe par les points </div>
<div style="text-align: right;">
d'alignement devrait être verticale.</div>
</td></tr>
</tbody></table>
vertébrale, les hanches, les genoux et les chevilles s’enlignent les uns par rapport aux autres. Un bon alignement du corps vous aide à établir et à maintenir une bonne posture et améliorera votre danse. Un mauvais alignement met du stress sur la colonne vertébrale et les autres articulations. Cela peut aussi provoquer une détérioration des articulations.<br />
<br />
Quatre points principaux devraient être alignés quand on se tient debout. Si on traçait une ligne qui passe par chacun d’eux, on obtiendrait une ligne complètement verticale, pas une diagonale. Partant du sol et allant vers le haut, ce sont :<br />
<ul>
<li>la malléole latérale, ou le petit os que l’on a sur le côté extérieur de la cheville</li>
<li>le grand trochanter, ou le côté extérieur de la tête supérieure du fémur (l’os de la cuisse), la bosse située du côté extérieur du bassin</li>
<li>l’acromion, ou le petit os situé sur le dessus de l’épaule</li>
<li>le méat auditif, ou trou de l’oreille</li>
</ul>
Pour en savoir plus sur la posture et l’alignement, vous pouvez <a href="http://lavieestuntango.blogspot.com/2018/02/vingt-lecons-de-tango-troisieme-partie.html" target="_blank">lire mon article sur le sujet</a>, mais je vais conclure cette section en parlant un peu de mon expérience personnelle :<br />
<br />
Il y a environ sept ans, c’est par le yoga plus que toute autre chose que j’ai commencé à vraiment comprendre le bon alignement et à me tenir correctement. Quand j’étais plus jeune, je n’ai jamais pu comprendre pourquoi je pouvais courir 10 kilomètres ou danser toute la nuit avec une aisance relative, mais que je ne pouvais me tenir debout plus de 20 minutes sans ressentir une extrême fatigue et une douleur dans mes pieds. Éventuellement, j’ai appris que mon centre de gravité était trop vers l’avant, ce qui mettait beaucoup de stress sur mes métatarses (et beaucoup de poids sur mes partenaires de tango). Que l’on soit debout, en marche ou à danser le tango, notre axe devrait être situé sur nos talons. L’os du talon est le plus large du pied et conçu pour soutenir le poids du corps. Maintenant que je sais comment m’aligner correctement, je peux me tenir debout beaucoup plus longtemps sans ressentir de fatigue ou de douleur. Même mes talons hauts me fatiguent moins. Mais cela ne signifie pas que je les porte davantage...<br />
<b><br /><table cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="float: left; margin-right: 1em; text-align: left;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg2QCTQro1-TldcYR-MspztPb0wsIWPjlSzePYb63kW3Yb_bBV27t4GDa1onKYF6zuDMOPnhm-WqZRz-6zrOVaTFmLLFF8PrAz2DyJ0klwdjNteFD4XgXNrteetJiN4WMp9VFhfiXEx5bAs/s1600/high+heels.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; margin-bottom: 1em; margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="631" data-original-width="600" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg2QCTQro1-TldcYR-MspztPb0wsIWPjlSzePYb63kW3Yb_bBV27t4GDa1onKYF6zuDMOPnhm-WqZRz-6zrOVaTFmLLFF8PrAz2DyJ0klwdjNteFD4XgXNrteetJiN4WMp9VFhfiXEx5bAs/s200/high+heels.jpg" width="190" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Bien qu'on puisse adorer nos jolies<br />
chaussures à talons hauts, elles ne <br />
sont pas très bonnes pour notre corps.</td></tr>
</tbody></table>
•Choisissez vos chaussures avec soin.</b><br />
<br />
Pour les tangueros, la question principale est : Pourquoi des chaussures de danse plutôt que des chaussures de ville confortables? Les chaussures de danse offrent un bon mélange de soutien et de flexibilité. De plus, elles épousent bien la forme de vos pieds et les semelles sont ni trop épaisses, ni plus larges que la partie supérieure de la chaussure, alors vous pouvez bien sentir le plancher, les pieds de votre partenaire et les mouvements de vos propres pieds. Assurez-vous d’avoir un bon ajustement et assez d’espace pour vos orteils.<br />
<br />
Pour les tangueras, c’est une toute autre histoire. La plupart des chaussures de tango ont des talons hauts. Des talons très hauts. De très hauts talons-aiguilles. D’autre part, je pense que tout le monde sait que les talons hauts ne sont pas bons pour nous. D’innombrables livres et articles ont été écrits sur le sujet et les études montrent encore et encore le mal fait au corps des femmes par le port à long-terme de talons hauts. Cela affecte nos pieds, nos genoux, nos hanches, notre dos et même les muscles de nos jambes.<br />
<br />
Il semble avoir peu de consensus à savoir quelle serait la hauteur idéale des talons pour des pieds sains. Certains experts disent que la hauteur optimale est de 1-1.5 pouces (2.5-4 centimètres); d’autres disent que ce serait des talons plats. D’autres encore disent que ça varie d’une personne à l’autre selon la forme de leurs pieds. Mais personne ne semble recommander des talons aiguilles de 3.5-pouces (9-centimètres) comme chaussures optimales.<br />
<br />
Depuis 20 ans je porte des talons hauts pour danser le tango. Pendant les 10 premières années je n’ai pas ressenti de conséquences néfastes autres que des pieds endoloris à la fin d’une longue soirée de danse et des callosités permanentes (le soi-disant coussinet du danseur) au milieu de la plante de mes pieds. Mais depuis que j’ai ouvert mon école de danse et fait du tango mon emploi à temps-plein – je danse cinq ou six jours par semaine et certains jours je peux passer jusqu’à neuf heures à enseigner, pratiquer et danser – mes pieds l’ont ressenti. Bien sûr que ce n’est pas seulement à cause des chaussures. C’est simplement dû en partie au nombre d’heures passées sur mes pieds. Et je ne porte pas des talons tout le temps; peut-être même pas la moitié du temps, particulièrement ces jours-ci. Plus je vieillis et plus j’étudie la posture, l’alignement et la biomécanique, moins je porte des talons hauts.<br />
<br />
Alors, que dois faire une tanguera qui aime la mode? Danser avec des chaussures plates ou même de jolies chaussures de pratique à talon bas n’a tout simplement pas la même apparence ni la même sensation que de danser avec des talons hauts sexy. Le choix le plus éclairé que vous pouvez faire, et le plus sûr pour la santé à long terme de vos pieds et de vos articulations, c’est d’abandonner les talons hauts et de simplement danser avec des chaussures plates ou à talons bas. Mais si, comme moi, vous n’êtes pas prêtes à délaisser complètement vos chaussures sexy, je vous suggère ce qui suit :<br />
<ol>
<li>Variez vos chaussures de danse et la hauteur de vos talons. Changez souvent vos chaussures, environ toutes les deux heures si vous allez rester sur vos pieds plus longtemps que ça. Assurez-vous d’avoir au moins une paire de chaussures de pratique à talon bas dans votre collection. </li>
<li>Autant que possible, gardez vos chaussures à talons hauts pour les milongas. Passez le gros de votre temps de cours et de pratique dans des chaussures à talons bas, et ne portez pas du tout de talons hauts en dehors du tango afin de donner à votre corps autant de repos que possible. Dans la vie, tout est une question d’équilibre. Quelques heures par semaine ne vous causera probablement pas de tort si vous portez des chaussures raisonnables le reste du temps. (De plus, évitez de passer beaucoup de temps à porter des gougounes. Elles sont terribles pour vos pieds.)</li>
<li>Assurez-vous que les chaussures à talons hauts que vous portez sont bien ajustées à vos pieds et sont suffisamment larges. Heureusement, les chaussures pointues à bout fermé ne sont plus à la mode. Les chaussures de type sandale que toutes les tangueras portent de nos jours donnent au moins de l’espace aux orteils pour bouger et s’écarter un peu.</li>
<li>Assurez-vous d’entraîner votre corps à rester bien aligné, même dans vos chaussures de tango. Les hanches toujours au-dessus des talons. Pour faciliter ceci, les talons de vos chaussures devraient être juste en-dessous du talon de votre pied (pas trop en arrière) et devraient être stables. </li>
<li>Compensez le port de talons hauts en faisant régulièrement des exercices et des étirements pour vos jambes, particulièrement vos mollets, lesquels raccourcissent avec le port répété de talons hauts. Continuez à lire...</li>
</ol>
<b>•Faites des exercices pour vos pieds afin d’améliorer leur force, leur flexibilité et leur mobilité.</b><br />
<table cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="float: right; margin-left: 1em; text-align: right;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi086-z4VlufAPAYysYNmpe_-f86DuQGEjJoMTLmxv4yCRSAidh3vm6x8y393IyzCc9_nRKxTPgZELLPhP8MP4N8CL5KQqn5emBwPOwwdupDlrjVM7u7qa49HkmzM_QMDD0bsBJqD7By-f0/s1600/foot+stretch.jpg" imageanchor="1" style="clear: right; display: inline !important; margin-bottom: 1em; margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="599" data-original-width="1200" height="159" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi086-z4VlufAPAYysYNmpe_-f86DuQGEjJoMTLmxv4yCRSAidh3vm6x8y393IyzCc9_nRKxTPgZELLPhP8MP4N8CL5KQqn5emBwPOwwdupDlrjVM7u7qa49HkmzM_QMDD0bsBJqD7By-f0/s320/foot+stretch.jpg" width="320" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Votre routine d'entraînement devrait inclure des exercices<br />
<div style="text-align: right;">
pour étirer et renforcer les pieds.</div>
</td></tr>
</tbody></table>
<ol>
<li>Faites des exercices pour les orteils, incluant lever les orteils pendant que vous êtes debout, écarter vos orteils et bouger chaque orteil séparément. Plusieurs personnes ne peuvent vraiment faire le dernier, mais avec de la pratique vous pouvez rééduquer les petits muscles requis et vous obtiendrez éventuellement des résultats. (Je travail régulièrement l’agilité de mes orteils et j’ai fait de bon progrès.) Mon professeur de yoga m’a même montré un exercice conçu pour réaligner le gros orteil avec la ligne centrale du pied, afin de prévenir ou corriger les débuts d’oignons.</li>
<li>Faites des exercices pour renforcer et étirer la plante et l’arche des pieds. Les exercices de renforcement incluent chiffonner une serviette en utilisant vos orteils ou ramasser des billes ou d’autres petits objets en utilisant vos orteils. Vous pouvez aussi simplement replier vos orteils sans utiliser d’accessoire. Une bonne façon d’étirer vos pieds (voir l’image) est de vous agenouiller sur le sol et de vous asseoir sur vos talons (placez une serviette sous vos genoux) avec les orteils relevés en-dessous. Tenir 30 secondes ou aussi longtemps que vous pouvez le supporter. </li>
<li>Étirez régulièrement l’arrière de vos cuisses et vos mollets. Qui veut faire du Yoga?</li>
<li>Masser la plante de vos pieds avec une balle de tennis. Il est préférable de le faire debout, ce qui permet de mettre une bonne pression sur diverses parties du pied. Si vos pieds sont trop sensibles au début, vous pouvez le faire assis sur une chaise. Ce massage fini par être agréable et imite un peu marcher pieds nus sur des surfaces inégales. Ce que faisaient nos ancêtres il y a bien longtemps mais que bien peu d’entre nous faisons.</li>
<li>Dorlotez ces petits choux qui travaillent si fort. Trempez vos pieds douloureux dans de l’eau froide. Massez-les avec une lotion relaxante pour les pieds avant d’aller au lit. Offrez-vous un massage de pieds ou une pédicure.</li>
<li>Marchez pieds-nus sur la plage. C’est excellent pour la plante des pieds … et pour l’âme.</li>
</ol>
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<table cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="float: left; margin-right: 1em; text-align: left;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiG_fRzhWUJObqm3vcgTLJxhJAzzget5UtFbqrRJn8WfGm5qbowiiFKd13gsIez5uAUlyEl7W24C5NrjZlhDa96zOtGSnzyW4zqA_VWopNrZkp-kwF78FaTTE2RBOV0se70-5-yoZ8oLzOz/s1600/treatment.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; margin-bottom: 1em; margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="950" data-original-width="800" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiG_fRzhWUJObqm3vcgTLJxhJAzzget5UtFbqrRJn8WfGm5qbowiiFKd13gsIez5uAUlyEl7W24C5NrjZlhDa96zOtGSnzyW4zqA_VWopNrZkp-kwF78FaTTE2RBOV0se70-5-yoZ8oLzOz/s200/treatment.jpg" width="168" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: left;">La douleur ne s'en va pas?<br />
Voyez un spécialiste.</td></tr>
</tbody></table>
<div>
<b>•Si vous avez une douleur aigüe ou persistante, voyez un professionnel. </b>Mon spécialiste de choix est un excellent physiothérapeute qui m’a aidé au cours des ans pour plusieurs blessures mineures. Vous pourriez préférer un podiatre, un ostéopathe ou autre spécialiste, mais si vous avez de la douleur, faites-la examiner. Savez-vous que 25% de nos os sont situés dans les pieds et les chevilles? Sans mentionner les 33 articulations, plus de 100 muscles, tendons et ligaments des pieds. C’est beaucoup de petits éléments qui peuvent se blesser.</div>
<div>
<br />
Mon partenaire et moi avons eu notre part de maux de pieds avec des noms tels que hallux valgus, métatarsalgie, fasciite plantaire, fractures de stress et enchondrome. J’ai présentement une douleur et une raideur dans mes chevilles, alors la semaine prochaine je vais retourner chez le physiothérapeute. J’ai aussi des mollets tendus et très développés, ce qui limite ma flexibilité et ma mobilité. Je ne sais si c’est le résultat de tout le ballet que j’ai fait dans mon adolescence, le port de talons hauts au cours des années de tango, simplement la génétique ou une combinaison de tout cela, mais maintenant je me fais un devoir d’étirer mes mollets presqu’à tous les jours. <br />
<br />
Pour ma part, j’ai maltraité mes pieds par mon style de vie, mais je m’assure de plus en plus de prendre un peu de temps chaque jour pour en prendre soin, afin qu’ils puissent prendre soin de moi et de ma danse au cours des années à venir.<br />
<br />
<a href="http://lavieestuntango.blogspot.com/2020/04/vingt-lecons-de-tango-onzieme-partie.html" target="_blank"><b>Article précédent :</b> Leçon no 11: Acceptez que les choses n’aillent pas toujours tel que planifié.</a></div>
<div>
<a href="https://lavieestuntango.blogspot.com/2020/05/vengt-lecons-de-tango-treizieme-partie.html" target="_blank"><b>Prochain article : </b>Leçon no 13: Les « códigos » existent pour une bonne raison.</a><style class="WebKit-mso-list-quirks-style">
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Andrea Shepherdhttp://www.blogger.com/profile/00215588849281040364noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-2532681942199704722.post-85318966977545400462020-04-30T14:30:00.000-07:002020-04-30T14:30:14.754-07:00À la recherche du souffle et de l'équilibre<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgjrBDfFNJ36XnDSdGVLhC3IR5N8hAtgVgFmWH_WAlcmg4q7FrfOnfh4DcRQ2v0fEB1cZHl0aU5wF3U9k3iowy4XlhptE-zfgXKslyKf0jvtUSJ2HNsDf5CVdulBnvJnP71N6kE7HCD2WJR/s1600/Breathe+copy.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="495" data-original-width="880" height="225" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgjrBDfFNJ36XnDSdGVLhC3IR5N8hAtgVgFmWH_WAlcmg4q7FrfOnfh4DcRQ2v0fEB1cZHl0aU5wF3U9k3iowy4XlhptE-zfgXKslyKf0jvtUSJ2HNsDf5CVdulBnvJnP71N6kE7HCD2WJR/s400/Breathe+copy.jpg" width="400" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Depuis que la pandémie nous a rejoint, <br />respirer facilement semble appartenir au passé.</td></tr>
</tbody></table>
<br /><br /><b>Traduit par André Valiquette</b><br /><a href="http://lifeisatango.blogspot.com/2020/04/breath-and-balance.html" target="_blank">Lire la version originale en anglais ici</a><br /><i>Cette traduction a été publiée le 30 avril, deux semaines après la version originale. La situation (confinement, incertitude etc.) n’a pas beaucoup changé depuis, mais ma respiration va beaucoup mieux. Je suppose que je me suis ajustée au « nouveau normal » et qu'avoir recommencé à écrire a vraiment aidé!</i><br /><br />Jusqu’à présent, les publications de mon blogue qui s'appelle « La vie est un tango » ont proposé des réflexions sur le tango qui touchent aussi la vie.<div>
<br />Cet article est une réflexion sur la vie qui peut aussi s’appliquer au tango.<br /><br />Une des choses les plus difficiles pour moi durant cette épisode de distanciation sociale a été de retrouver un nouvel équilibre dans mon quotidien et dans ma vie. Mes difficultés sont légères, comparées à ceux qui ont perdu un être cher ou que la quarantaine a isolé complètement, mais elles ont tout de même eu un impact sur moi.<br /><br />Tout d’abord, depuis le début de ces événements, dès le jour - il y a un peu plus d’un mois - où nous avons décidé de fermer les portes de notre école de tango, je n’ai pas été capable de respirer vraiment à l’aise. J’ai tendance à être anxieuse et je suis habituée, de temps à autre, d’avoir des journées où j’ai le souffle court ou comprimé au niveau de la poitrine - comme si je n’arrivais pas à remplir mes poumons - mais je ne m’en fais pas car c’est clairement relié à des changements hormonaux mensuels et je sais par expérience que je vais retrouver une respiration normale après un jour ou deux. Une fois l’an dernier, cela a persisté pendant cinq jours et, comme c’est le cas présentement, la relaxation et les exercices de respiration et d’expiration yoga n’ont rien pu y faire, mais finalement je me suis replacée après cinq jours.<br /><br />Une fois, il y a six ou sept ans, j’ai eu carrément une attaque d’anxiété, quelque chose d’un peu effrayant. Je pense que j'avais eu une grosse dispute avec mon fils et mon conjoint et j'étais juste hors de moi avec colère. J’ai décidé de relâcher la tension en allant courir, ce que je faisais régulièrement, mais après avoir parcouru trois coins de rue, j’ai senti soudainement mes poumons se refermer complètement. Je n’arrivais pas à respirer au-delà d’un mince filet d’air, j’étais paniquée. Je me suis immobilisée, j’ai posé mes mains sur ma poitrine et je me suis penchée vers l’avant, et quelqu’un qui venait juste de sortir de chez lui m’a demandé si ça allait. Je suis arrivé à lui dire en haletant que je ne pouvais respirer et il m’a invitée à m’assoir sur le muret de son allée et m’a demandé s’il devait appeler une ambulance. Une fois assise, ça n‘a pas pris beaucoup de temps pour que je sente la tension se relâcher dans ma poitrine et j’ai progressivement senti que je pouvais respirer à nouveau, un peu plus à chaque contraction, alors je lui ai répondu de ne pas appeler à l’aide, que je n’habitais pas loin et que je pouvais retourner à la maison. Tout cela a probablement duré cinq minutes, mais ça m’a paru une éternité et j’espère que ça ne se reproduira jamais.<br /><br />Je reviens à la période actuelle : je lutte avec cette tension constante dans la poitrine, à des degrés divers mais à peu près tous les jours depuis le 13 mars et je passe une bonne part de mon énergie mentale et émotionnelle à essayer d’en éclaircir les causes et les solutions.<br /><br />J’ai arrêté de boire des breuvages caféinés (laissez-moi vous dire que la tisane à la menthe le matin n’arrive pas à la cheville d’un bon expresso!), j’ai essayé tour à tour de faire moins ou davantage d’exercice (j’ai recommencé à courir - de courtes distances - il y a deux semaines et ça semble aider ou en tout cas ça ne nuit pas) et je consacre moins de temps aux réseaux sociaux. Je fais aussi attention de me réserver à chaque jour assez de temps pour me délasser.<br /><br />Je sais que pour une partie des gens, le défi avec l’isolement est de trouver des choses à faire. Mais dans mon cas, je suis loin d’être seule : je ne suis pas en quarantaine, je sors pour courir ou marcher chaque jour, je vis avec les trois autres membres de ma famille et quelques animaux de compagnie, alors il y a plein de vie et d’interactions dans mes journées. On fait l’épicerie pour mes parents et mon oncle, ce qui prend déjà une journée par semaine et on prend le temps de les voir - brièvement et à une distance de deux mètres, bien sûr - et je parle à des amis au téléphone, par courriel et en visioconférence. Wolf, mon partenaire, et moi-même donnons des cours en ligne, ce qui nous permet d’être en contact avec une partie de la communauté qui nous manque, même si ce n’est pas en présentiel.<br /><br />Je ne manque pas de projets. Comme je le disais, nous faisons un peu d’enseignement, et ça inclut un bon temps de préparation, et nous organisons et enseignons avec de nouveaux moyens (je préfère sans aucun doute l’enseignement en présentiel plutôt que sur un écran!). Je suis aussi DJ en ligne une fois par semaine, ce qui implique d’installer, d’ajuster et de préparer chaque fois un nouveau contenu de programme musical. Et à la maison, il y a beaucoup de nettoyage à faire et de bouches à nourrir, sans oublier les chambres qu’on aimerait repeindre et autres projets amusants comme les rapports d’impôt. <br /><br />J’avais prévu utiliser ce nouveau « temps libre » pour commencer à écrire sérieusement, mais ce texte un peu décousu est ma première vraie tentative. Mon cerveau s'est senti plein et embrouillé ces dernières semaines, si bien que ça été difficile de trouver le temps de rassembler mes idées et d’en faire quelque chose. Alors, souvent, je regarde Netflix quand je n’ai pas l’énergie de faire autre chose. Tout ça pour dire que l’ennui et le confinement ne sont probablement pas à la source de mes problèmes respiratoires.<br /><br />Ce matin, en promenant le chien, je me suis dit que c’est peut-être mon incapacité à trouver un équilibre qui fait problème. À titre de propriétaire d’une petite entreprise, la répartition de mon temps va toujours davantage du côté du travail, mais ce débalancement est compensé par le fait que je suis passionnée par ce que je fais et que je tire beaucoup de plaisir de bien des aspects de mon travail. <br /><br />En fait, je suis tellement habituée d’être dix fois plus occupée que je ne le suis actuellement, de savoir que je vais finir mes journées avec une liste encore plus longue de choses à faire et d’avoir un sens ultra-aiguisé des priorités quotidiennes, que je pense ne pas savoir combiner un ralentissement de mon rythme avec les priorités habituelles. Je me donne le droit de relâcher la tension les dimanches : pas de projets, pas de médias. Mais le lundi, la tension dans ma poitrine est aussi forte qu’elle était.<br /><br />Bien sûr, la persistance de cette respiration laborieuse m’amène elle-même à être anxieuse. Au début, je ne pouvais pas m’empêcher de penser : « Peut-être que j’ai le COVID-19! ». C’est idiot, bien sûr, et je le sais - je n’ai pas de symptômes apparentés, j’ai déjà éprouvé ces problèmes auparavant et ça a duré trop longtemps - mais est-ce qu’on peut raisonner tranquillement quand on est réveillée dans le lit à 3 h du matin? Et surtout, c’est simplement difficile de relaxer et de profiter de mon temps libre retrouvé quand je fais continuellement un effort pour respirer normalement ou pour ignorer le fait que je ne peux pas. <br /><br />Je sais que l’incertitude du futur me pèse lourdement (je suppose que c’est une des définitions de l’anxiété). Je me demande quand et comment une activité comme le tango pourra reprendre. Notre genre de commerce sera certainement parmi les derniers à réouvrir et, à partir de ce moment-là, est-ce que tout recommencera comme avant? Les danseurs s'embrasseront-ils comme avant ou auront-ils peur des <i>abrazos </i>qui leur manquent tant? Est-ce que la société sortira de cette pandémie plus réticente à se rapprocher des étrangers? Est-ce qu’un ralentissement économique fera que les gens auront moins d’argent pour des leçons de tango et des milongas?<br /><br />Et même si je comprends que la situation est inédite et compliquée pour nos dirigeants comme pour nous (et de façon générale ils font un bon travail), je me suis sentie frustrée devant des informations vagues ou contradictoires qu’ils nous transmettent. La semaine dernière, nos leaders aux niveaux provincial et fédéral ont prononcé des discours sur l’après-confinement qui, à mon avis, étaient remplis de contradictions : l’un d’entre eux nous dit que la vie normale ne va pas reprendre avant Noël (c’est-à-dire jusqu’à ce qu’il y ait un vaccin), mais qu’un certain nombre d’activités vont revenir à la normale! OK, merci, c’est très clair. L’autre nous dit qu’ici au Québec, on va bientôt atteindre le pic de la pandémie. C’est reçu comme une bonne nouvelle, et bientôt on pourra réouvrir les commerces - en autant qu’on respecte la distanciation de deux mètres. Alors, quels commerces? Certainement pas le tango. Ou les gyms. Ou les salons de coiffure. Ou les bars. Et comment pourrions-nous penser à rouvrir un commerce bientôt quand le nombre de cas confirmés dans cette province est 700 fois plus élevé que lorsque nous avons fermé nos portes? Et que dire des écoles? Ma fille adolescente est à la maison plutôt qu’à l’école, supposément jusqu’au 1er mai. Je ne peux pas imaginer que nos écoles vont rouvrir dans deux semaines, surtout qu’on n’a pas eu le moindre compte-rendu à ce sujet ni de nos gouvernements ni des établissements scolaires depuis qu’ils sont fermés. Est-ce que les classes reprendront cette année ou non? Si les enfants ne peuvent aller à l’école, les tangueros ne peuvent pas aller à l'école de tango.</div>
<div>
<br />Alors oui, le futur apparaît très incertain et oui, ça m’embête. Mais sur le plan intellectuel, je ne suis pas tant préoccupée que ça. J’ai confiance que nous - ma famille, mon entreprise et mon pays - allons passer à travers, même si nous ne savons pas exactement quand et comment à ce moment-ci. Alors je ne sais pas si vivre dans l’incertitude est la chose qui m’empêche de bien respirer.<br /><br />Qu’est-ce que tout cela nous apprend - ou m’apprend - sur le tango? Bon, d’abord, ça me rappelle les vertus thérapeutiques du tango. J’ai parlé de quelques-unes d’entre elles auparavant, particulièrement dans <a href="https://lifeisatango.blogspot.com/2018/02/meditango.html">mon texte à propos du tango et de la méditation</a>, et j’ai donné une fois une conférence sur le tango et la réduction du stress. Pour faire court, une des choses qui m’a amenée au tango est le fait que c’est l’une des rares activités où je peux vraiment lâcher prise. Quand la musique et la connexion sont à leur meilleur, je trouve ça facile de m’abandonner et d’oublier mes préoccupations. C’est merveilleux - et merveilleusement thérapeutique.<br /><br />Ces derniers jours, peu importe à quel degré j’arrive à relaxer, je suis toujours consciente du fait que je ne peux respirer à l’aise. Le yoga peut aider, et j’en fais à tous les jours, mais le problème c'est qu'en yoga on met continuellement l’attention sur notre respiration, alors, même si je travaille sur mon souffle de différentes façons, je ne peux faire abstraction du problème. Quelques distractions peuvent être mises à contribution : un épisode prenant de « La Casa de Papel », une séance d'enseignement de tango satisfaisante ou une bonne nuit de sommeil apportent tous un soulagement temporaire, mais rien autant qu’une belle <i>tanda</i> ne me retire complètement des réalités quotidiennes et des facteurs de stress. <br /><br />Pour revenir sur l’idée de l’équilibre - et ma difficulté actuelle avec ça - je pourrais dire que si l’équilibre est un ingrédient essentiel du tango, le tango est clairement un ingrédient essentiel pour l'équilibre dans ma vie.<br /> <br /> P.-S. - Maintenant que j’ai publié ce texte, je me souviens des bienfaits thérapeutiques de l’écriture : j’ai travaillé sur cette publication pendant trois jours et depuis le deuxième je respire mieux. Est-ce qu’il y aurait un lien?<br /><br /><b>Articles reliés :</b><br /><a href="https://lavieestuntango.blogspot.com/2020/04/vingt-lecons-de-tango-onzieme-partie.html" target="_blank">Apprendre à abandonner le plan</a><br /><a href="https://lifeisatango.blogspot.com/2018/02/meditango.html">Meditango</a> (en anglais; traduction à venir)</div>
Andrea Shepherdhttp://www.blogger.com/profile/00215588849281040364noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-2532681942199704722.post-12325087256423606302020-04-24T12:35:00.000-07:002020-04-24T12:35:53.043-07:00Vingt leçons de tango : Onzième partie : Apprendre à abandonner le plan<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhS-S5S62G_EPZLX2zeKtFheqxg4Lfu2bF3qeZIdf9We93ui2yeLO8Cw-A4SS3_27ft5ClQxBTXpcCSuEvShKe_2B5_fHnoBJj-g-8c9y-YkOVAYcAOm4fOhxmHgkXIzi7VqAV9yhoxx0qr/s1600/15732251_1420950314583997_8101312371273194478_o.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="864" data-original-width="1296" height="426" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhS-S5S62G_EPZLX2zeKtFheqxg4Lfu2bF3qeZIdf9We93ui2yeLO8Cw-A4SS3_27ft5ClQxBTXpcCSuEvShKe_2B5_fHnoBJj-g-8c9y-YkOVAYcAOm4fOhxmHgkXIzi7VqAV9yhoxx0qr/s640/15732251_1420950314583997_8101312371273194478_o.jpg" width="640" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">La beauté du tango réside dans son imprévisibilité.</td></tr>
</tbody></table>
<div>
<b><br /></b></div>
<div>
<b>Traduit par François Camus</b></div>
<a href="http://lifeisatango.blogspot.com/2017/09/twenty-tango-lessons-part-11-learning.html" target="_blank">Lire le texte originale en anglais ici</a><div>
<i><br /></i></div>
<div>
<i>En 2017 j'ai souligné mes 20 ans en tango en écrivant une série de 20 articles, ou leçons, apprises par cet art d’improvisation qui n’est jamais le même d’une danse à l’autre.</i><br /><br /><b>Leçon no 11 : Acceptez que les choses n’aillent pas toujours tel que planifié.</b><br />Quand vous vous sentez déçus et frustrés dans la vie, c’est souvent parce qu’il est arrivé quelque chose non seulement de déplaisant mais aussi d’inattendu. Par exemple, vous aviez à coeur d’aller à votre restaurant italien préféré mais à votre arrivée il était fermé. Alors vous trouvez un plan B, et l’une de deux choses se produit :</div>
<div>
<ol>
<li>Vous ne vous installez jamais tout à fait, parce que c’est plus bruyant que l’autre resto, ou le menu n’est pas ce que vous aviez anticipé toute la journée. Non seulement vous avez de la difficulté à apprécier votre repas, l’ambiance ou même la compagnie, mais vous ressentez un agaçant ressentiment envers l’autre restaurant parce que c’est stupide qu’il soit fermé ce soir-là, et ils devraient mieux annoncer leurs heures d’ouverture pour éviter de faire vivre une telle situation aux gens. Vos plans sont contrecarrés et votre soirée est plus ou moins ruinée.</li>
<li>Vous absorbez l’énergie de ce resto occupé et décidez d‘essayer un met que vous n’avez jamais goûté auparavant. Cela s’avère intéressant, sinon être la meilleure chose que vous ayez jamais goûtée. Entretemps, les entrées et le vin sont délicieux, vous et vos amis avez du plaisir à écouter les conversations bizarres à la table voisine. Vous planifiez toujours une visite à votre petit resto intime dans un avenir rapproché, mais vous avez ajouté un nouveau resto à votre liste. De plus, vous prenez note mentalement d’appeler à l’avance la prochaine fois, ce qui vous évitera de vous buter à une porte fermée ainsi que le temps d’attente quand vous arrivez sans réservation.</li>
</ol>
</div>
<div>
C’est un exemple de deux façons complètement différentes de vivre le même événement selon votre façon de percevoir et de réagir. Permettez au ressentiment de peser lourdement sur des changements inattendus et il sera très difficile d’avoir du bon temps peu importe ce qu’il adviendra, mais lâchez prise du plan initial et qui sait ce qui pourrait advenir?<br /><br />Danser dans une milonga est une question de mettre de côté le plan initial et de s’adapter à de nouvelles situations inattendues, constamment en évolution.<br /><br />Les guideurs apprennent cela très tôt, ou du moins devraient l’apprendre. Essentiellement, un guideur habile a toujours un plan, mais il est expert à s’adapter aux situations inattendues et à changer le plan à tout moment. Oui, la piste de danse est parfois bondée; parfois elle est absolument chaotique. C’est la réalité du tango. Si vous ne pouvez accepter qu’une large part de pratiquer une danse totalement improvisée est d’apprendre à réagir et à vous adapter à ce qui se passe autour de vous, il sera difficile d’avoir du plaisir lorsqu’il y a d’autres couples sur la piste de danse.<br /><br />Avec votre partenaire, des erreurs surviendront, et le plus vite vous pouvez accepter cela, le plus vite vous apprécierez le tango. Trouver des façons créatives de se sortir d’une situation embêtante peut même être un défi amusant. Je suis certaine que la moitié des nouveaux mouvements qui ont été inventés se sont d’abord produits accidentellement, et une grande part de mes adornos se produisent lorsque je tente de masquer des faux pas.<br /><br />Si vous me connaissez ou avez déjà lu mon blogue, vous savez que je n’aime vraiment, mais vraiment pas lorsque les danseurs corrigent ou enseignent à leurs partenaires. Les guideurs qui corrigent leurs guidées, qui font des commentaires au sujet de ce qu’elles étaient « supposées » faire sont trop attachés à leur plan initial et sont incapables de simplement s’adapter et poursuivre. C’est tellement plus agréable de danser avec quelqu’un qui rit des erreurs inévitables et des effets bizarres qui en résultent. La même chose s’applique aux guideurs qui sont constamment agacés par tous les danseurs autour d’eux. La réalité est que le tango est imprévisible, alors pourquoi s’encombrer de la frustration? En fait, la beauté du tango réside dans son imprévisibilité. C’est ce qui le garde frais et nouveau, malgré le fait que l’on tourne et tourne autour de la même piste de danse, sur la même musique encore et encore.<br /><br />J’ai dansé une fois avec un danseur qui a littéralement critiqué tous les danseurs autour de nous sur la piste de danse pendant toute la tanda. Celui-ci n’avançait pas assez, celui-là était trop près derrière nous, les gens en général n’avançaient pas assez vite. Il était tellement désagréable de danser avec lui par ses critiques incessantes que, des années plus tard, je m’en souviens encore. Imaginez passer sa vie comme ça, constamment agacé et frustré par tout ce qui se passe autour de vous? Je pense qu’il serait difficile d’éprouver du plaisir de quoi que ce soit.<br /><br />Souvent, les guidées s’accrochent trop à leurs doutes et à leurs insécurités à savoir quelle était l’intention de leur guideur : « Est-ce que c’était bien? », « Est-ce ce qu’il voulait faire? » La réponse est : « Ça n’a pas d’importance. » Ce qui est fait, est fait, et c’est aux deux partenaires de simplement poursuivre à partir de là. <br /><br />Ça, c’est sur la piste de danse, mais en dehors de la piste, l’inattendu peut aussi se produire. Tout comme dans l’exemple du restaurant donné ci haut, vous pouvez ne pas avoir la soirée que vous aviez anticipée, mais si vous êtes ouverts à ce qui se présente, vous pouvez toujours avoir du bon temps. Vous n’avez pas dansé autant de <i>tandas</i> que vous aviez espéré? Peut-être que cette soirée était plus une question de savourer l’ambiance que de remplir votre carnet de danse. Vous n’avez pas reçu de <i>cabeceo</i> de la personne avec laquelle vous souhaitiez le plus danser? Peut-être que vous avez fait la soirée d’une autre personne lorsqu’elle a intercepté le vôtre.<br /><br />Le tango (et aussi le yoga, mais ça c’est le sujet d’un autre article) m’a vraiment aidé à prendre conscience que plusieurs des moments frustrants de la vie se résument à la capacité de laisser aller le plan. Cette habileté est directement liée à la capacité de vivre pleinement dans l’ici et maintenant, sujet que j’ai couvert en détail dans mon article intitulé <a href="http://lavieestuntango.blogspot.ca/2016/03/profitez-de-chaque-moment.html">Profitez de chaque moment</a>.<br /><br />Si vous vivez déjà dans l’instant et suivez l’air d’aller, cet aspect du tango peut vous venir assez facilement, comme ça m’est venu lorsque j’ai commencé. Mais si lâcher prise et rouler sous les coups vous est difficile, peut-être que ce seront des leçons de vie que le tango vous apprendra.<br /><br /><a href="http://lavieestuntango.blogspot.com/2020/03/vingt-lecons-de-tango-dixieme-partie.html" target="_blank"><b>Article précédent : </b>Leçon no 10: Soyez clairs sur ce que vous voulez.</a><br /><b>Prochain article : </b>Leçon no 12: Traitez bien vos pieds.<style class="WebKit-mso-list-quirks-style">
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Andrea Shepherdhttp://www.blogger.com/profile/00215588849281040364noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-2532681942199704722.post-22873398449347981042020-04-16T11:55:00.000-07:002020-04-16T11:55:46.208-07:00Professeur ou danseur<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiSHuLPsTrMu3I8swEnGk5wphcZMe7niRCQJerpcIYlk_y0STdTLgTerBEEMGGtPpmrS7FwHEU-2x8yV9RTJyJqNgOpONkllLT2-9Ntq6eeGZfGJv1NqjAuI-EP6SBeWU3vS_0BlrQ7bW4/s1600/ChapeauxProfDanseur.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="800" data-original-width="1600" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiSHuLPsTrMu3I8swEnGk5wphcZMe7niRCQJerpcIYlk_y0STdTLgTerBEEMGGtPpmrS7FwHEU-2x8yV9RTJyJqNgOpONkllLT2-9Ntq6eeGZfGJv1NqjAuI-EP6SBeWU3vS_0BlrQ7bW4/s400/ChapeauxProfDanseur.jpg" width="400" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Il est important de distinguer entre ces deux « chapeaux » ou rôles.</td></tr>
</tbody></table>
<div>
<br /></div>
<a href="https://lifeisatango.blogspot.com/2020/03/teacher-vs-dancer.html" target="_blank">Lire la version originale en anglais ici.</a><div>
<br /></div>
<div>
Récemment, j'ai eu un échange intéressant avec un étudiant dans un cours que j'enseignais. C'est quelqu'un avec qui je danse socialement assez souvent; comme il n'est pas un de mes étudiants réguliers, j'avais rarement dansé auparavant avec lui dans une relation pédagogique.<br /><br />Il m'avait posé une question sur la raison pour laquelle le mouvement qu'il apprenait ne fonctionnait pas à sa satisfaction, alors nous l’avons essayé ensemble. À un moment donné, j'ai ressenti que son guide avait besoin d'être amélioré, alors j'ai résisté un peu, l'ai arrêté et lui ai demandé de réessayer, en suggérant une correction ou deux. Il m'a regardé un peu décontenancé et a dit: « Mais tu es normalement beaucoup plus facile à guider que ça! Ce n'est pas ce que je ressens habituellement quand je danse avec toi. »<br /><br />« C'est parce que je ne porte généralement pas mon chapeau de professeur quand je danse avec toi », lui ai-je répondu.<br /><br />Comme il m'arrive souvent, l'échange est resté avec moi et m'a fait réfléchir.<br /><br />Ce que je lui ai dit était très vrai : lorsque je porte mon chapeau de professeur, je me concentre sur l'amélioration de la qualité de la danse de mon vis-à-vis. Quand je porte mon chapeau de danseuse, je me concentre sur la qualité de ma propre danse. Je pense qu'il est vraiment important de respecter cette ligne de démarcation.<br /><br /><div>
Par exemple, lorsque j'enseigne une leçon privée, je fais de mon mieux pour ne pas compenser les défauts de mon leader ou de ma guidée, mais pour les remarquer et trouver des moyens de les corriger. Mais quand je danse dans une milonga, je fais exactement le contraire. En fait, je prête peu d'attention aux lacunes de mon partenaire, en ignorant délibérément les plus flagrantes et en ne remarquant même pas les plus petites, car je me concentre plutôt sur le fait d'être la meilleure guidée (ou leader, selon le cas) possible, en profitant des qualités de mon partenaire, de la musique et du moment présent.<br /><br />Pourquoi est-ce que je pense qu'il est important de faire la distinction entre les deux « chapeaux »? Parce que les principaux objectifs de la danse sociale sont le plaisir et la connexion. Si je commençais à me concentrer sur les défauts de mes partenaires, je diminuerais nécessairement mon propre plaisir ainsi que celui de mon partenaire. Et je romprais également le lien entre nous chaque fois que je commencerais à parler. Le partenaire dans mes bras dans une milonga n'est pas là pour recevoir des instructions, que ce soit mon élève ou qu'il sache si je suis enseignante ou non.<br /><br />Dans une classe, il peut y avoir des moments où je me laisse aller quelques minutes et je danse et j'apprécie – généralement un bon signe pour l'élève avec qui je danse – mais « se détendre et s'amuser » ne sont pas mes principaux objectifs dans cette situation. Mon but, et la raison pour laquelle l'autre personne me paie, est d'identifier ses erreurs et de l’aider à trouver des moyens de les corriger. C'est mon boulot. Il faut beaucoup de concentration, d'attention et d'énergie, à la fois mentale et physique, pour enseigner, en particulier des leçons privées. Bien que ce soit un travail incroyablement gratifiant, pourquoi voudrais-je faire ce travail pendant mes loisirs, pendant les moments où j'ai le droit de me laisser aller et de m'amuser?<br /><br />C'est pourquoi ça peut sembler différent de danser avec moi dans le cadre d’une milonga plutôt que lorsque j'enseigne et c'est aussi pourquoi seuls les professeurs devraient enseigner – mais jamais dans une milonga.</div>
<div>
<br /></div>
<div>
<i>Révision de texte: André Valiquette.</i><br /><b>Article relié:</b><br />
<a href="https://lavieestuntango.blogspot.com/2015/02/pas-de-lecons-sur-la-piste-de-danse-svp.html" target="_blank">Pas de leçons sur la piste de danse SVP </a></div>
</div>
Andrea Shepherdhttp://www.blogger.com/profile/00215588849281040364noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-2532681942199704722.post-61179853847724194192020-03-27T15:22:00.000-07:002020-04-24T12:37:38.842-07:00Vingt leçons de tango : Dixième partie : Affirmez vous<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhMeiC7qM1bH2NU4dEcqmqAwedMiCXHrej3gpG3c8WcoS_yJtno4VWYArNB2bMFw4FQkQ3xIuQx2Ojm4DvVf6XyxA872tCvLY_TnGnTi4eYBcHV3U9DQbI7XP4Q3THZwIyaQMFhczHurkvX/s1600/Assert+yourself.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="1476" data-original-width="1200" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhMeiC7qM1bH2NU4dEcqmqAwedMiCXHrej3gpG3c8WcoS_yJtno4VWYArNB2bMFw4FQkQ3xIuQx2Ojm4DvVf6XyxA872tCvLY_TnGnTi4eYBcHV3U9DQbI7XP4Q3THZwIyaQMFhczHurkvX/s400/Assert+yourself.jpg" width="325" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Commencez par vous asseoir, vous tenir debout et marcher<br />
comme le danseur confiant que vous souhaitez devenir.</td></tr>
</tbody></table>
<div>
<br /></div>
<b>Traduit par François Camus</b><br />
<a href="http://lifeisatango.blogspot.ca/2017/09/twenty-tango-lessons-part-10-assert.html" target="_blank">Lire le texte originale en anglais ici</a><br />
<br />
<i>En 2017 j'ai souligné mes 20 ans en tango en écrivant une série de 20 articles, ou leçons, apprises sur, autour ou à travers le tango au cours de deux décennies à le danser, l’enseigner, donner des spectacles, gérer une école et organiser des événements.</i><br />
<br />
<b>Leçon no 10 : Soyez clair sur ce que vous voulez.</b><br />
<b><br /></b>
J’étais une enfant gênée et une adolescente manquant de confiance. Ça m’a pris des décennies pour apprendre comment m’affirmer, à dire non, à me défendre et à demander ce que je veux. Le tango, le danser et l’enseigner, est l’une des choses qui m’a à la fois aidé sur le chemin de l’affirmation et à apprendre l’importance de cette qualité – dans la danse et dans la vie.<br />
<br />
<div style="text-align: center;">
<b>Sur la piste de danse</b></div>
<br />
Les avantages d’être clair à propos de ce qu’on veut semblent évidents quand il est question de guider, mais les guidées doivent aussi être claires.<br />
<br />
<b>Commençons par les guideurs. </b>Si vous ne savez pas ce que vous voulez, votre guidée ne le saura certainement pas. L’hésitation génère de l’hésitation. Si vous attendez continuellement de voir si votre partenaire va vous suivre, elle sera dans un constant état de doute, et ainsi sera la danse. Personne n’a dit que guider était facile : vous devez simultanément attendre votre partenaire et lui laisser savoir où vous voulez qu’elle aille par la suite. Ceci signifie que vous savez toujours où vous voulez aller par la suite. Bien sûr les choses ne se déroulent pas toujours comme prévu en tango (c’est le sujet de mon prochain article), mais vous devez quand même avoir un plan et l’exprimer clairement (par les gestes, pas les mots bien sûr) sinon la danse sera bordélique plutôt que spontanée.<br />
<br />
De plus, si vous ne savez pas où vous voulez que chaque pas touche le sol ou que chaque pivot se termine, que ce soit le vôtre ou celui de votre partenaire, vous aurez peu de contrôle sur votre ligne de danse et l’espace que vous occupez sur la piste. Ceci placera votre partenaire à risque et dérangera les autres danseurs autour de vous.<br />
<br />
<b>En ce qui concerne les guidées, </b>si j’ai un conseil à donner c’est celui-ci : ne soyez pas passives. Étreignez votre partenaire comme vous aimeriez l’être, dansez la musique comme vous la ressentez, prenez le temps dont vous avez besoin pour compléter chaque mouvement avant d’aller au suivant. Possédez votre danse et non seulement elle vous satisfera davantage, mais il sera plus satisfaisant de danser avec vous.<br />
<br />
Certains penserons que je suis en train de dire aux guidées, « Faites comme bon vous semble, » mais ce n’est pas ça du tout. Tout ce que les guidées font doit demeurer dans le cadre créé par votre partenaire et la musique, et dans ce cadre, il y a énormément d’espace pour vous exprimer et danser. Mais vous devez faire ça : danser.<br />
<br />
N’hésitez pas, ne vous demandez pas quoi faire, ne questionnez pas, ne vous inquiétez pas. Acceptez chaque mouvement, chaque réaction et complétez-le de façon décidée. S’il y a eu une mauvaise communication, il est trop tard de toute façon pour la corriger, alors finissez le pas et continuez de là. Croyez que vous savez ce que vous avez à faire et vous suivrez davantage, pas moins, parce vous éliminerez toutes les préoccupations et les hésitations, vous permettant de recevoir les messages du guideur avec moins d’interférence. Non seulement ça, mais si vous dansez de façon plus confiante, votre guideur recevra vos messages plus clairement, écoutera davantage et la tanda deviendra une fascinante conversation plutôt qu’un monologue à sens-unique.<br />
<br />
<div style="text-align: center;">
<b>En dehors de la piste de danse</b></div>
<br />
La façon dont vous vous tenez en dit beaucoup. Si vous entrez dans la pièce avec élégance et détermination, vous allez être remarqués, et si vous vous tenez droits lorsque vous êtes assis ou debout, vous aurez l’air de savoir danser avant même d’avoir commencé à le faire. J’ai entendu plus d’un maestro dire qu’il faut être un danseur de tango dès le moment qu’on franchi la portée d’entrée. La posture influence non seulement notre apparence, mais aussi comment on se sent. Le simple fait de soulever et d’ouvrir la poitrine peut alléger des sensations de déprime, par exemple, alors si vous vous tenez bien droit, vous pouvez vous sentir plus confiants. Essentiellement, tenez-vous comme un danseur, vous en aurez l’air et vous vous sentirez comme tel. Et vous en recevrez probablement plus de <i>miradas</i> et de <i>cabeceos</i>.<br />
<br />
Je suis devenue une convertie et un promoteur du système d’invitation mirada-cabeceo. « <i>Mirada</i> » signifie « regarder », « <i>cabeceo</i> » signifie « signe de tête ». Ensemble ils constituent le mode d’invitation non-verbal traditionnel. C’est la méthode la plus largement acceptée d’inviter et de se faire inviter à danser le tango. Essentiellement, les guideurs et les guidées regardent directement la personne avec laquelle ils souhaitent danser en espérant que leurs regards se croisent. Ensuite, le guideur fait un signe de tête en guise d’invitation et la guidée fait un signe de tête ou un sourire pour accepter.<br />
<br />
Vous trouvez l’idée intimidante? Vous n’êtes pas le seul. Parce que je suis encore fondamentalement une personne timide qui manque de confiance en moi, j’ai moi aussi trouvé difficile de maîtriser cette façon de faire. D’accord, d’accord, j’ai encore parfois de la difficulté.<br />
<br />
Une fois sur la piste de danse, je sais comment danser comme si je sais ce que je fais, mais hors de la piste, c’est difficile pour moi de m’affirmer en regardant une personne directement dans les yeux, surtout un étranger. Tout ceci pour dire que je comprends qu’au début ce n’est pas un système nécessairement facile. Le tango non plus. Et si vous pouvez apprendre cette danse complexe, vous pouvez apprendre ce simple échange.<br />
<br />
Ça en vaut la peine parce que ça marche. Cela signifie que vous n’êtes pas assises en attendant passivement d’être choisie par quiconque décide de marcher jusqu’à vous pour vous inviter. D’autre part, vous ne rendez pas quelqu’un inconfortable parce que vous tournez autour. Vous ne risquez pas non plus de subir un rejet parce que vous avez fait une demande directe, risquant soit un rejet direct, ou d’obtenir un « oui » réticent de quelqu’un qui ne veut pas vraiment danser avec vous mais qui ne veut pas vous blesser.<br />
<br />
Le système mirada-cabeceo fonctionne parce qu’il est affirmatif des deux côtés. Je dois regarder directement la personne avec laquelle je souhaite danser et il ou elle doit me regarder en retour. Ensuite, le signe de tête avec peut-être un sourire ou un haussement de sourcil, et on y va. Nous choisissons tous deux nos danseurs. Cet accord mutuel non-verbal peut être magique une fois qu'on a compris, comme si on avait conclus un accord secret dont personne n’a connaissance jusqu’à ce qu’on soit soudainement sur la piste de danse dans les bras l’un de l’autre, prêts pour une merveilleuse tanda.<br />
<br />
<div style="text-align: center;">
<b>En dehors de la milonga</b></div>
<br />
Si vous voulez devenir vraiment bon en tango, vous devez prendre la décision de le devenir. J’ai abordé ce sujet dans mon article précédent, <a href="http://lavieestuntango.blogspot.com/2019/10/vingt-lecons-de-tango-neuvieme-partie.html" target="_blank">« Franchir le seuil du niveau avancé »</a>, quand j’ai nommé la détermination comme l’une des clés du succès. Essentiellement, vous devez le vouloir et foncer, poser des actions concrètes pour atteindre votre but.<br />
<br />
J’ai visionné une intéressante vidéo <a href="https://www.ted.com/talks/angela_lee_duckworth_grit_the_power_of_passion_and_perseverance" target="_blank">« TED talk »</a> portant sur ce qui mène au succès des gens qui ont du succès. Il a été découvert que le facteur commun toujours présent est la persévérance ou la détermination que j’ai mentionnée. Je regardais cette vidéo en ayant à l’esprit l’éducation et le futur de mes enfants, mais lorsque je regarde les meilleurs danseurs autour de moi, au-delà de leur talent et des années de travail investit, je vois ce quelque chose de plus profond, cette ambition et cette détermination qui amplifient le talent, alimentent le travail ardu et leur donne cette profonde conviction que parce qu’ils veulent y arriver, ils vont y arriver. Et ils le font. Vous le pouvez aussi.<br />
<br />
Le tango m’a beaucoup appris à ce sujet et je crois qu’à cause de cela je suis meilleure danseuse, professeur et femme d’affaire. Comme j’ai déjà mentionné, il y a encore en moi une personne qui manque de confiance, mais à ses côtés il y a maintenant une personne beaucoup plus confiante qui sait ce qu’elle veut, qui part souvent à sa poursuite et vit une vie beaucoup plus satisfaisante en conséquence.<br />
<br />
<a href="http://lavieestuntango.blogspot.com/2019/10/vingt-lecons-de-tango-neuvieme-partie.html" target="_blank"><b>Article précédent : </b>Leçon no 9: Franchir le seuil du niveau avancé.</a><br />
<br />
<a href="https://lavieestuntango.blogspot.com/2020/04/vingt-lecons-de-tango-onzieme-partie.html" target="_blank"><b>Prochain article : </b>Leçon no 11: Acceptez que les choses n'aillent pas toujours tel que planifié.</a><style class="WebKit-mso-list-quirks-style">
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</style>Andrea Shepherdhttp://www.blogger.com/profile/00215588849281040364noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-2532681942199704722.post-29827366182084232302020-03-18T15:04:00.001-07:002020-03-18T15:10:22.607-07:00Un message de remerciement à la communauté<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiu-d51RDxZYKL0r2MByXbQRb_o3jIRXMUoDwT0DqYD9DKfXH_E1tiuBn8BGNilAjPHbfuIi-7sSHUdnlPRWvjnNphFk6O7aU_P-_v0IVFbJVKo9Z3lh963bSL7mNFxIiOAbPwXlvmGNl4/s1600/ThankyouHug.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="689" data-original-width="918" height="300" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiu-d51RDxZYKL0r2MByXbQRb_o3jIRXMUoDwT0DqYD9DKfXH_E1tiuBn8BGNilAjPHbfuIi-7sSHUdnlPRWvjnNphFk6O7aU_P-_v0IVFbJVKo9Z3lh963bSL7mNFxIiOAbPwXlvmGNl4/s400/ThankyouHug.jpg" width="400" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Merci pour votre abrazo de soutien collectif.</td></tr>
</tbody></table>
<br />
<a href="https://lifeisatango.blogspot.com/2020/03/a-message-of-thanks-to-community.html" target="_blank">Read in English</a><br />
<br />
En ces temps difficiles, la communauté du tango s'est révélée être exactement cela: une véritable communauté.<br />
<br />
Ici à Montréal, les activités de tango, ainsi que toutes les autres activités sociales, ont été fermées au cours des derniers jours conformément aux ordres et recommandations de distanciation sociale de notre gouvernement pour aider à ralentir la propagation du coronavirus COVID-19 qui bouleverse et prend le contrôle de nos vies. Nous ne sommes bien sûr pas seuls. D'innombrables villes du monde nous ont précédées et d'autres suivront.<br />
<br />
Cela a eu comme résultat de mettre tous les professeurs de tango au chômage et nous sommes assez nerveux quant à notre survie financière, sans parler de nos craintes face au virus lui-même. La plupart d'entre nous ne font pas beaucoup d'argent pour commencer, donc nous ne sommes pas assis sur des mois ou même des semaines d'économies. Pour les propriétaires d'écoles de tango (comme mon partenaire et moi) qui ont un espace permanent, la situation est encore plus effrayante, car, en plus de nos dépenses personnelles de vie et de logement, nous devons continuer à payer notre loyer et nos dépenses commercials chaque mois.<br />
<br />
Il y a des gens qui pensent que notre travail n'est qu'un passe-temps amusant pour nous. En effet, nous avons la chance de nous consacrer à plein temps à notre grande passion et notre travail est souvent très amusant. Je peux danser et socialiser tous les jours et j'adore enseigner, faire DJ et organiser des milongas. Mais je travaille tous les week-ends et la plupart des soirs, le travail physique constant signifie que je lutte toujours contre une blessure ou une autre et puis il y a toutes les parties du travail qui sont moins séduisantes et amusantes: les finances, la saisie de données, la constante marketing et publicité, vérification continue et réponse aux e-mails et messages téléphoniques, planification d'horaires, gestion de l'équilibre (et la compatibilité!) des partenaires dans les classes, maintien de l'espace propre, stocké et en bon état et la liste continue. C'est un travail après tout et même le meilleur travail au monde est plus que du plaisir et des jeux. Il y a des moments où mon partenaire et moi pensons que les gens ne savent pas à quel point nous travaillons dur, combien d'heures non rémunérées nous consacrons et à quel point il est financièrement difficile de gérer une école. Mais, en fait, beaucoup de gens ont une idée. Certains étudiants nous remercient et expriment régulièrement leur appréciation ou leur reconnaissance et certains le disent simplement en faisant un effort conscient et continu pour soutenir et assister à nos cours et activités.<br />
<br />
Et maintenant, quand nous avons le plus besoin de leur soutien, quand nous n'avons aucune idée du nombre de semaines ou de mois que nous aurons à endurer, nous sommes époustouflés par combien la communauté montre qu'elle s'inquiète pour nous, nous apprécie et veut nous soutenir. Le « nous » auquel je fais référence s'étend maintenant au-delà de moi, mon partenaire et mon école, à tous les professeurs et écoles de tango, parce que nous sommes unis dans notre lutte et nous nous sommes en fait tendus la main pour obtenir un soutien moral et des conseils.<br />
<br />
Les danseurs ont envoyé tellement de messages de soutien, ont pris des leçons prépayées à suivre « après l'apocalypse », ont fait des dons et se sont rassemblés pour encourager les autres à faire des dons aux écoles afin que nous puissions survivre à cette période de chômage et de fermeture d'entreprises. Qu'il soit petit ou grand, chaque don a propulsé <a href="http://www.montango.ca/francais/index.php" target="_blank">MonTango</a>, notre école, vers une période de survie plus longue, mais plus que cela, chacun nous a laissé sentir aimé, soutenu et incroyablement reconnaissant.<br />
<br />
Il y a six jours (cela semble déjà beaucoup plus long), alors qu'il n'y avait encore que quelques cas de COVID-19 dans notre ville et que le gouvernement n'avait pas encore adopté de mesures d'urgence, nous avons lancé un message disant que nous n'étions pas prêts à suspendre nos activités mais suivrions de près les directives du gouvernement et apporterait les modifications nécessaires. Le lendemain, alors que le nombre de cas augmentait et que de grands événements étaient annulés un par un, nous envoyions <a href="https://lavieestuntango.blogspot.com/2020/03/le-tango-au-temps-du-coronavirus.html" target="_blank">un nouveau message</a> annonçant que nous fermions nos portes après tout, avec effet immédiat. Dans l'intervalle, de nombreux danseurs et étudiants ont envoyé des messages de soutien, d'encouragement et de compréhension, indiquant clairement qu'ils pouvaient voir notre dilemme et respectaient notre décision de rester ouvert, mais il y avait aussi quelques-uns qui n'étaient pas si gentils, qui nous ont publiquement condamnés et d'autres comme nous pour être si égoïstes au point de s'inquiéter de banalités comme la faillite ou de nourrir nos familles. Lorsque nous avons lu ces messages, nous nous sommes sentis blessés et insultés et avons cessé de ressentir l'amour pendant une courte période, mais comme toujours, nous avons vite vu à quel point les gens gentils et généreux étaient plus nombreux que ceux qui portent des jugements. Quoi qu'il en soit, dans les 24 heures, nous avions décidé de fermer de toutes façons et, dans encore 24 heures, des entreprises comme la nôtre n'avaient plus le choix que de fermer leurs portes.<br />
<br />
À travers tout cela, dans l'ensemble, les danseurs de tango qui nous entourent se sont montrés chaleureux, attentionnés et pleins d'esprit communautaire, nous laissant humbles et remplis d'espoir. Et tout cela pendant que vous vivez vos propres peurs et défis à cause de cette épidémie.<br />
<br />
Je vous remercie, ma merveilleuse communauté de tango, pour le câlin énorme que vous avez collectivement offert à vos professeurs et organisateurs et j'espère qu'il ne faudra pas trop de temps avant que je puisse à nouveau partager de vrais abrazos avec vous.<br />
<br />
Restez en bonne santé en attendant.Andrea Shepherdhttp://www.blogger.com/profile/00215588849281040364noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-2532681942199704722.post-70309150898479282742020-03-11T15:19:00.001-07:002020-03-18T15:15:08.643-07:00(Plus de) tango au temps du coronavirus<div class="comp mntl-sc-block mntl-sc-block-html" id="mntl-sc-block_1-0" style="background-position: 0px 0px; border: 0px; box-sizing: inherit; counter-reset: section 0; margin: 0px; padding: 0px; vertical-align: baseline;">
<a href="https://lifeisatango.blogspot.com/2020/03/tango-in-time-of-coronavirus.html" target="_blank">Read in English</a><span id="goog_1941383398"></span><span id="goog_1941383399"></span><a href="https://www.blogger.com/"></a><br />
<br />
<b>Mis à jour le jeudi 12 mars 2020</b><br />
<br />
Hier, nous avons promis d'évoluer avec la situation du coronavirus, et il ne nous a pas fallu longtemps pour le faire.<br />
<br />
MonTango a décidé de suspendre tous les cours de groupe, les pratiques et les milongas à partir d'aujourd'hui, le jeudi 12 mars. Nous réévaluerons dans une semaine et tiendrons tout le monde informé.<br />
<br />
Certains d'entre vous se réjouiront, certains diront que nous agissons précipitamment. Même nous pensons que cette décision est peut être prématurée, mais nous préférons pécher par excès de prudence.<br />
<br />
Les facteurs qui nous ont amenés à cette décision, bien différente de celle que nous avons annoncée hier, incluent:<br />
<ul>
<li>L'augmentation de près de 50% des cas dans la province de Québec depuis hier, de 9 à 13 du jour au lendemain.</li>
<li>L'annulation de notre défilé local de la Saint-Patrick, sans parler des événements sportifs et des concerts annulés partout en Amérique du Nord.</li>
<li>Les mesures d'urgence annoncées aujourd'hui par le premier ministre du Québec, François Legault, notamment d'ordonner à tous les voyageurs et aux malades de se mettre en quarantaine pendant deux semaines et d'annuler tout événement impliquant plus de 250 personnes.</li>
<li>Le fait que notre premier ministre Canadien, Justin Trudeau, soit en quarantaine, parce que sa femme est rentrée chez elle malade d'un voyage à l'étranger. (Nous ne savons pas encore si l'un d'eux a le COVID-19.)</li>
<li>L'annulation hier de toutes les milongas à Buenos Aires pour deux semaines. Cette ville a un nombre comparable de cas de COVID-19 au nôtre.</li>
<li>La décision de l'une des autres écoles de tango à temps plein de Montréal d'annuler leurs événements pour deux semaines. (Nous sommes en discussion ensemble depuis hier et nous pensons que nous devrions être unis dans cette décision.)</li>
</ul>
<br />
Nous réévaluerons la situation de semaine en semaine et tiendrons nos étudiants et membres informés des dates de début de la session de printemps et du redémarrage des activités du week-end.<br />
<br />
C'était une décision extrêmement difficile à prendre, mais nous pensons que c'est la bonne.<br />
<br />
Encore une fois, restez en bonne santé, tout le monde.<br />
<br />
------<br />
<br />
Post original:<br />
<br />
<b>Tango au temps du coronavirus</b><br />
<br />
Aujourd'hui, le 11 mars 2020, l'Organisation mondiale de la santé a officiellement classé le nouveau coronavirus COVID-19 comme pandémie mondiale.</div>
<div class="comp mntl-sc-block mntl-sc-block-html" id="mntl-sc-block_1-0" style="background-position: 0px 0px; border: 0px; box-sizing: inherit; counter-reset: section 0; margin: 0px; padding: 0px; vertical-align: baseline;">
<br /></div>
<div class="comp mntl-sc-block mntl-sc-block-html" id="mntl-sc-block_1-0" style="background-position: 0px 0px; border: 0px; box-sizing: inherit; counter-reset: section 0; margin: 0px; padding: 0px; vertical-align: baseline;">
La communauté de tango (en fait toute communauté de danse sociale) est un terreau idéal pour un tel virus contagieux. Les danseurs de tango passent énormément de temps enveloppés dans les bras d'une personne à l'autre, se tenant la main, se frottant les joues et échangeant de la sueur et probablement même des particules de salive. Sans parler de toutes les surfaces des milongas qui ont été touchées par tant de personnes, des poignées de porte aux tables, chaises et robinets.</div>
<div class="comp mntl-sc-block mntl-sc-block-html" id="mntl-sc-block_1-0" style="background-position: 0px 0px; border: 0px; box-sizing: inherit; counter-reset: section 0; margin: 0px; padding: 0px; vertical-align: baseline;">
<br /></div>
<div class="comp mntl-sc-block mntl-sc-block-html" id="mntl-sc-block_1-0" style="background-position: 0px 0px; border: 0px; box-sizing: inherit; counter-reset: section 0; margin: 0px; padding: 0px; vertical-align: baseline;">
Tout le monde parle de ce virus et beaucoup nous demandent ce que nous faisons en tant qu'organisateurs. Je ne suis pas le premier organisateur de tango à publier mes réflexions et recommandations sur l'épidémie, mais en tant qu'enseignante et organisatrice de milongas qui facilite de grands rassemblements de personnes avec beaucoup de contacts physiques, je pense qu'il est de mon devoir de parler et de partager à la fois ce que je sais, ce que je recommande et quelles mesures mon partenaire et moi en tant que propriétaires de studio de tango prendrons pour protéger les gens.</div>
<div class="comp mntl-sc-block mntl-sc-block-html" id="mntl-sc-block_1-0" style="background-position: 0px 0px; border: 0px; box-sizing: inherit; counter-reset: section 0; margin: 0px; padding: 0px; vertical-align: baseline;">
<br /></div>
<div class="comp mntl-sc-block mntl-sc-block-html" id="mntl-sc-block_1-0" style="background-position: 0px 0px; border: 0px; box-sizing: inherit; counter-reset: section 0; margin: 0px; padding: 0px; vertical-align: baseline;">
<b><u>Premièrement: qu'est-ce que cela signifie que COVID-19 est maintenant considéré comme une pandémie?</u></b></div>
<div class="comp mntl-sc-block mntl-sc-block-html" id="mntl-sc-block_1-0" style="background-position: 0px 0px; border: 0px; box-sizing: inherit; counter-reset: section 0; margin: 0px; padding: 0px; vertical-align: baseline;">
<br /></div>
<div class="comp mntl-sc-block mntl-sc-block-html" id="mntl-sc-block_1-0" style="background-position: 0px 0px; border: 0px; box-sizing: inherit; counter-reset: section 0; margin: 0px; padding: 0px; vertical-align: baseline;">
<b>L'épidémie</b> fait référence à une augmentation soudaine du nombre de cas de maladie qui se propage activement, affectant une proportion exceptionnellement élevée de la population.</div>
<div class="comp mntl-sc-block mntl-sc-block-html" id="mntl-sc-block_1-0" style="background-position: 0px 0px; border: 0px; box-sizing: inherit; counter-reset: section 0; margin: 0px; padding: 0px; vertical-align: baseline;">
<br /></div>
<div class="comp mntl-sc-block mntl-sc-block-html" id="mntl-sc-block_1-0" style="background-position: 0px 0px; border: 0px; box-sizing: inherit; counter-reset: section 0; margin: 0px; padding: 0px; vertical-align: baseline;">
<b>La pandémie</b> fait référence à la propagation géographique d'une maladie. Une pandémie est une épidémie qui a traversé les frontières, s'étendant sur plusieurs pays ou continents, affectant également généralement un nombre particulièrement élevé de personnes.</div>
<div class="comp mntl-sc-block mntl-sc-block-html" id="mntl-sc-block_1-0" style="background-position: 0px 0px; border: 0px; box-sizing: inherit; counter-reset: section 0; margin: 0px; padding: 0px; vertical-align: baseline;">
<br /></div>
<div class="comp mntl-sc-block mntl-sc-block-html" id="mntl-sc-block_1-0" style="background-position: 0px 0px; border: 0px; box-sizing: inherit; counter-reset: section 0; margin: 0px; padding: 0px; vertical-align: baseline;">
<b><u>Voici les recommandations de l'OMS pour ralentir la propagation de la maladie (l'arrêter n'est plus considéré comme possible):</u></b></div>
<div class="comp mntl-sc-block mntl-sc-block-html" id="mntl-sc-block_1-0" style="background-position: 0px 0px; border: 0px; box-sizing: inherit; counter-reset: section 0; margin: 0px; padding: 0px; vertical-align: baseline;">
<ul>
<li>Lavez-vous les mains fréquemment avec du savon et de l'eau ou, s'il n'est pas disponible, utilisez un désinfectant pour les mains à base d'alcool.</li>
<li>Si vous éternuez ou toussez, couvrez votre bouche avec un mouchoir jetable. S'il n'est pas disponible, utilisez votre coude.</li>
<li>Évitez tout contact avec des personnes présentant des symptômes de fièvre ou de toux.</li>
<li>Évitez de toucher votre visage avec des mains non lavées.</li>
<li>Si vous avez de la fièvre, de la toux et des difficultés respiratoires, consultez un médecin, mais appelez avant de vous rendre à une clinique ou à l'urgence. (Le numéro à appeler au Québec est Info-Santé au 8-1-1.)</li>
</ul>
</div>
<div class="comp mntl-sc-block mntl-sc-block-html" id="mntl-sc-block_1-0" style="background-position: 0px 0px; border: 0px; box-sizing: inherit; counter-reset: section 0; margin: 0px; padding: 0px; vertical-align: baseline;">
<b><u>Dans le contexte de la communauté du tango, ces recommandations se traduiraient par:</u></b></div>
<div class="comp mntl-sc-block mntl-sc-block-html" id="mntl-sc-block_1-0" style="background-position: 0px 0px; border: 0px; box-sizing: inherit; counter-reset: section 0; margin: 0px; padding: 0px; vertical-align: baseline;">
<ul>
<li>Lavez-vous ou désinfectez-vous soigneusement les mains avant et après chaque leçon et chaque tanda.</li>
<li>Si vous éprouvez des symptômes de rhume ou de grippe, ne tentez pas avec la santé des autres: restez à la maison.</li>
<li>Si vous avez récemment voyagé dans des régions très touchées comme la Chine, l'Iran, l'Italie ou la Corée du Sud, restez à l'écart des cours et des milongas pendant deux semaines complètes.</li>
</ul>
</div>
<div class="comp mntl-sc-block mntl-sc-block-html" id="mntl-sc-block_1-0" style="background-position: 0px 0px; border: 0px; box-sizing: inherit; counter-reset: section 0; margin: 0px; padding: 0px; vertical-align: baseline;">
<b><u>Ce que nous à MonTango en tant qu'organisateurs de milonga ferons:</u></b></div>
<div class="comp mntl-sc-block mntl-sc-block-html" id="mntl-sc-block_1-0" style="background-position: 0px 0px; border: 0px; box-sizing: inherit; counter-reset: section 0; margin: 0px; padding: 0px; vertical-align: baseline;">
<ul>
<li>Fournir du savon et un désinfectant pour les mains. Ce n'est pas nouveau! Nous avons toujours gardé nos salles de bain propres et fourni du savon pour les mains ainsi que du désinfectant. (Plusieurs personnes ont écrit pour me demander si j'avais "envisagé" de fournir un désinfectant pour les mains, mais pendant des années, nous en avons gardé une bouteille juste à côté de notre station d'eau. Nous ajouterons probablement quelques bouteilles de plus maintenant, comme à la table d'accueil et autour de la piste de danse.)</li>
<li>Nous vous demandons, nos danseurs, de rester à la maison si vous êtes malade et nous ferons de même. Cela peut éventuellement entraîner l'annulation de cours ou des cours enseignés par un instructeur plutôt que par deux, mais la réduction de tout risque de transmission doit, bien entendu, être notre priorité.</li>
<li>Annuler les événements si cela devient nécessaire. Ici au Québec, à ce jour, il n'y a que 8 cas connus de COVID-19 et, à notre connaissance, il n'y en a pas eu dans notre milieu du tango. En ce moment, nous ne pensons pas qu'il soit nécessaire d'annuler nos cours ou nos milongas, mais si des recommandations officielles contraires sortent, si nous pensons soudain que ce serait la bonne ligne de conduite, nous le ferons absolument.</li>
</ul>
</div>
<div class="comp mntl-sc-block mntl-sc-block-html" id="mntl-sc-block_1-0" style="background-position: 0px 0px; border: 0px; box-sizing: inherit; counter-reset: section 0; margin: 0px; padding: 0px; vertical-align: baseline;">
Heureusement pour nous, nous vivons une réalité très différente de celle de nombreux danseurs en Europe, en Asie et même aux États-Unis. Le virus n'a pas encore frappé notre communauté de tango et a en fait à peine touché notre ville.</div>
<div class="comp mntl-sc-block mntl-sc-block-html" id="mntl-sc-block_1-0" style="background-position: 0px 0px; border: 0px; box-sizing: inherit; counter-reset: section 0; margin: 0px; padding: 0px; vertical-align: baseline;">
<br /></div>
<div class="comp mntl-sc-block mntl-sc-block-html" id="mntl-sc-block_1-0" style="background-position: 0px 0px; border: 0px; box-sizing: inherit; counter-reset: section 0; margin: 0px; padding: 0px; vertical-align: baseline;">
Aujourd'hui, nous nous considérons chanceux et, encore une fois, mon partenaire et moi ne pensons pas encore que des mesures drastiques soient nécessaires. Mais avec ce virus, les choses pourraient changer d'ici la semaine prochaine… ou peut-être même demain. Nous nous tiendrons au courant et au fur et à mesure que les recommandations officielles changent, notre réponse changera aussi. Si les écoles et les rassemblements publics étaient fermés, notre milonga fermerait également.</div>
<div class="comp mntl-sc-block mntl-sc-block-html" id="mntl-sc-block_1-0" style="background-position: 0px 0px; border: 0px; box-sizing: inherit; counter-reset: section 0; margin: 0px; padding: 0px; vertical-align: baseline;">
<br /></div>
<div class="comp mntl-sc-block mntl-sc-block-html" id="mntl-sc-block_1-0" style="background-position: 0px 0px; border: 0px; box-sizing: inherit; counter-reset: section 0; margin: 0px; padding: 0px; vertical-align: baseline;">
C'est une période effrayante pour des entreprises comme la nôtre. Avec un loyer cher à payer chaque mois, quelques semaines sans activités de tango pourraient avoir des conséquences désastreuses pour nous et les autres écoles comme la nôtre. Mais la santé de la communauté passe avant tout, bien sûr.</div>
<div class="comp mntl-sc-block mntl-sc-block-html" id="mntl-sc-block_1-0" style="background-position: 0px 0px; border: 0px; box-sizing: inherit; counter-reset: section 0; margin: 0px; padding: 0px; vertical-align: baseline;">
<br /></div>
<div class="comp mntl-sc-block mntl-sc-block-html" id="mntl-sc-block_1-0" style="background-position: 0px 0px; border: 0px; box-sizing: inherit; counter-reset: section 0; margin: 0px; padding: 0px; vertical-align: baseline;">
Il est difficile de savoir quoi faire et qui croire avec autant d'informations différentes et autant de personnes qui partagent leurs opinions et leurs conseils. La paranoïa, l'alarmisme et des théories du complot abondent, distraient et m'énervent, mais cette maladie est une menace très réelle et nous vous assurons que nous la prenons au sérieux.</div>
<div class="comp mntl-sc-block mntl-sc-block-html" id="mntl-sc-block_1-0" style="background-position: 0px 0px; border: 0px; box-sizing: inherit; counter-reset: section 0; margin: 0px; padding: 0px; vertical-align: baseline;">
<br /></div>
<div class="comp mntl-sc-block mntl-sc-block-html" id="mntl-sc-block_1-0" style="background-position: 0px 0px; border: 0px; box-sizing: inherit; counter-reset: section 0; margin: 0px; padding: 0px; vertical-align: baseline;">
Je vous souhaite à tous une bonne santé et je vous tiendrai au courant des changements.</div>
<div class="comp mntl-sc-block mntl-sc-block-html" id="mntl-sc-block_1-0" style="background-position: 0px 0px; border: 0px; box-sizing: inherit; counter-reset: section 0; margin: 0px; padding: 0px; vertical-align: baseline;">
<br /></div>
<div class="comp mntl-sc-block mntl-sc-block-html" id="mntl-sc-block_1-0" style="background-position: 0px 0px; border: 0px; box-sizing: inherit; counter-reset: section 0; margin: 0px; padding: 0px; vertical-align: baseline;">
<b><u>Lectures complémentaires:</u></b></div>
<div class="comp mntl-sc-block mntl-sc-block-html" id="mntl-sc-block_1-0" style="background-position: 0px 0px; border: 0px; box-sizing: inherit; counter-reset: section 0; margin: 0px; padding: 0px; vertical-align: baseline;">
<br /></div>
<div class="comp mntl-sc-block mntl-sc-block-html" id="mntl-sc-block_1-0" style="background-position: 0px 0px; border: 0px; box-sizing: inherit; counter-reset: section 0; margin: 0px; padding: 0px; vertical-align: baseline;">
Parmi les autres professionnels du tango que j'ai lus sur le sujet, citons Carol Horowitz, une collègue propriétaire d'école de tango à Montréal dont vous pouvez lire les recommandations très sensées <a href="https://www.facebook.com/notes/carol-a-horowitz/le-tango-et-les-infections-tango-and-infection-control/10159529074644922/" target="_blank">ici</a> et Alex Apetrei, un danseur de Zurich, en Suisse, qui a publié <a href="https://www.facebook.com/notes/alex-apetrei/tango-covid-19-and-an-argumented-call-to-stop-all-milongas-globally/3063642030313368/" target="_blank">un appel à arrêter toutes les milongas dans le monde</a> (bien que bien documenté, j'ai considéré sa recommandation quelque peu alarmiste, même si j'ai certes une perspective différente de ce côté de l'étang).</div>
<div class="comp mntl-sc-block mntl-sc-block-html" id="mntl-sc-block_1-0" style="background-position: 0px 0px; border: 0px; box-sizing: inherit; counter-reset: section 0; margin: 0px; padding: 0px; vertical-align: baseline;">
<br /></div>
<a href="https://www.quebec.ca/sante/problemes-de-sante/a-z/coronavirus-2019/" target="_blank">Voici un lien vers des informations à jour sur le nouveau coronavirus du gouvernement du Québec.</a>Andrea Shepherdhttp://www.blogger.com/profile/00215588849281040364noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-2532681942199704722.post-37765311887280429752019-10-21T17:13:00.000-07:002020-03-27T15:27:14.672-07:00Vingt leçons de tango : Neuvième partie : Franchir le seuil du niveau avancé<br />
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiwOGtspLr8X3QOh3kJ8vqLnRTf7jjaSUl9xOkuOq7HsJsXSyqVkeMAWDXGygp9A4baWvYHnvWdLhtsmcQI7qmELd7xCPriHuPA_WAxR-uWrGr-GQjV6gB4UCimOxtOfHkq1YYEuWGCSfjJ/s1600/BigMilonga.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="623" data-original-width="1200" height="331" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiwOGtspLr8X3QOh3kJ8vqLnRTf7jjaSUl9xOkuOq7HsJsXSyqVkeMAWDXGygp9A4baWvYHnvWdLhtsmcQI7qmELd7xCPriHuPA_WAxR-uWrGr-GQjV6gB4UCimOxtOfHkq1YYEuWGCSfjJ/s640/BigMilonga.jpg" width="640" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">La plupart des danseurs de tango sont de niveau intermédiaire. Que peuvent-ils faire pour parvenir au niveau suivant?</td></tr>
</tbody></table>
<br />
<b>Traduit par François Camus </b><br />
<br />
<div class="MsoNormal">
<a href="http://lifeisatango.blogspot.com/2017/08/twenty-tango-lessons-part-nine-breaking.html" target="_blank">Lire le texte originale en anglais ici </a></div>
<i>En 2017 j'ai souligné mes 20 ans en tango en écrivant une série de 20 articles, ou leçons, apprises sur, autour ou à travers le tango, un long processus plein de frustrations et de récompenses. </i><br />
<br />
<b>Leçon no 9 : Le niveau intermédiaire est le plus dur, le plus long et le plus difficile à percer pour parvenir au niveau suivant. </b>Vraiment, me dites-vous? Le niveau débutant ne serait-il pas plus difficile que le niveau intermédiaire? Pas selon moi. Il y a des raisons pour lesquelles la plupart des danseurs sont de niveau intermédiaire.<br />
<br />
<b>La phase de débutant. </b>Comme débutants, nous sommes dans une phase de pure découverte. On pourrait l’appeler l’innocence du tango. Le monde du tango est tout nouveau et un peu magique. Bien sûr il y a des frustrations à ce niveau, mais au début, la plupart des danseurs avancent assez rapidement le long de la courbe d’apprentissage, allant de rien à quelque chose en très peu de temps.<br />
Je dirais que la phase de débutant dure de six à douze mois pour l’étudiant de tango moyen. Comme j’ai dit, ceci est une moyenne; il y a toujours des exceptions. De temps en temps, un étudiant particulièrement doué passe en flèche de débutant à avancé en un an, et de temps en temps il y a des étudiants qui recommencent Tango 1 une demi-douzaine de fois sans vraiment comprendre. Mais pour la plupart, en un an les étudiants acquièrent suffisamment d’habiletés et de connaissances pour poursuivre à:<br />
<br />
<b>La phase intermédiaire. </b>À ce niveau, le tango a perdu un peu de son mystère initial. Nous l’aimons toujours, nous sommes toujours impressionnés par ceux qui le maîtrisent plus que nous, mais ce n’est plus nouveau ou inatteignable comme ça l’a déjà été.<br />
<br />
Ce stade est jonché de plateaux dans la courbe d’apprentissage et juste comme on a l’impression qu’on va y arriver, on a une soirée merdique et on conclut qu’en fin de compte on ne sait rien. Alors il y a de la frustration, beaucoup de frustration.<br />
<br />
À ce stade, les guideurs ont tendance à se sentir stressés de ne pas connaître plus de mouvements et ils se trouvent ennuyeux s’ils ne peuvent en faire assez pendant une tanda. Les guidées aussi deviennent frustrées, envers leur partenaire si elles ont l’impression qu’il ne parvient pas à suivre, et envers elles-mêmes lorsqu’elles commencent à comprendre que leur rôle est plus que suivre. Éventuellement, elles commencent à réaliser que les erreurs ne sont pas toutes la faute du guideur et que leur côté du partenariat est plus difficile qu’elles n’anticipaient. Bien que cette prise de conscience soit un bon signe, c’est tout de même frustrant.<br />
<br />
Entretemps, les professeurs ne cessent de dire de porter plus attention à la posture, à la connexion, à la musicalité et à la gestion du plancher, mais la plupart des danseurs de niveau intermédiaire ne le saisissent pas encore tout à fait. À ce stade, guideurs et guidées peuvent se sentir dans un creux de vague alors qu’ils réalisent combien de temps et d’efforts ardus sont encore à venir. Plusieurs danseurs cessent d’aller de l’avant. Ils ont acquis suffisamment de mouvements et de partenaires pour s’amuser aux milongas. Alors, pourquoi investir du temps, de l’effort et de l’argent dans des cours? Si le but est de socialiser et de danser, il a été atteint. Plusieurs danseurs sont contents à ce niveau et ne ressentent pas le besoin d’aller plus loin.<br />
<br />
Certains toutefois veulent aller plus loin, percer le seuil suivant et devenir vraiment « avancés ». La plupart des danseurs rendus au niveau intermédiaire-avancé ont plusieurs fois approché le seuil quand, par chance ou à dessein, tout s’est mis en place avec facilité : les pas, l’équilibre, l’étreinte et la musicalité. Ils ont ressenti ce que ça devrait être, ce que ça pourrait être, et ils en veulent plus. Ces danseurs doivent trouver le moyen d’y parvenir ou ils vont finir par abandonner par frustration.<br />
<br />
Pour la plupart, sauf les rares danseurs vraiment exceptionnels, la phase intermédiaire dure le plus longtemps. En moyenne, elle commence après environ un an, mais pour certains elle ne se termine jamais. Cela ne signifie pas qu’il n’y a pas d’améliorations pendant tout ce temps. Il y en aura, peut-être même beaucoup. Le niveau intermédiaire est très vaste et la plupart des danseurs s’améliorent et avancent au moins quelque peu. Mais vraiment franchir l’insaisissable seuil « avancé » ne se produira pas pour tout le monde, peu importe le temps que vous passerez à danser dans les milongas.<br />
<br />
<b>La phase avancée : </b>Une fois qu’on devient vraiment avancé, il y a une nouvelle magie. Il y a toutes ces choses dont on a déjà entendu parler mais qu’on n’avait pas vraiment saisies, et maintenant, ça y est. C’est comme si on était finalement admis dans une société secrète et qu’on avait déchiffré les codes pour accéder à un nouveau niveau de compréhension et d’éveil. Nous dansons avec abandon, incarnons la musique, devenons « un » avec nos partenaires. Il y a encore et toujours de nouvelles découvertes à venir, mais elles sont à un tout autre niveau.<br />
<br />
Ces années de dur labeur rapportent enfin et c’est si satisfaisant. C’est ici que les lumières s’allument et qu’on comprend par soi-même ce que nos professeurs ne cessaient de nous dire : que la technique est reine et nous libère pour apprécier la danse à un tout autre niveau. On réalise que les séquences et les mouvements sont secondaires non seulement à la technique mais aussi à la musicalité, à la connexion et à la gestion de la piste de danse. À ce point, on comprend vraiment que les habiletés et le plaisir sont une question du comment et non du quoi.<br />
<br />
Il est rare qu’un danseur devienne vraiment avancé en moins de cinq ans, et comme je l’ai déjà dit, plusieurs ne le deviennent jamais. <br />
<br />
J’aimerais avoir une solution magique universelle pour parvenir à cette percée mais je ne l’ai pas. En fin de compte, le travail ardu et chaque réalisation qu’on en retire est propre à chaque danseur. Comme professeur, je peux seulement guider et entraîner, je ne peux faire le travail pour vous. Je peux vous diriger dans la bonne direction et même vous guider le long du bon chemin, mais que vous atteigniez votre destination ou non dépend de vous. Comme écrivain et professeur, je vous suggère la recette suivante, mais c’est à vous de la faire. <br />
<br />
<u> Les quatre ingrédients essentiels pour atteindre cette percée au niveau avancé : </u><br />
<ol>
<li><b>Le talent.</b> Certaines personnes franchissent la porte et les professeurs savent tout de suite qu’elles ont quelque chose de spécial. Elles se déplacent bien, intègrent les corrections presque instantanément et semblent comprendre dès le début comment l’ensemble fonctionne. Peut-être qu’elles ont pratiqué la danse toute leur vie et que très tôt elles ont développé leur force, leur axe et une conscience de leur corps; ou peut-être qu’elles l’ont tout simplement dans le sang. Ils ne sont pas musicien ni danseur (pas encore), mais ils ont le rythme dans leur corps et ils bougent comme s’ils étaient nés sur la piste de danse. Si vous avez ce talent, le reste sera plus facile. Mais encore, plusieurs personnes prennent ce talent pour acquis et elles sont des étudiants paresseux. Le talent aide certainement, mais en lui-même, ce n’est pas une garantie de génialité, en tango ou ailleurs. </li>
<li> <b>Le dur labeur. </b>Ceci signifie que vous vous entrainerez régulièrement en dehors des milongas. <b>D’abord, vous continuerez à prendre des cours,</b> particulièrement des cours privés. Je dirais qu’à un moment donné ou à un autre, chaque personne qui a atteint le niveau avancé a pris des cours privés avec un bon professeur. <b>Vous incorporerez aussi</b> <b>des entraînements autres que le tango</b> pour améliorer des choses telles que votre posture, votre équilibre et votre force. Ceci peut vouloir dire que vous prendrez des cours de yoga, travaillerez avec un entraîneur personnel ou autre chose. La conscience du corps, un bon alignement, une bonne posture et des jambes fortes sont essentiels pour maîtriser le tango. <b>Et vous demeurerez suffisamment humbles pour reconnaître que vous n’avez jamais fini d’apprendre. </b>Peu importe à quel point vous êtes bon, vous pouvez toujours faire mieux. Alors n’arrêtez pas trop tôt de prendre des cours. En danses sociales, les gens arrêtent habituellement très tôt de prendre des cours, souvent après un an ou deux. Ce n’est pas le cas dans des disciplines telles que le ballet ou le yoga par exemple, où même les praticiens avancés continuent de suivre des cours pendant des années. Entretemps, la vaste majorité des danseurs de tango suivent quelques sessions de cours réguliers puis lèvent le nez aux offres de cours de leur studio local, optant d’aller seulement aux cours donnés dans les festivals par des maestros de passage, s’ils prennent encore des cours. Ne me méprenez pas, je profite aussi de ces occasions, mais elles coûtent cher et n’offrent aucun suivi. Il y a donc de fortes chances qu’elles soient un outil d’apprentissage moins profitable pour le danseur moyen que des cours réguliers avec un professeur de qualité. Tout ceci étant dit, le truc génial est qu’une fois qu’on a enfin franchi le seuil du niveau avancé, on peut commencer à apprendre par soi-même. À ce niveau vous avez une compréhension intégrale de votre propre corps et de ce qui constitue une bonne technique de tango, vous pouvez vous entraîner seul ou avec un/e partenaire et vous améliorer de façon autodidacte. Vous pouvez pratiquer sans être constamment observé par un professeur parce que vous pratiquez bien. Mais, comme tout danseur avancé le sait, des cours et du coaching périodiques par un maestro ou un collègue sont une nécessité. Même les meilleurs danseurs ont de mauvaises habitudes et ont parfois besoin d’un tiers pour leur faire remarquer. </li>
<li><b>La détermination.</b> Vous devez le vouloir et être disposé à y travailler. Ceci ne peut venir de personne d’autre que de vous-même. Par contre, certaines personnes ne ressentent pas cette détermination dès le début, mais un jour, pour une raison quelconque, ils se réveillent soudainement en ayant pris la ferme décision de « se rendre là », et feront le dur travail requis, stimulés par ses récompenses plutôt que d’être découragés par ses exigences. Cette action décisive est essentielle. </li>
<li> <b>Le temps. </b>Des années d’expérience ne suffisent pas à faire de vous un danseur avancé. Nous connaissons tous des gens qui dansent depuis 15 ans dont la technique n’a pas bougé depuis 10 ans. Mais vous ne pouvez pas précipiter le processus non plus. Votre esprit et votre corps ont besoin de temps pour intégrer et absorber le travail que vous faites. Bien que pratiquer le tango trois fois par semaine sera certainement plus efficace qu’une seule fois par semaine, suivre 10 cours par semaine et danser chaque soir n’accélèrera pas nécessairement votre rythme d’apprentissage de façon exponentielle. Alors passez du temps sur la piste de danse, mais acceptez aussi que ça va tout simplement prendre du temps. </li>
</ol>
<br />
Vous devez trouver la bonne dose de travail, de temps et de détermination. Ajoutez une pincée de talent, et vous êtes en affaire. <br />
<br />
<a href="http://lavieestuntango.blogspot.com/2019/05/vingt-lecons-de-tango-huitieme-partie.html" target="_blank"> <b>Article précédent : </b>Leçon no 8: Guider et suivre ne sont pas si différents. </a><br />
<br />
<a href="https://lavieestuntango.blogspot.com/2020/03/vingt-lecons-de-tango-dixieme-partie.html" target="_blank"><b>Prochain article :</b> Leçon no 10: Soyez clair sur ce que vous voulez.</a><br />
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</style>Andrea Shepherdhttp://www.blogger.com/profile/00215588849281040364noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-2532681942199704722.post-24283998314370575912019-08-29T18:39:00.000-07:002019-08-29T18:39:48.049-07:00Je voudrais apprendre au monde à danser en parfaite harmonie<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgX4doqLfjl8jjEJHSi2ZHIJc-o89n49MvZ62rbKKOwVQQcCHlwW9d_i4snYSC_f56vCnTFS6d8y5ijGgu2uZCmmCv3TjD58Z6QJ__kOD-Cs0_LOBhQvvbKI4WzLJoXTiG3q99QduXRaWV9/s1600/fullsizeoutput_abed.jpeg" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="842" data-original-width="1600" height="336" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgX4doqLfjl8jjEJHSi2ZHIJc-o89n49MvZ62rbKKOwVQQcCHlwW9d_i4snYSC_f56vCnTFS6d8y5ijGgu2uZCmmCv3TjD58Z6QJ__kOD-Cs0_LOBhQvvbKI4WzLJoXTiG3q99QduXRaWV9/s640/fullsizeoutput_abed.jpeg" width="640" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><div style="text-align: right;">
Photo @Blanche</div>
Entrez dans une milonga et vous savez que vous partagez une passion avec tout le monde présent. <br />Dansez une tanda et partagez une partie de vous-même.</td></tr>
</tbody></table>
<div align="center" class="MsoNormal" style="font-family: Calibri; font-size: 11pt; line-height: 16.866666793823242px; margin: 0in 0in 10pt 0.25in; text-align: center;">
<br /></div>
<b>Traduit par François Camus</b><br /><br /><a href="https://lifeisatango.blogspot.com/2019/08/id-like-to-teach-world-to-dance" target="_blank">Lire le texte originale en anglais ici.</a><br /><br />Le monde pourrait être un meilleur endroit si nous dansions tous le tango.<br /><br />Récemment, j'enseignais une leçon privée à un guideur débutant et, après une explication sur l’échange guideur-guidée, il s'est exclamé : « C'est comme une thérapie anti-égoïsme! » <br /><br />J'ai ri aux éclats, parce que c'était une chose rare et surprenante à entendre d’un débutant, mais aussi parce que c'était tellement perspicace et vrai.<br /><br />Dans le passé, j'ai écrit des articles sur l'importance d'être <a href="http://lavieestuntango.blogspot.com/2015/11/cest-agreable-detre-important-mais-cest.html" target="_blank">agréable</a>, <a href="https://lifeisatango.blogspot.com/2017/10/twenty-tango-lessons-part-14-be-kind.html" target="_blank">gentil</a> et <a href="http://lavieestuntango.blogspot.com/2015/05/huit-traits-de-personnalite-qui-feront.html" target="_blank">généreux</a>. Outre les éléments essentiels comme une bonne posture, une technique solide et un bon sens du rythme, apprendre à se soucier d’abord de son/sa partenaire est un élément essentiel pour devenir un bon danseur.<br /><br />Une personne égoïste se préoccupe excessivement d’elle-même et ignore le bien-être des autres. Les danseurs égoïstes sont donc ceux qui sont plus intéressés à impressionner leurs partenaires et les autres danseurs présents dans la salle avec leurs grands mouvements et leurs jeux de jambes sophistiqués que de s'assurer que leurs partenaires peuvent les suivre, le tout sans considérer l’espace qu'ils occupent sur la piste de danse. Bien qu’au début ils puissent sembler cool aux non-initiés, il n’est pas si agréable de danser avec eux et ils ont tendance à irriter les autres danseurs sur la piste.<br /><br />Cherchez dans le dictionnaire des antonymes aux mots « égoïste » et « égoïsme » et vous trouverez des mots tels que « attentionné », « généreux » et « partage ». Les danseurs attentionnés et généreux sont ceux qui mettent leurs partenaires en premier, dansant à leur niveau avec une étreinte bienveillante et portant une attention respectueuse au trafic et à la circulation. Ce sont eux avec lesquels il est un vrai plaisir de danser parce qu'ils se soucient de faire passer un bon moment à leurs partenaires plutôt que de simplement se faire valoir. Et c'est assez difficile de danser le tango sans partager. Entrez dans n'importe quelle milonga et vous savez déjà que vous partagez une passion avec tous les danseurs présents dans la salle. Dansez une tanda avec quelqu'un et vous partagez inévitablement une partie de vous-même.<br /><br />Je pense régulièrement que le monde pourrait bénéficier d’une injection de gentillesse. Dans l'actualité et sur les médias sociaux, je constate le comportement méprisable de chefs vantards et grossiers qui semblent entrer en fonction partout où je regarde, alors que les sentiments anti-immigrés, anti-"autres" sont à nouveau en hausse.<br /><br />Entretemps, sur la piste de tango, je continue à rencontrer un merveilleux mélange de gens intéressants et de danseurs amusants. En général, lorsque nous nous enlaçons l'un à l'autre sur la piste, nous ne savons pas et ne nous soucions pas d'où vient la personne, ni quelle est sa religion ou ses positions politiques. Le tango nous relie à quelque chose d’autre qui est plus profond que nos pensées ou nos croyances, les rendant sans importance, au moins pour la durée de notre <i>abrazo</i>, partageant notre passion et une partie de nous-mêmes.<br /><br />Je réalise à quel point je suis chanceuse que chaque fois qu'un bulletin de nouvelles ou mon flux Facebook me déçoivent de l'état de l'humanité et du monde d'aujourd'hui, une leçon de tango ou une milonga sont mon antidote quotidien.<br /><br />Le tango nous fait nous analyser et nous découvrir nous-mêmes tout en nous rendant hyper conscients de l'expérience en cours avec la personne qui se trouve juste devant nous et de la façon dont chacune de nos actions, aussi petite soit-elle maintenant, a un effet sur elle. Et si nous voulons être de "bons" danseurs de tango, nous devons essayer de rendre cet effet aussi positif et agréable que possible.<br /><br />Alors, effectivement, une leçon de tango peut très bien être considérée comme une séance thérapeutique de désintéressement, tandis que chaque rencontre de tango sur ou hors de la piste de danse est un rappel du plaisir et de l'importance du contact humain en chair et en os.Andrea Shepherdhttp://www.blogger.com/profile/00215588849281040364noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-2532681942199704722.post-77860535107594028152019-05-22T12:30:00.003-07:002019-05-22T12:34:15.786-07:00Vingt leçons de tango : Huitième partie : Tous les danseurs devraient apprendre à guider et à suivre<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhoCyisGKlbMguiaJIku2E3XfPJk2fwXtmP7c3Cwck8Py0K2YUG5iIkyIjgAmdvAbF41asq9jTtJJ0SoIMCES83PKimRHjrZgwDAcNUS1fbJip8lUy87vIXASrfBtfHUZTPcqmrhS8DenDC/s1600/WomenDancing.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="775" data-original-width="1200" height="256" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhoCyisGKlbMguiaJIku2E3XfPJk2fwXtmP7c3Cwck8Py0K2YUG5iIkyIjgAmdvAbF41asq9jTtJJ0SoIMCES83PKimRHjrZgwDAcNUS1fbJip8lUy87vIXASrfBtfHUZTPcqmrhS8DenDC/s400/WomenDancing.jpg" width="400" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Il y a un mythe chez certains guideurs masculins à l'effet que les femmes<br />qui apprennent à guider gâtent leur habileté à suivre. Je n'y crois pas.</td></tr>
</tbody></table>
<div>
<br /></div>
<div>
<b>Traduit par François Camus </b></div>
<div>
<br /></div>
<a href="https://lifeisatango.blogspot.com/2017/08/twenty-tango-lessons-part-eight-every.html" target="_blank">Lire le texte originale en anglais ici </a><br />
<div>
<br /></div>
<div>
<i>Pour souligner ma 20e année à danser le tango, j’ai retenu 20 leçons que j’ai apprises par l’intermédiaire de ce jeu de donner et recevoir, exprimer et écouter, guider et suivre.</i><br />
<div>
<br />
<div>
<b>Leçon no 8 :</b> Guider et suivre ne sont pas si différents.<br />
<br /></div>
<div>
Une des meilleures choses que vous pouvez faire pour améliorer votre danse est d’apprendre les deux rôles. Les danseurs qui le font parviennent à mieux exprimer et écouter, donner et recevoir, sans égard à leur rôle initial ou préféré. Conséquemment, ils connectent de manière plus complète avec leur partenaire.<br />
<br /></div>
<div>
La technique est la technique, et la connexion est la connexion. Au plan physique, il y a peu ou pas de différence. Par contre, au plan des processus mentaux des deux rôles il y a certaines différences. Les guideurs doivent planifier et naviguer. Ils doivent aussi avoir une forme de compréhension des pas de leur partenaire que les guidées n’ont pas à avoir.<br />
<br /></div>
<div>
J’aimerais donner un conseil à ceux qui veulent apprendre l’autre rôle : n’essayez pas de changer votre technique quand vous changez de rôle. Améliorez votre posture, votre étreinte, votre musicalité et toute autre chose que vous avez à travailler. Toute amélioration s’appliquera à n’importe quel rôle que vous danserez.<br />
<br /></div>
<div>
Certaines personnes craignent de nuire à leur danse en explorant l’autre rôle. Je pense que c’est rare, et lorsque cela se produit, c’est probablement parce qu’elles sont trop accrochées à la terminologie « guideur » et « guidée ». Je pense que ces termes sont limitant, problématiques, même préjudiciables. Je crois que ces simples mots sont l’une des principales raisons pour lesquelles certains danseurs sont hésitants à apprendre l’autre rôle. Ces mots ne communiquent pas adéquatement ce que sont vraiment les deux rôles ni combien ils ont en commun. Pour en savoir plus sur ce sujet, vous pouvez lire mon article sur la <a href="https://lifeisatango.blogspot.com/2016/08/troublesome-terminology.html" target="_blank">terminologie problématique</a> (en anglais). En bref, guider et suivre contiennent chacun une bonne dose de l’autre, et les meilleurs danseurs utilisent les deux à leur avantage. Les meilleurs guideurs sont réceptifs et les meilleures guidées sont expressives. Travailler ces deux qualités ajoutera certainement une autre grande qualité à votre danse : un esprit joueur.<br />
<br /></div>
<div>
Une solution possible est que les professeurs enseignent les deux rôles à tout le monde dès le début. Il y a des professeurs qui le font et je pense que c’est une approche intéressante. Ce n’est pas mon approche pour plusieurs raisons, incluant le fait que la plupart des étudiants qui franchissent la porte ne veulent pas apprendre les deux rôles. Pas encore! Cela nécessiterait aussi une réorganisation de toute ma structure d’enseignement dans une mesure que je ne suis pas encore prête à investir. Finalement, je ne suis pas convaincue que d’enseigner les deux rôles dès le début est nécessairement mieux que le système traditionnel d’un seul rôle. Chaque méthode a certainement ses points forts et, comme pour toutes les méthodes, aucune n’est idéale pour tout le monde.<br />
<br /></div>
<div>
Dans tous les cas, je pense qu’il est généralement accepté que d’apprendre à suivre améliore les habiletés de guidage. Comment cela pourrait-il ne pas l’être? Puisque les guideurs ont besoin de comprendre les pas et les mouvements de leurs partenaires, il est tout à fait logique qu’ils les apprennent. Pour paraphraser une expression très connue, la meilleure façon de faire l’expérience de la réalité d’une autre personne est de marcher un mille dans ses chaussures.<br />
<br /></div>
<div>
À l’inverse, que les guidées vont s’améliorer en apprenant à guider est moins accepté. Un mythe cours parmi certains guideurs masculins à l’effet que les femmes qui apprennent à guider gâtent leurs habiletés à suivre. Les hommes qui croient cela proclament même avoir des preuves anecdotiques pour appuyer leurs croyances. Désolé les gars, je n’achète pas ça. D’abord, les professeurs sont parmi les danseurs les plus habiles, guideurs ou guidées, et la plupart, sinon tous, dansent les deux rôles. Je sais que d’avoir appris à guider a grandement contribué à l’ensemble de mes habiletés de danse, et conséquemment à mes habiletés de guidée. Toutefois, apprendre un nouveau rôle, comme apprendre n’importe quelle nouvelle technique en danse, requiert du travail et un effort mental. Pendant que nous sommes dans le processus d’apprendre et de perfectionner quelque chose de nouveau, une grande part de notre attention est absorbée par cette nouvelle habileté. Il se peut alors que notre connexion en souffre mais ce n’est que temporaire. C’est exactement ce que tous les nouveaux guideurs éprouvent. Ils sont trop occupés à comprendre les pas et à naviguer la piste de danse pour être bien connectés ou danser vraiment. Une fois les bases du rôle bien acquises et, peut-être le plus important, une fois que le danseur développe la conviction qu’il ou elle sait ce qu’il ou elle fait, il/elle peut alors lâcher prise et penser à son/sa partenaire.<br />
<br /></div>
<div>
Les guideurs féminins sont aussi critiquées pour leurs habiletés à naviguer. Certains guideurs masculins disent que les femmes sont des « pilotes dangereux ». Encore une fois, cela dépend en partie de l’endroit où elles se trouvent sur la courbe d’apprentissage en tant que guideurs. Bien sûr, il y a des guideurs féminins qui sont dangereuses et qui ne respectent pas la « ronda », mais il y a beaucoup de « pilotes » masculins imprévisibles aussi mais ils passent inaperçus parce qu’ils se fondent avec la majorité. Je suppose que c’est un bon moment de rappeler à tous que l’art de gérer la piste et la ligne de danse ne devrait pas être quelque chose auquel on pense après-coup. C’est tout aussi important que les mouvements de danse et la musicalité. Quand on apprend à conduire une voiture, apprendre à suivre le trafic, faire des virages ainsi que des changements de voie en toute sécurité sont aussi importants qu’apprendre comment le véhicule lui-même fonctionne. Ça devrait être la même chose sur la piste de danse. Peu importe votre genre, je dis à tous les guideurs : développez vos habiletés à naviguer et dansez en respectant les autres autour de vous.<br />
<br /></div>
<div>
Tout ceci étant dit, certaines personnes aiment danser les deux rôles alors que d’autres ont une forte préférence pour l’un des rôles. Personnellement, j’aime guider et j’ai travaillé fort au cours des ans pour développer de bonnes habiletés à guider, mais je n’éprouve toujours pas le même bonheur en guidant que lorsque je suis guidée. Je savoure la sensation d’abandon dans mon rôle premier. Quand je guide, je suis beaucoup plus dans ma tête, et je crois que le suis déjà bien assez dans ma vie quotidienne!<br />
<br /></div>
<div>
Je ne dis pas que tout le monde devrait maîtriser les deux rôles ou les danser à parts égales, mais je pense que nous devrions tous en faire l’expérience à un certain moment afin de développer une compréhension minimale de ce que notre partenaire ressent et de ce dont il a besoin. Et qui sait, si vous l’essayez, vous pourriez être surpris de découvrir à quel point vous aimez ça.<br />
<br /></div>
<div>
<a href="http://lavieestuntango.blogspot.com/2018/11/vingt-lecons-de-tango-septieme-partie.html" target="_blank"><b>Article précédent :</b> Leçon no 7 : Vous devez avoir la peau dure pour danser le tango.</a><br />
<br /></div>
<div>
<b>Prochain article :</b> Leçon no 9 : Le niveau intermédiaire est le plus difficile à surpasser.<style class="WebKit-mso-list-quirks-style">
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Andrea Shepherdhttp://www.blogger.com/profile/00215588849281040364noreply@blogger.com0